Quarante-sept tombes, dont celles de soldats du Commonwealth, ont été profanées dans la nuit de jeudi à vendredi à Oxelaëre (Nord). Des dessins obscènes, des croix gammées à l'envers et des inscriptions comme "skin" ou "hard core" ont été inscrits sur les tombes.
Les enquêteurs, nous disent les agences de presse, ne négligent aucune piste même si la connotation xénophobe n'est pas privilégiée en raison de la diversité des dégradations (sic). "Les caractères racistes ou antisémites de cette profanation ne sont pas clairement définis", a affirmé l'officier de la communication de la gendarmerie. "Les dégradations sont anarchiques. Cet acte tient autant du vandalisme que de la profanation."
Ce négationnisme est semble-t-il devenu officiel, puisque les autorités l'expriment désormais à chaque profanation de cimetière chrétien : quand une profanation n'est pas « xénophobe, raciste ou antisémite », ce n'en est pas une...
En fait, seules les dégradations de tombes juives ou musulmanes sont désormais des profanations.
Et cela, ce n'est pas de la discrimination...
Religion - Page 41
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47 tombes profanées dans le Nord
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Lourdes, par Jessica Hausner
Le film Lourdes, de Jessica Hausner, a reçu à la Mostra de Venise, en septembre dernier, le prix du jury, le prix de l'union des athées, agnostiques, et rationalistes, et... le prix Signis (Association catholique mondiale pour la communication).
Vittorio Messori l'a vu, et il écrit notamment :
Je crois que l'UAAR, "Union des athées, agnostiques, rationalistes", a vu juste, en attribuant à ce film son prix satirique nommé Brian, d'après un film irrévérencieux sur Jésus. Ces athées organisés disent que l'oeuvre de Hausner pourra faire perdre la foi à "ceux qui ne sont pas encore arrivés à une vision désenchantée et sceptique". La franc-maçonnerie a également exprimé son appréciation.
Que dire, alors, du prix attribué par des gens de cinéma catholiques, réunis dans une association officiellement reconnue par le Saint-Siège? Que dire du diocèse de Milan, qui a décidé de parrainer l'oeuvre, la diffusant dans les paroisses?
Et il rappelle ce que lui avait dit Umberto Eco lorsque le film tiré de son livre Le nom de la rose avait obtenu des récompenses catholiques :
"Je me suis donné du mal pour faire un livre radicalement agnostique sinon athée, dans l'espoir de provoquer un débat enflammé. Et au contraire, non, ces prêtres m'acclament, et me comblent de prix. J'ai presque la nostalgie du bon vieux temps de la Sainte Inquisition. Ces durs dominicains étaient moins ennuyeux que le moine et le sacristain "adultes" qui, enthousiastes, acclament le mécréant."La critique de Vittorio Messori est à lire sur Benoît et moi.
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Des nouvelles parlementaires du crucifix
Suite au verdict de la Cour européenne des droits de l'homme sur les crucifix dans une école italienne, le parti catalan ERC avait lancé une initiative parlementaire pour une loi espagnole interdisant les crucifix. Il a reçu l'appui du parti socialiste espagnol et des Galiciens du BNG. L'initiative a été adoptée hier soir en commission parlementaire par 20 voix contre 16. Le ministre de l'Education, Angel Gabilondo, a déclaré aujourd'hui qu'il voyait "d'un bon œil que l'on demande à faire une loi".
En revanche, la Diète polonaise a voté à une très large majorité (357 contre 40 et 5 abstentions) une résolution par laquelle elle "exprime son inquiétude face aux décisions qui enfreignent la liberté de culte, au mépris des droits et des sentiments des croyants, et qui détruisent la paix sociale". Et elle demande aux parlements des pays membres du Conseil de l'Europe de mener "une réflexion commune sur les moyens de protéger la liberté de culte". -
Du nouveau sur le Saint Suaire
L'historienne Barbara Frale, qui travaille aux archives du Vatican, est une spécialiste des Templiers. Elle en est venue à s'intéresser au Linceul de Turin quand elle a conclu que la fameuse « idole » des Templiers était en fait le Saint Suaire (ce que je pense aussi depuis longtemps, mais c'est mieux quand c'est un historien qui le dit). Elle vient de publier un livre où elle expose qu'elle a découvert des inscriptions sur le Linceul.
On avait bien découvert des traces d'inscriptions, lors des études de 1978, mais ce n'était pas allé plus loin. En utilisant l'imagerie informatique, Barbara Frale a pu décrypter quelques mots en araméen, en grec et en latin, de ces inscriptions quasi invisibles parce qu'elles auraient été faites sur un papyrus posé sur le linceul (comme un certificat de décès, ou plutôt d'exécution), dont l'encre aurait par endroits traversé le support. Le type d'écriture évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle.
Elle a notamment déchiffré les mots grecs « (I)esou(s) Nnazarennos », « (T)iber(iou) », ainsi que « enlevé à la 9e heure » (également en grec).
