Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 48

  • L’Eglise masochiste

    La dernière attaque en date contre les jours fériés catholiques vient de l’association des directeurs de ressources humaines : elle propose de permettre aux salariés de remplacer trois jours fériés chrétiens par d’autres, à leur guise. Il s’agit de l’Ascension, du lundi de Pentecôte et de l’Assomption.

    Le ministre socialiste Michel Sapin, membre du Grande Orient de France, a recommandé la « prudence »...

    Mais Mgr Podvin, porte-parole de la conférence des évêques de France, donc au nom de tous les évêques de France, a manifesté son accord :

    « La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources de paix de la société. »

    Sic.

    Il est vrai que c’est l’Eglise qui par son entreprise de destruction intitulée « réforme » liturgique a supprimé le lundi de Pentecôte (qui est donc une survivance anachronique dans le calendrier de la République). Et l’Eglise de France a oublié, en tout cas dans la pratique (le site de la CEF n’en dit pas un mot), que Marie est la patronne principale de la France au titre de son Assomption. De ce fait il n’y a guère de raison que cette fête soit fériée. Reste donc à supprimer l’Ascension, à laquelle une bonne partie du clergé ne croit plus…

    Et cela laissera enfin des jours disponibles pour la célébration de fêtes de la « diversité » chère aux évêques, c’est-à-dire de l’islam.

  • « On n’est pas des réacs »

    Réponse de Rachida Dati, ce matin, à la question qui lui était posée sur Europe 1 : « Est-ce que l’UMP doit évoluer » sur la question du “mariage” homosexuel :

    « Que les couples homosexuels aient les mêmes droits que les couples hétérosexuels, cela paraît tout à fait normal et légitime, c'est même une évidence aujourd'hui. (…) On n'a jamais dit non. Il ne faut pas nous prendre pour des réacs. On ne vit pas hors-sol. On voit bien l'évolution de la société. »

    Il fut un temps où l’UMP (qui était le RPR) bataillait contre le pacs. Mais ça c’était avant. Au moyen âge.

  • Eh bien voilà

    Puisque la droite qui est toujours la plus bête du monde voulait perdre (parce que le quinquennat a été voulu par Chirac pour que la majorité de l’Assemblée corresponde à la couleur du président), eh bien elle a perdu. Et, puisque le défaitisme ne pardonne pas, elle a perdu grave…

    Au fait non, la gauche ne dispose pas de tous les pouvoirs pour gouverner, comme on l’entend dire partout. Elle dispose des pouvoirs que lui concède Bruxelles, et qui sont très limités. Cette assemblée, comme les autres, inscrira dans la loi française les directives de Bruxelles, ce qui représente les trois quarts de son activité. Pour le reste, eh bien le budget est désormais étroitement contrôlé par Bruxelles (ce qui empêchera Hollande de mettre la France en quasi faillite comme l’avait fait Mitterrand en 1982). Restent les « questions de société » : on aura donc  l’année prochaine le « mariage » des paires et le meurtre des malades. Mais peut-être pas le droit de vote des étrangers puisqu’il faut une majorité des trois cinquièmes pour modifier la Constitution et que la gauche ne pourra sans doute pas la réunir sur ce sujet (si du moins l’opposition s’oppose, ce qui n’est pas assuré).

    On continue dans la décadence. Avec sans doute un coup d’accélérateur. Un jour on arrivera au fond. De la barbarie.

