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Religion - Page 56

  • L’imposture Bayrou (15)

    Cette imposture Bayrou est une imposture hors cadre et hors concours. Il s’agit de l’imposture Bayrou considérée non du point de vue politique, mais du point de vue religieux. Non pas en ce qu’il porte préjudice à la France, mais en ce qu’il porte préjudice à l’Eglise et à la foi, entravant l’action des catholiques fidèles au magistère, et engendrant la confusion sur l’enseignement de l’Eglise.

    François Bayrou se pose en catholique pratiquant, père de famille nombreuse, respectueux de la morale. Il se pose en exemple, alors qu’il est un contre-exemple.

    Sa position, qu'il répète inlassablement, et de façon de plus en plus brutale, ce n’est pas celle de l’Eglise, c’est celle du laïcisme pur et dur.

    En 1995, il fusionne le CDS, héritier du MRP, donc de la démocratie chrétienne, avec le PSD d’André Santini, groupuscule laïcard et maçonnique. « Le triangle est tombé dans le bénitier », rigole Santini. Non pas pour être béni, mais pour transformer le bénitier en réceptacle maçonnique, rigoureusement « laïque ». C’est le sens même du discours de Bayrou ce jour-là : « Etre étiqueté démocrate chrétien vous empêche d’être entendu. Parce que, dans la société française, il y a une séparation entre les ordres, tradition que pour ma part je trouve heureuse et approuve. Nous allons être le mouvement des humanistes, chacun avec sa tradition. » En réalité, la « tradition » maçonnique est chargée d’effacer la tradition chrétienne, qui doit disparaître du parti en raison de la séparation entre les ordres. Dans le discours politique français, le mot « humaniste » veut dire maçonnique.

    En octobre 2004, ses principaux lieutenants à Strasbourg (puisque ce grand européen a déserté l’hémicycle), Jean-Louis Bourlanges et Marielle de Sarnez, vice-présidents de l’UDF, mènent le combat pour empêcher le démocrate chrétien italien Rocco Buttiglione de devenir commissaire européen, parce qu’il a osé répondre selon ses convictions aux questions personnelles qu’on lui posait : « Je peux bien penser que l'homosexualité est un péché, mais cela n'a aucune influence sur le droit. » Et à propos du "mariage" homosexuel : « La famille existe pour permettre à la femme d'avoir des enfants et d'être protégée par son mari. »

    En avril 2005, à la mort de Jean-Paul II, François Bayrou est le seul dirigeant politique qui proteste contre la mise en berne des drapeaux français. Car, dit-il, c’est une décision qui « ne correspond pas à la distinction qu’il faut faire entre convictions spirituelles et choix politiques et nationaux ».

    Au moment de l’élaboration de la Constitution européenne, François Bayrou s’est vigoureusement prononcé contre toute allusion aux racines chrétiennes. Récemment encore, à Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, qui disait à ce propos : « Moi qui ne suis ni chrétien ni croyant, je suis consterné par cette négation de l’histoire », il a répondu par une longue tribune du Point, où il répète : « Notre civilisation, c’est la distinction des ordres, la séparation des réalités spirituelles, temporelles, et politiques, notamment, pour le dire en langage moderne, des Eglises et de l’Etat ». Et encore : « La démocratie suppose une défense jalouse de cette séparation des ordres. » Et enfin, avec cette insupportable suffisance qui caractérise le personnage : « Les chrétiens français n’imagineraient pas que l’on manque à ce principe. » Les chrétiens : selon François Bayrou, il n’y a donc aucun chrétien en France qui soit de l’avis du pape qui n’a cessé de réclamer une mention des racines chrétiennes de l’Europe. Et dans le même temps François Bayrou balaie ainsi implicitement les arguments du pape, sans même les examiner, sans même les citer.

    Pire encore, mais dans la même logique, si le chrétien Bayrou est à titre personnel contre l’avortement, l’homme politique Bayrou est un partisan affiché et fervent du « droit à l’avortement ». De même, si le chrétien Bayrou est bon père de famille, l’homme politique Bayrou est favorable à une « union civile, conclue à la mairie, ouverte aux homosexuels, comportant des droits équivalents à ceux ouverts par le mariage » (donc, soyons clair, au « mariage homosexuel »), et à l’adoption d’enfants par les homosexuels.

