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« Je suis catholique… »

« Je suis catholique et j'ai une vision de catholique sur ce sujet. »

La phrase est de Jean-Pierre Raffarin, à propos du projet de dénaturation du mariage.

Il est tellement inhabituel (et contraire à la religion laïciste de la République) d’entendre un tel propos chez une personnalité politique française qu’on ne peut que le remarquer.

D'autant qu'il y a beaucoup d'évêques qui ont... oublié de le dire.

Commentaires

  • Le problème reste le sens des mots.
    Quand on sait qu'un catholique sur deux ne croit pas en Dieu, que signifie "être catholique" ?
    Quel sens au mot "catholique" Raffarin se donne-t-il à lui même ? Et en a-t-il conscience ?
    On en arrive à un tel point de relativisme qu'on ne sait même plus à quoi on est relatif.
    Bref, presque sans caricaturer, on pourrait dire que cette phrase ne signifie absolument rien d'autre que le fait que Raffarin est en accord avec lui-même. On est content pour lui.

  • Vous oubliez de prendre en compte le fait que lorsqu'un personnage public, qui plus est un ancien Premier ministre, tient un tel propos, et sur un tel sujet, et en un tel moment, il apparaît comme un opposant à la pensée unique et au laïcisme du gouvernement. Ici, le fait de se dire catholique renvoie à quelque chose d'objectif: Oui, je suis du côté de ceux qui sont persécutés par le pouvoir parce qu'ils sont catholiques, et je suis moi-même catholique: le mariage est l'union devant Dieu d'un homme et d'une femme. Voilà ce que dit Raffarin. Voilà pourquoi cela mérite d'être remarqué.

  • Bravo Raffarin, d'autant plus qu'il avait la réputation d'être proche de la franc-maçonnerie.
    RH vous bottez en touche : Ce qui est catastrophique c'est qu' environ 85 évêques seulement sur 120 aient pris position et combien marcheront avec nous ?

  • Raffarin a la réputation d'être proche des francs-maçons car il use et abuse du mot humanisme. Mais il peut exister un humanisme chrétien et catholique, tout dépend du sens qu'on donne au mot. En tout cas, c'est une bonne surprise, car au final c'est une prise de position par laquelle on affirme être d'un certain côté qui en l’occurrence est le bon. C'est bien de se croire un bon catholique mais certains qui se croient tels ne le sont pas tellement plus ou mieux que certains qui se croient de médiocres catholiques. Difficile à juger. En tout cas, dans le climat actuel, plutôt sympathique.

  • Bonsoir,

    "Vous les reconnaîtrez à leurs actes!"
    Maranatha!
    Merci!
    JFL

  • On raconte qu'un visiteur apostolique fut désigné pour enquêter sur une religieuse qui se faisait remarquer par sa vertu. Il arrive donc au couvent. Il sonne et se présente "- Je viens pour la sainte." et la religieuse qui lui répond "C'est moi !". Le visiteur considère alors sa mission comme terminée, car en se présentant comme une sainte la religieuse démontrait que sa vertu était très imparfaite et qu'elle n'avait rien compris. Se non è vero e ben trovato. (Cette histoire est probablement une blague).

    Il n'y a pas de bons catholiques, il n'y a que de mauvais catholiques. Un catholique est toujours en-dessous de l'idéal spirituel et moral de la doctrine catholique. Nous sommes pécheurs, mais des fils adoptifs de Dieu, c'est notre consolation.

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