Elle souligne qu'aucun chrétien du moyen âge n'aurait pu évoquer ainsi le Christ sans faire allusion à sa divinité (en mettant « Christ » ou « Fils de Dieu »).
« J'ai essayé d'être objective et de laisser les considérations religieuses de côté, dit-elle. J'ai étudié un document ancien qui certifie l'exécution d'un homme en un temps et un lieu spécifiques. »
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Un blasphème « artistique » parmi d’autres
Début d'un article du Nouvel Observateur sur un spectacle donné au Centre Pompidou, dans le cadre du Festival d'automne, par le Sud-Africain Steven Cohen, « blanc, juif et homosexuel » :
On découvre tout d'abord sur la scène une « installation » en forme de croix composée de fleurs artificielles, de petites lumières et de ces ignobles objets kitsch en faïence ou en porcelaine qui se vendent dans les bazars ou les magasins de souvenirs. Deux mannequins également, habillés de justaucorps agrémentés de jupes courtes, ornés comme des vêtements liturgiques ou surchargés comme des châsses baroques. Et des écrans dont le plus grand donne bientôt à voir des images du héros de la performance, Steven Cohen, vêtu d'un costume de ville, maquillé de façon magnifique, et juché sur d'étranges chaussures à talons vertigineux dont le support est constitué de deux crânes humains. Ainsi accoutré, Steven Cohen est filmé déambulant dans Wall Streeet devant des passants plutôt amusés. Plus tard, il apparaît en chair et en os, tutu noir, fesses à l'air, chaussé de lourdes bottes de scaphandriers avec lesquelles il va détruire, en les piétinant avec fracas, tous les éléments kitsch de la croix.
(via novopress)
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La déchristianisation de la mort et le besoin du rituel
Une dépêche de l'AFP :
Face au déclin des pratiques religieuses, les Français confrontés à la mort d'un proche ont de plus en plus recours aux cérémonies laïques et à leurs nouveaux rituels, réponse moderne à un besoin anthropologique fondamental. -
CHARLIE HEBDO : un nouveau pic d’ignominie anti-chrétienne !
Communiqué de l'AGRIF
Lors du procès en première instance de l'AGRIF contre CHARLIE HEBDO, l'avocat du journal avait plaidé pendant une heure en faisant le catalogue des ignominies que nous n'avions pas poursuivies.
D'une part, l'AGRIF n'a pas les moyens de tout poursuivre. D'autre part, elle ne veut et ne peut encombrer les tribunaux des provocations de CHARLIE HEBDO qui, pour être blasphématoires, ne tombent pas, même si on peut le déplorer, sous le coup de la jurisprudence. L'AGRIF entend poursuivre en revanche les sommets d'abomination de CHARLIE HEBDO qui sont autant d'incitation à la haine contre les Chrétiens.
Ainsi, dans sa livraison du 21 octobre 2009, Charlie HEBDO a commis trois dessins agressant odieusement les chrétiens dans leur ensemble sous prétexte d'enquêter sur l'OPUS DEI sur la base d'un mauvais scénario de Dan BROWN.
Le premier représente en une le Christ, les deux mains martyrisées sur le gibet de la croix, tenant deux valises pleines de billets et déclarant « c'est dur d'être financé par des cons ».
En page intérieure, un dessin représente la Cène où la consécration du pain et du vin en corps et sang de Jésus-Christ est transformée en distribution de billets de banque avec un sous-titre : « les voies financières de Dieu resteront impénétrables ».
Enfin, en dernière page, le Christ, reconnaissable à sa couronne d'épines, ouvre largement son slip débordant de billets de banque en déclarant : « le paradis fiscal, c'est ici ».
Ce n'est pas l'OPUS DEI, prétexte de l'article, qui est attaquée mais Jésus-Christ, présenté trois fois comme le fondateur d'une religion basée sur l'argent. C'est une odieuse provocation à la haine anti-chrétienne que l'AGRIF a chargé l'un de ses avocats de poursuivre. -
Evêque divorcée…
L'« évêquesse » (Bischöfin) luthérienne de Hanovre Margot Kässman a été élue présidente de l'Eglise évangélique en Allemagne (EKD), qui regroupe toutes les dénominations protestantes.
Margot Kässmann, 51 ans, est l'une des deux évêquesses allemandes. Elle est mère de quatre filles et divorcée.
Les luthériens qui refusent un tel scandale et croient au sacerdoce savent ce qu'il leur reste à faire. La TAC leur expliquera le chemin vers Rome.
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L’Europe des saints
L'Europe des saints
Le Caravage, Le Greco et Titien: ce ne sont que quelques-uns des artistes que les visiteurs pourront admirer à partir de jeudi à Rome dans une exposition qui retrace 2.000 ans d'histoire de l'Europe et de ses peuples à travers la représentation des saints dans l'art.
