Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 47

  • Ni demain ?

    (…) il n'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Comme l'a dit la Commission européenne des droits de l'homme de Strasbourg, « ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d'une inaptitude physique à procréer puissent se marier ».

    Le propos est d’Elisabeth Guigou, le 9 octobre 1998, à l’Assemblée nationale. Il est très significatif de la façon dont on impose peu à peu dans la loi la décadence morale et la désintégration sociale.

    Car ce qui importe, ce sont les points de suspension entre les parenthèses. Autrement dit le début de la phrase :

    « Le pacs est radicalement différent du mariage parce que ».

    En effet il s’agit du débat sur la proposition de loi instituant le pacs. Elisabeth Guigou est alors ministre de la Justice du gouvernement… Jospin.

    Il faut faire passer le pacs, pour faire plaisir aux homosexuels de gauche ; mais pour le faire passer, il faut absolument montrer qu’il n'est pas du tout de même nature que le mariage. C’est pourquoi, juste avant, Elisabeth Guigou soulignait que le mariage est un acte solennel en mairie, alors que l’officier d’état civil n’a aucun rôle dans le pacs.

    Malgré toutes ces simagrées, il était évident que le pacs était la première étape vers le « mariage » homosexuel. De fait on voit depuis quelques années les pacs célébrés en mairie (notamment à Nantes, sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault).

    Et l’on n’a pas entendu Elisbeth Guigou, député de Seine-Saint-Denis, déclarer que, conformément à ce qu’elle disait comme garde des Sceaux, elle voterait contre le « mariage » homosexuel…

  • Les petits jeux des gauchos riches

    Quand j’ai vu la une de Libération « Casse-toi riche con » avec la photo de Bernard Arnault, je me suis dit : ou bien ils sont suicidaires (puisqu’ils ne vivent que grâce au gros capital), ou bien il s’agit d’un « private joke » entre nantis.

    Or voilà que Edouard de Rothschild, principal actionnaire de Libération, trouvait que « c’était une très belle opération marketing ». Il n’hésitait pas à remarquer que si le patron de LVMH demandait la nationalité belge, lui aussi avait la double natjonalité, française et israélienne, mais ça n’a rien à voir : ce n’est pas pour échapper au fisc, c’est pour « pratiquer les sports équestres à haut niveau ». Sic.

    On pouvait aussi y voir un épisode de la guerre entre Bernard Arnault et François Pinault, avec le lendemain, comme une nouvelle provocation, le titre « Bernard reviens on annule tout », à côté d’une grande publicité Yves Saint Laurent (propriété du groupe Pinault). Mais il paraît que c’est une coïncidence.

    Et selon L’Express, Libération aurait aussitôt perdu 500.000 euros de publicité. Edouard de Rothschild va peut-être trouver un peu saumâtre la belle opération marketing…

  • Pourquoi il n’y a pas de délégation UMP à la Convention républicaine

    La réponse d’Axel Poniatowski, député UMP du Val d'Oise (dans Paris Match, via Le Salon Beige) :

    « Les valeurs de la droite américaine et de la droite française se sont considérablement éloignées depuis 15 ans. On a plus de relations avec les démocrates et les think tanks d’obédience démocrate. On l'occulte toujours, mais l’UMP se situe parfaitement en concordance avec le Parti démocrate. Et encore, on serait plutôt un peu plus à gauche. »

  • Juppé fait dans la dhimmitude extrémiste

    Alain Juppé sur France Inter :

    « Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire : ce sont les principes républicains » : le « principe de laïcité » qui « n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions ». « Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam. L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible. »

    Autrement dit, l’identité française, cela consiste notamment, et surtout, à dire du bien de l’islam…

    (En effet, le principe de laïcité, ce n'est pas la guerre "aux religions". C'est la guerre à la religion catholique. Comme l'islam.)

  • Couleuvres vertes

    Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a affirmé hier que le nucléaire était « une filière d’avenir ». Face aux réactions, il en a remis une couche aujourd’hui, disant que ses propos n’étaient pas une « provocation », comme le disait Noël Mamère, mais des « paroles de bon sens », et que d’ailleurs « Areva est une des plus belles entreprises nucléaires au monde ».

    Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a donné raison à Arnaud Montebourg : « C'est une filière d'avenir, incontestablement. »

    En dehors de Noël Mamère, tous les chefs écolos, y compris la ministre Cécile Duflot, font profil bas…

  • Marie-Noëlle Lienemann insiste

    Marie-Noëlle Lienemann confirme qu’elle ne votera pas la ratification du traité du pacte budgétaire.

    Elle ajoute :

    « Je ne pense pas que je serai la seule… En tout cas on est très nombreux à ne pas vouloir l'approuver. »

  • La Morano ne s’arrange pas…

    Sur RTL, Nadine Morano, s’affirmant catholique, affirme aussi qu’elle rejette la proposition de prière du 15 août parce qu’elle est en faveur du “mariage” homosexuel et que « la Vierge Marie à laquelle je suis très attachée ne rejette aucun de ses enfants ». Sic. Et elle-même, la Morano, est « très attachée aux droits de tous les enfants », y compris « ceux qui sont élevés par des couples de même sexe ».

    Jusque-là, rien que le délire normal du politicien qui se dit catholique et dit le contraire de la morale catholique.

    Mais elle ajoute : « L'amour d'un père et d'une mère, évidemment, c'est ce qu'on souhaite tous. Simplement, c'est oublier que 85% des violences faites à l'enfant le sont dans des familles traditionnelles. »

    Combien d’auditeurs réfléchiront à l’imposture du propos ?

    Si 85% des violences faites à l'enfant le sont dans des familles traditionnelles, cela veut dire qu’il y a incroyablement plus de violences faites à l’enfant dans les soi-disant « familles homoparentales ». Car on estime qu’il y a moins de 1% des couples qui sont homosexuels, et parmi eux environ 10% qui ont des enfants… Cela fait donc 15% des violences ayant lieu dans le 0,1% de « familles homoparentales »…

    N.B. On ne trouve nulle part sur internet le chiffre donné par Nadine Morano. Le seul 85% que l’on trouve concerne les agresseurs sexuels d’enfants : ils sont connus de l’enfant dans 85% des cas (donc appartiennent très souvent à la famille).

  • « Je ne me sens pas le moral de ratifier ce traité tel quel. »

    Il s’agit du traité du pacte budgétaire, et le propos est de Marie-Noëlle Lienemann.

    Parce que François Hollande avait promis de renégocier le mauvais traité s’il était élu, et que celui qu’il donne à ratifier est strictement le même. S’il a bien obtenu un volet croissance, c’est dans un texte séparé qui n’est pas et ne peut pas être lié au traité ; et pour nombre d’élus de la gauche du PS, il aurait fallu soumettre le traité à référendum puisque la prétendue règle d’or est une perte de souveraineté.

    Marie-Noëlle Lienemann n’est donc pas la seule à ne pas se sentir le moral de ratifier le traité...

    Et l’on note que les deux hommes chargés de convaincre les parlementaires, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, étaient des opposants déclarés au projet de Constitution européenne, et ont voté non au traité de Lisbonne…

  • Ils n’ont toujours rien compris

    L’apparatchik Ian Brossat, membre du conseil national du PCF, se dit en plein accord avec Mélenchon dans le refus de voter la confiance au gouvernement Ayrault. Parce que le programme de Jean-Marc Ayrault, dit-il, « c'est de passer directement à 1983, la rigueur, en sautant 1981 et la relance ».

    Voilà un bel exemple d’aveuglement idéologique, qui nous montre que le marxisme-léninisme fait toujours des ravages. En 1983, François Mitterrand n’avait pas choisi la rigueur, il avait fait volte face en catastrophe en voyant que la politique socialo-communiste de « rupture avec le capitalisme » était en train de plonger la France dans la faillite. Et Ian Brossat continue d’appeler cela la « relance »…

  • Le droit de vote des étrangers: plus tard…

    Dans L'Express, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, constate que le gouvernement ne dispose pas d’une majorité des trois cinquièmes au Parlement pour inscrire dans la Constitution le droit de vote des étrangers. Il faudra donc un référendum. Mais… « le référendum doit arriver à un moment de maturité, pour que le oui ait une chance sérieuse de l'emporter »…