    Toutes ces positions sont contraires à celles de l’Eglise, et tout particulièrement aux appels lancés de façon insistante et constante aux hommes politiques par Jean-Paul II et Benoît XVI tant en ce qui concerne la laïcité que l’Europe et la culture de mort.

    Telle est la plus grave imposture Bayrou, à côté de laquelle les autres ne sont que péripéties politiques. Car le chrétien Bayrou brouille le message chrétien, dynamite l’autorité du magistère de l’Eglise, et obstrue les voies de la foi.

  • Un Observatoire du patrimoine religieux

    Un Observatoire du patrimoine religieux a été fondé, pour « mieux faire connaître le patrimoine spirituel » en France et « attirer l’attention sur la situation critique » de nombre d’édifices religieux : « La moitié des 100.000 bâtiments religieux ruraux de France risquent d’être désaffectés dans les décennies à venir, dont pas moins de 50.000 pourraient même être mis en vente », note l’association dans un communiqué.

    « Témoin par excellence des valeurs identitaires de la France , ce patrimoine souvent admirable et toujours vulnérable, qu’il s’agisse d’églises, de chapelles, de synagogues, de temples, de mosquées ou de tout autre édifice dédié à la spiritualité, constitue en outre le plus grand musée vivant d’architecture, de sculpture et de peinture de la Nation.  »

    Très respectueuse du laïcisme officiel, l’association, qui est reconnue par le ministère de la Culture , fait semblant de voir partout en France autant de synagogues, de temples, de mosquées historiques, que de chapelles et d’églises... On voit à quel degré de ridicule on tombe quand on suit à la lettre l’idéologie de la pensée unique. De ridicule, mais aussi d’injustice, et pour tout dire de mensonge. On voit qu’il est interdit de seulement reconnaître que ce patrimoine est pour l’essentiel, pour ne pas dire quasi exclusivement, catholique.

    L’Observatoire a créé un site internet, pour l’heure squelettique (avec deux photographies : deux chapelles catholiques...) qui a pour vocation d‘être « interactif » : il « recensera sur le plan historique, architectural, artistique et géographique les milliers d’éléments » susceptibles « d’intéresser leurs propriétaires, l’Etat, les Collectivités territoriales, les affectataires, les historiens, architectes ou restaurateurs du patrimoine, les musiciens et titulaires des orgues, les professionnels du tourisme et de la culture, les visiteurs, les pèlerins et les croyants ».

    Malgré sa révérence appuyée à la dictature laïque, cet observatoire peut être une bonne initiative. A condition qu’il fonctionne en synergie avec les associations locales qui ne l’ont pas attendu pour se préoccuper du patrimoine religieux.

  • La Vierge « impudique » de Châteaulin

    La Vierge de Kerluan, statue en granit du XVIe siècle, avait disparu. Déjà, elle avait été cassée, pendant la Révolution, par les talibans de la République. Elle avait été ensuite réparée, et elle était l’objet d’une grande dévotion populaire. Mais en 1904 le curé de l’époque avait décidé de la faire disparaître, au motif qu’elle était « impudique ». Car elle a le sein nu et généreux (ce qui n’est pas vraiment rare) et tient entre ses doigts un téton dressé vers l’enfant Jésus. Cette superbe statue a été retrouvée au début du mois à la faveur de travaux réalisés dans la chapelle (elle-même du XVIe siècle) après le passage de vandales (le diable porte pierre…). Une paroissienne disait savoir où se trouvait la statue : sa grand-mère lui avait dit : « Elle est enterrée à côté de l’autre », à savoir de la triste Vierge en plâtre mise en place par le prude curé. De fait elle était là. La grand-mère disait aussi qu’à l’époque les paroissiens avaient été choqués qu’on leur enlève la Vierge devant laquelle ils avaient l’habitude de prier (notamment les mères pour obtenir une abondante lactation, bien sûr), et que de vieilles femmes avaient prédit que le jour où on la descendrait de son piédestal le tonnerre gronderait et réduirait en cendres les profanateurs. En fait, c’est le jour où la statue a été retrouvée, le 8 février dernier, que le tonnerre a fait trembler les murs de la chapelle. Non pas pour punir le stupide curé d’il y a cent ans, mais comme un roulement de tambour pour faire savoir que Notre Dame de Kerluan était de retour…

  • Et maintenant la tombe de Jésus…

    La chaîne câblée Discovery Channel présentera le 4 mars un « documentaire » réalisé par un Israélien et produit par James Cameron (le réalisateur de Titanic) sur « le tombeau perdu de Jésus ».