    Quand même il y a un vrai gag. Ségolène était assurée d’avoir la présidence de l’Assemblée nationale, qu’elle convoitait à haute voix et avec passion. Plouf : quand son rival a annoncé qu’il se maintenait, il était clair que c’était raté. Colossale jubilation de Jack Lang qui convoitait également le perchoir mais s'était vu méchamment doublé par la Ségolène. Et Manuel Valls, allant soutenir Jack Lang entre les deux tours, de le voir déjà président de l’Assemblée. Et plouf : Jack Lang a été battu…

  • C’est bien dit

    « Pour le second tour Le Parti de la France appelle à ne pas apporter une seule voix à la coalition rose/rouge/verte et recommande, le cas échéant, de faire barrage à la gauche en votant pour les candidats qui expriment clairement leur adhésion à la promotion de notre identité nationale, européenne et chrétienne, à la défense des valeurs morales et familiales de notre civilisation, à la préservation du libre choix de l’école ainsi qu’à la défense de notre souveraineté nationale et qui refusent le droit de vote des étrangers aux élections municipales. »

  • LE SCANDALE HOLLANDE

    François Hollande soutient ouvertement et publiquement Ségolène Royal pour le second tour des législatives.

    1339488515.jpg

     

    "Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui."

    François Hollande n’est donc pas le président de tous les Français. Il est un président partisan.

    L’UMP devrait hurler à la démission. Mais l’UMP fait le mort.

    Le gag est que Valérie Trierweiler, la nouvelle concubine, soutient publiquement Olivier Falorni contre l’ancienne concubine…

    Trierweiler.jpg

     

  • Pour le second tour

    Les instituts de sondage nous promettent une majorité absolue pour la gauche.

    Quand je vois ce qui s’est passé chez moi je veux bien le croire. En 1997, mon député UMP avait été élu au premier tour, pour la troisième fois. Cette fois-ci, il n’obtient que 36,27% des voix, et si l’on ajoute l’ensemble des voix recueillies par les autres candidats de droite, y compris le FN, il n’arrive qu’à 48%...

    La seule chance de faire mentir les pronostics est que les abstentionnistes aillent voter pour la droite. Mais les chefs de l’UMP n’ont vraiment rien fait jusqu’ici qui puisse inciter les gens à aller voter pour leur parti. Ils font comme si c’était normal qu’ils perdent les législatives puisque Sarkozy a perdu la présidentielle. De fait c’est une attitude chiraquienne, puisque c’est Chirac qui avait institué le quinquennat, afin que les citoyens donnent une majorité au président…

    Et les Français avaient voté à 73% pour le quinquennat…

    A propos, en allant voter pour tenter de sauver mon député sortant, je n’oublierai pas que c’est cette droite-là, et non la gauche, qui a légalisé l’avortement…

  • Les perles du premier tour

    D’abord Mélenchon, bien sûr, auquel les électeurs d’Hénin-Beaumont ont fermé le clapet : il est arrivé troisième, et avec moins de 12,5% des inscrits : il ne peut même pas jouer la scène généreuse du désistement républicain…

    Et puis, juste après (mais là ce n’est pas fini), Ségolène Royal, talonnée par le PS dissident mais candidat socialiste du cru, Olivier Falorni, face à la parachutée, tandis que l’UMP est éliminé. Et, malgré les appels éplorés ou menaçants de tout l’état major du PS, Olivier Falorni se maintient. Et sera sans doute élu. Et Ségolène qui se voyait déjà à la présidence de l’Assemblée nationale va recevoir une nouvelle claque, bien retentissante.

    Et encore Rama Yade, insupportable petite donneuse de leçons qui n’a pas les moyens de ses ambitions mais a réussi grâce à son joli minois et à son culot à se faire nommer vice-présidente de ce qui reste du parti radical… et qui est éliminée avec 14% des voix.

    On constate aussi la chute de Christian Vanneste. Je l’ai connu député UMP triomphant qui méprisait le FN dont il savait capter les voix (bien avant Sarkozy), élu et réélu au premier tour… Le voilà en quatrième position… derrière le FN…

    Et ce scrutin est une nouvelle illustration de la décadence de la démocratie : le taux d’abstention (42,77%) est un nouveau record. Et il monte à 66% chez les jeunes.