L'exposition, intitulée "Le pouvoir et la grâce" et promue conjointement par le gouvernement italien et le Vatican, réunit sous le thème de la sainteté des oeuvres d'autres artistes majeurs comme Van Eyck, Rubens, Grasset et Holbein pour illustrer les liens étroits entre le christianisme et les évolutions politiques et culturelles dans l'histoire du continent européen.
Ces chef-d'oeuvres seront exposés au musée national du Palazzo Venezia, en plein coeur de Rome.
A travers 80 oeuvres d'art provenant de grands musées de toute l'Europe (Le Louvre, la galerie Tretiakov, le Prado et les Offices de Florence), le visiteur parcourt en dix étapes, de l'époque des martyrs de l'empire romain jusqu'au XXe siècle en passant par les grands pèlerinages et l'histoire des ermites, 2.000 ans d'histoire chrétienne en Europe.
"C'est une exposition fascinante, qui fait naître une interrogation réelle sur notre histoire, mais aussi sur le présent", s'est félicité le ministre italien de la Culture Sandro Bondi, lors d'une conférence de presse mardi.
"Cette exposition est une occasion pour comprendre la grandeur de nos racines", a ajouté le ministre, qui s'est déclaré un "homme de foi".
L'exposition comporte, outre des tableaux, des sculptures, de précieux diadèmes, mais aussi des extraits de films.
L'exposition, visible jusqu'au 10 janvier, sera inaugurée mercredi par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi et le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone.
(AFP) -
Nouvelle attaque (débile) contre le Saint Suaire
« Un groupe de chercheurs italiens », nous apprend l'Associated Press, « est parvenu à reproduire le Suaire de Turin, considéré par de nombreux chrétiens comme le linceul du Christ. Ils en concluent que le linge a été fabriqué par l'homme au Moyen-Age. »
Le titre de la dépêche reste circonspect : « Un groupe de scientifiques italiens tente de détruire le mythe du Suaire de Turin ». Mais le texte est affirmatif :
« Les scientifiques sont parvenus à réaliser un suaire similaire avec les techniques disponibles au XIVe siècle, précise le comité italien pour la vérification des faits présentés comme paranormaux. Ils estiment donc que le prétendu Saint-Suaire est une supercherie. »
Luigi Garlaschelli, professeur de chimie à l'université de Pavie, « affirme dans le quotidien "La Repubblica" que les caractéristiques inexplicables du suaire, considérées jusqu'ici comme "non reproductibles par des moyens humains", ont très bien pu être "obtenues par l'emploi de matériaux bon marché et par un procédé assez simple". Son équipe a vieilli artificiellement un tissu teinté et tissé à la manière de l'original, en le passant au four et en le lavant à l'eau. Placé sur le visage d'un étudiant, ses traits ont été décalqués en appliquant de la couleur ocre. Le processus total n'a pris qu'une semaine. »
L'agence Reuters précise que Luigi Garlaschelli « a bénéficié pour son travail d'un financement venant d'une association d'athées et agnostiques, mais affirme que cela n'a eu aucune incidence sur ses conclusions ».
De toute façon c'est un gros nul, s'il met une semaine à le faire. Le 21 juin 2005, Paul-Eric Blanrue prouvait devant les journalistes, au Museum d'histoire naturelle, qu'on peut réaliser un faux Saint Suaire « en cinq minutes ». Cela faisait partie de la promotion du numéro de Science et Vie qui « prouvait » que le Linceul était un faux.
La technique est toujours la même, depuis John Nickell (1978) : on applique un linge mouillé sur un bas-relief ou sur un visage, on le sèche, on le tamponne avec de l'oxyde ferrique mélangé à de la gélatine.
Et le résultat... n'a rien à voir avec le Linceul : l'image du Linceul n'est pas de l'oxyde de fer, mais une altération du tissu, l'image obtenue par ce procédé est déformée en largeur, elle n'est pas tridimensionnelle (contrairement à ce que prétendent les faussaires, incapables, et pour cause, d'apporter la preuve de leur affirmation), et le tissu a des plis...
Et cela sans parler de tout le reste, comme le fait que les taches du Linceul n'ont pas de contours, alors que celles des faux ont des contours marqués.
Et en oubliant, par exemple, les traces des clous dans les poignets, et non dans les paumes, alors que personne ne savait au moyen âge, et bien plus tard, qu'on ne pouvait crucifier que de cette manière, comme en témoignent toutes les peintures.
Pour en savoir plus : Réponse à Science et Vie, l'image tridimensionnelle.
Addendum
Les faussaires italiens ont reproduit tout le côté face du Suaire. C'est pourquoi ils ont mis plus longtemps que les précédents. Cela dit, c'est le visage qui reste le plus intéressant. Pour comparer, il faut les voir en grand. Voici le vrai visage du Linceul, et la copie italienne (dans sa version finale retouchée...). La différence est saisissante : la présence et la noblesse du premier, le vide et la mollesse du second (sans parler de la finesse du modelé du premier, et de la grossièreté des nuances, ou plutôt de l'absence de nuances, du second - ce qui correspond au fait que l'image n'est pas tridimensionnelle).