    Les cercueils de ce tombeau découvert en 1980 à Talpiot, un quartier de Jérusalem, portent les inscriptions suivantes : « Jésus fils de Joseph », « Juda fils de Jésus », « Marie et Marthe ». Non seulement cela « prouve » qu’il s’agit du tombeau de Jésus, mais en outre, puisque l’analyse ADN des ossements montre que « Jésus » et « Marie » (la sœur de Marthe, donc Marie-Madeleine) n’ont pas de lien de sang, et que leur présence dans le même tombeau suggère un lien familial, Jésus et Marie ont pu former un couple, dont le fils s’appelait Juda. Et revoilà donc le célèbre couple Jésus-Marie-Madeleine (mais pourquoi pas avec Marthe ?).

    En 2002, un collectionneur israélien avait également fait une découverte prodigieuse : un ossuaire du Ier siècle portant l’inscription « Jacques fils de Joseph, frère de Jésus ». La nouvelle avait fait grand bruit, Le Monde avait consacré une page entière aux commentaires du spécialiste André Lemaire. Le coffret était la preuve que Jésus avait bien des frères de sang, donc que la Vierge ne l’était pas, que Joseph était bien son père biologique, et que l’Eglise trompait ses fidèles depuis toujours.

    Le Département israélien des antiquités avait confié l’objet à deux commissions composées de paléographes, de géologues, de linguistes et d’archéologue. En juin 2003, les deux commissions arrivaient à la même conclusion : il s’agit d’un faux, l’inscription est récente. Et le directeur du Département, Shouka Dorfman, convoquait une conférence de presse pour mettre un point final à la supercherie.

    Voici donc maintenant carrément le tombeau du Christ, et avec ses ossements !

    Cette fois, le Département des antiquités se refuse même à tout commentaire. Les cercueils ont été examinés, il y a longtemps, et en 1996 un porte-parole faisait savoir que la probabilité que ce soit la tombe de Jésus était « proche de zéro ». L’archéologue Amos Kloner remarque seulement que les noms qui figurent sur ces cercueils étaient parmi les plus communs au Ier siècle : « C’est tout simplement un tombeau juif du Ier siècle après Jésus-Christ. »

    Il s’agit d’une nouvelle opération contre l’Eglise et contre la foi. Il n’est pas innocent que le « documentaire » soit diffusé, à grands renforts de publicité, pendant le carême.

    Ce serait dérisoire, si chacune de ces opérations n’impressionnait pas d’innombrables personnes incapables de discerner la supercherie.

    Et si la répétition de ces opérations ne banalisait pas la sape de la vérité et la promotion du mensonge, dont le père se montre décidément  très actif…

  • Le Pen et la religion

    Voici des extraits de l’interview de Jean-Marie Le Pen que La Croix publie aujourd’hui.

    Les religions remplissent un rôle irremplaçable parce qu’elles apportent un élément de stabilité dans la société. La religion chrétienne, qui a connu tout de même des déchirements cruels, a aussi eu un rôle pacificateur. Le déclin de la pratique religieuse renforce aujourd’hui un matérialisme latent, qui explique sans doute la décadence des comportements sociaux. Elles encouragent à la sagesse par la notion d’au-delà et l’observance de règles comme les dix commandements. Mais ce rôle de formation des individus, qui s’est exercé jusque dans les milieux très modestes, est moins fort aujourd’hui.

    L’islam se montre sans doute plus réactif que ne l’est la religion chrétienne quand elle est moquée ou vilipendée. Et le monde islamique semble plus craint que ne l’est le monde chrétien. Il est vrai que la religion islamique obéit à un précepte de conquête, ce qui n’est plus le cas de la religion chrétienne. Le dynamisme de l’islam résulte moins de son prosélytisme que de la pression démographique. Il emprunte naturellement le canal religieux car celui-ci bénéficie d’une certaine complaisance ou indulgence. En tout cas, en France, la revendication des mosquées est née avec l’augmentation considérable du nombre des immigrés musulmans, qui sont aujourd’hui environ six millions, dit-on. L’islam est dangereux quand il est dominant.