  • L’urgence

    Aux législatives, comme les trois quarts des lois viennent de Bruxelles, et comme le budget est désormais sous le contrôle étroit de Bruxelles, l’urgence est de tenter de retarder premièrement la légalisation de l’euthanasie, deuxièmement du « mariage » des paires sexuelles et de l’adoption, avec tout ce qui va avec comme piétinement de la loi naturelle et dictature de l’idéologie de la culture de mort, et aussi d’empêcher une éventuelle attaque contre l’école libre.

    Dans un pays normal, on n’aurait que l’embarras du choix et il faudrait se prononcer sur un autre critère. Mais, dans la France de 2012, il y a des circonscriptions disputées par une dizaine ou une douzaine de candidats dont pas un seul ne s’engage sur ces points là, ni même sur l’un d’eux.

    Je vais devoir voter pour l’unique candidat qui dans sa profession de foi dit ceci : « La société a perdu ses repères, revenons à des valeurs basées sur la loi naturelle, comme la famille, cellule de base de toute société et premier vecteur de l’éducation des enfants. »

    C’est un minimal minimum… mais je n’ai rien d’autre en stock. En fait, ce candidat a également écrit au Salon Beige pour dire qu’il était contre l’euthanasie et le mariage homosexuel. Mais il aurait mieux valu l’affirmer dans sa… « profession de foi ». Par exemple à la place de l’une ou l’autre phrase sur « l’humanisme ». Finalement je vais voter pour lui parce que je le vois à la messe tous les dimanches…

    Quant à la profession de foi des candidats du Front national (ceux qui ont le texte fourni par le parti et qui sont l’immense majorité), on peut constater qu’elle ne fait pas la moindre allusion à la défense de la vie ou de la famille, et que le couplet sur l’école concerne l’école laïque. Je suis épaté que des catholiques continuent de voter FN. En outre, dans ma circonscription, c’est un véritable gag. La candidate parle difficilement le français, avec un très fort accent allemand, à tel point qu’à côté d’elle Eva Joly est un modèle d’élocution française. Et quand on entend parler de « brévérance nationale », on s’inquiète un peu quand même…

  • François Bayrou est pour l’euthanasie et le mariage homosexuel

    Et il est pressé : à chacune de ses interventions, il se prononce contre la cohabitation. Et de façon de plus en plus dramatique. S’il y a « une majorité de l'Assemblée nationale en guerre avec le président de la République, (…) ce sera le chaos », a-t-il dit ce matin.

    Les socialos ou le chaos…

    (Dans le titre, j’aurais pu ajouter : et pour le laïcisme, mais cela, on le savait déjà. Et s'il est pour la retraite à 60 ans, qu'il la prenne...)


  • La parité aux législatives

    Jean-François Copé dit que si l’UMP ne respecte pas la parité pour les législatives, c’est parce que, « dans la période qui est la nôtre, il nous faut absolument avoir le maximum de députés et que cela passe par le poids, l'ancrage local de beaucoup d'entre nous ».

    Car il est évident qu’en d’autres périodes l’UMP ne cherche pas du tout à avoir un maximum de députés et se moque totalement de l’ancrage local de ses élus…

    C’est tellement évident qu’en 2007 l’UMP avait présenté moins de femmes que cette fois-ci…

    « Ce n'est pas de gaieté de cœur. Je pense que cette loi est bonne », ajoute Copé.

    Une loi inapplicable est évidemment une mauvaise loi. Surtout quand elle est raciste. Car le sexisme est un racisme, et c’est du sexisme que d’obliger des femmes à se présenter aux élections. Surtout quand c’est pour les présenter dans les circonscriptions où elles sont sûres de perdre (afin de réserver aux hommes « ancrés » les circonscriptions gagnables).

    En outre c’est une loi injuste. Car les "petits" partis (ou plus précisément les partis pauvres parce que non représentés au Parlement), incapables de payer la forte amende prévue pour le non-respect de la parité, sont financièrement obligés de la respecter, ce qui n’est pas le cas des gros partis.