Le ministricule Darmanin qui s’improvise dictateur demande aux préfets d’interdire toutes les manifestations s’il y a un risque que « des slogans ou des propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (…) soient exprimés ». Parmi les exemples qu’il donne : « l’amalgame entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance ».
L’un des « principes » de la République est donc désormais le déni de la réalité. Il est interdit de manifester si l’on constate l’évidence du lien entre l’immigration et la délinquance, entre l’immigration et l’islamisme. En fait ce n’est plus du simple déni. Cela relève de la maladie mentale. Ou de la tyrannie à l’état pur, fondée sur l’arbitraire du pouvoir et l'idéologie antinationale.
Dans la foulée, une sous-ministricule du nom de Sonia Backès annonce à l’Assemblée nationale qu’« une manifestation en hommage à Jeanne d’Arc, à Opéra, portée par des groupuscules d’ultradroite, sera interdite par la préfecture de police ». Parce que Jeanne d’Arc est donc désormais contraire à la « cohésion nationale »…
Et c’est la sous-ministricule qui décide de ce que le préfet de police doit faire, sans motif, sans tenir compte de l’état de droit.
Il s’agit semble-t-il du cortège traditionnel de Jeanne d’Arc, organisé chaque deuxième dimanche de mai par l’Action française depuis 1909, et plus encore à partir de 1920, l’année où la République française a institué en ce dimanche une fête nationale de Jeanne d’Arc (béatifiée en 1909, canonisée en 1920).
En bref, la République macronique interdit de célébrer une fête nationale… C’est une première. Et c’est un signe clair que nous ne sommes plus en république.
Commentaires
Ubufrance ?
Moussa Darmanin, le Belphégor des clubs à partouzes.
...restés ouverts, rappelons-le, pendant le confinement...
A Stavrolus, Je me souviens bien de ce détail. Je ne comprendrais jamais, comment un type pareil a pu être maintenu et même reconduit à son poste.
Reste à voir ce que l'autorité judiciaire décidera par la voie des instances administratives, à condition que les organisateurs de manifestations ne renoncent pas devant les seuls moulinets du sinistre de l'intérieur, mais déposent des recours en référé-liberté en cas d'interdiction. C'est une bataille d'attrition judiciaire qu'ils veulent mener, en épuisant les gens à perdre leur temps devant les tribunaux.
Le 8 mai à Lyon le tribunal administratif a débouté la CGT de son référé-liberté. Mais ensuite il y a le jugement de fond.... plusieurs mois après ce qui n'a plus d'intérêt. Les dictatures ne sont pas pour l'indépendance des pouvoirs. Elles sont pour l'abus de pouvoir et les derniers gouvernements en France sont champions de l'abus de pouvoir systématique. Tout l'appareil de l'Etat est au service du mensonge et de la manipulation. Son pouvoir de nuisance est impressionant.
Et puis si c'est aussi efficace que les expulsions de clandestins, ou la lutte contre les rodéos urbains... deux grands chevaux de bataille (médiatique) du même sinistre.