    Le christianisme a mis en place un système qui n’a pas toujours été sans violence. Mais il a aussi un principe : rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Il peut donc parfaitement se concevoir dans la séparation de l’Église et de l’État. En revanche, dans son essence, l’islam a l’immense difficulté de séparer les deux domaines. Quand les musulmans tiennent les commandes, ils soumettent les autres : c’est le cas en Arabie saoudite, en Afghanistan, en Libye, au Soudan. Seuls les États se voulant laïques admettent les religions différentes : c’était le cas de l’Irak de Saddam Hussein.

    La laïcité est le moyen de faire respecter la loi commune par toutes les religions. Certains s’y plient naturellement. Ce n’est pas le cas de l’islam, qui devra sans doute être rappelé à l’ordre. Par exemple, en ne favorisant pas comme on le fait actuellement cette efflorescence extraordinaire de mosquées-cathédrales qui se veulent témoignages d’emprise.

    Je suis contre l’organisation d’une hiérarchie musulmane que la religion musulmane n’a pas elle-même sécrétée. Je suis pour la laïcité de l’État, qui n’a pas à encourager ni à combattre les religions. La loi de 1905 reste une bonne base pour la cohabitation pacifique des religions.

  • Manifestation de l’AGRIF

    Afin de protester contre l’incendie qui a endommagé l’église Saint-Antoine de Ginestière à Nice la semaine dernière, l’AGRIF appelle à une manifestation de riposte à la haine anti-chrétienne, en présence de Bernard Antony, jeudi 8 février à 18H30, Place du Palais de Justice dans le centre ville de Nice.

    L’AGRIF invite ses adhérents, sympathisants et amis à se joindre à ce rassemblement de l’identité française et chrétienne. Pour tous renseignements : agrif84@wanadoo.fr ou 06.09.40.45.75.

  • Jean-Paul Gaultier : l’AGRIF réagit

    Communiqué de Bernard Antony , président de l’AGRIF

     

    Le défilé de haute couture de Jean-Paul Gaultier ne tranche pas par son originalité.

    Il choisit, lui aussi, le conformisme du blasphème sachant que dans notre pays on peut exploiter encore, à fond et sans risque, le filon de la dérision anti-chrétienne.

    Il est beaucoup moins dangereux, en effet, de profaner les images les plus sacrées pour les catholiques que de produire des robes avec des versets du Coran, ce qui n’a pas été possible plus de 24 heures.

    Le plus triste est que des journaux comme Le Figaro Madame reproduisent ces petites ignominies que s’offrent sans doute avec délectation les « bobos » les plus friqués.

    L’AGRIF invite ses adhérents à ne jamais se lasser de protester contre ces offenses au sacré.

     

    Certains se demanderont pourquoi l’AGRIF ne porte pas plainte. C’est que malheureusement il n’y a pas ici matière à procès, en l’état des lois et surtout de la jurisprudence. Actuellement, les arrêts de cours d’appel donnant raison à l’AGRIF sont systématiquement cassés par la Cour de cassation, sans motif…

  • Eglise de Nice : l’AGRIF réagit

    Communiqué de la délégation de l’AGRIF des Alpes-Maritimes (délégué : Jacques Larmande).

    La délégation départementale de l’AGRIF condamne fermement l’incendie criminel qui a ravagé l’église Saint Antoine de Ginestière à Nice. Après l’incendie d’une église à Marseille fin 2006 et les profanations qui ont eu lieu dans plusieurs églises du Vaucluse ces dernières semaines, il faut bien  constater qu’un climat de haine et de violence anti-chrétienne s’installe en région PACA.

    L’AGRIF demande aux autorités policières et judiciaires de tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de cet acte criminel qui touche le cœur de la foi catholique et porte atteinte au patrimoine de tous les Niçois. Nous attendons des pouvoirs publics la même fermeté que lorsqu’il s’agit des lieux de culte d’autres religions qui sont visés.

    Comme elle vient de le faire, par la voix de son avocat Me Sylvain Naviaux, dans le cas de l’incendie volontaire d’une église à Marseille, l’AGRIF étudie la possibilité de se porter partie civile dans cette affaire, afin que les coupables soient condamnés comme il se doit.

  • Petit coup de gomme

    Le syndicat CFTC des journalistes s’appelait « syndicat chrétien des journalistes CFTC ». Il s’appelle dorénavant « syndicat des journalistes CFTC ».

  • Encore une église incendiée

    L’intérieur d’une église de Nice a été entièrement noirci, lundi, par un incendie. Les experts n’ont pas trouvé d’explication accidentelle. Il s’agit donc vraisemblablement d’un incendie criminel. Et antichrétien.