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Naufrage diplomatique

Ce n’est pas nouveau, mais ça s’aggrave, comme tout le reste. Avec aujourd’hui le petit gay d’Orsay à la manœuvre, la diplomatie française passe un nouveau seuil dans l’ubuisme.

Chacun souligne que le petit gay d’Orsay, censé représenter la France à l’étranger, est incapable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français. Mais hier il a fait encore plus fort, et cela ouvre d’abyssales perspectives pour la suite de la politique étrangère de la France. Il a dit, à l’Assemblée nationale, papier en main, que la politique de la France concernant Gaza consistait à « permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ».

Terrible lapsus. Tellement absurde que je n’arrive même pas à restituer ce qui était écrit sur son papier. Car il ne s’est pas repris, encore moins excusé, comme si c’était bien ce qu’il voulait dire. (La phrase complète est : « Le président de la République a toujours tenu une position d’équilibre, je vous la rappelle : condamner le terrorisme ; œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ; rétablir un horizon politique pour avancer vers deux États. »)

Cela dit, l’essentiel de sa déclaration est ailleurs : dans l’affirmation implicite que la France n’acceptera pas le verdict de la Cour internationale de justice (la plus haute juridiction de l’ONU, dont la France est un membre éminent…) si elle condamne Israël pour génocide :

« Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques. C’est notre position constante, nous l’avons dit quand la Russie a utilisé ce justificatif pour justifier l’injustifiable : sa guerre en Ukraine. »

Il est évident que le petit gay d’Orsay ne sait rien, mais on aurait pu lui dire que cela ne fait pas un an que l’Assemblée nationale française à dominante macronienne a reconnu l’Holodomor comme « génocide », ce qui était bien évidemment « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » dans le contexte de la propagande antirusse, et que l’année précédente elle avait reconnu comme « génocide » la politique chinoise vis-à-vis des Ouïgours, ce qui était tellement « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme avait rejeté cette accusation. Bref, la « position constante » de la France est d’« exploiter la notion de génocide à des fins politiques ».

Il est très improbable que la Cour internationale de justice condamne Israël pour génocide. Mais si par hasard cela arrive, il sera intéressant de voir comment Macron (et non son petit gay d’Orsay qui n’est qu’un mauvais perroquet) se mettra au ban des Nations Unies… ou mangera son chapeau et fera une fois de plus mentir la voix de la France.

Commentaires

  • Je serais moins pessimiste sur l'issue du jugement que rendra la Cour internationale de Justice. Ce n'est pas une Nième Cour pénale internationale appelée à juger des personnes ; dans ces cas, les jugements partisans ne font jamais défaut. Songeons à lex-Yougoslavie, le TPIR à Arusha pour le Ruanda,....Dans chaque cas, certains furent recherchés, déférés, condamnés, même innocents de crimes qu'on leur imputaient et d'autres ne furent jamais inquiétés.
    À la CIJ, il s'agit d'un rapport de forces entre États et il est à souhaiter qu'une justice soit rendue. Cela mettrait en lumière, aux yeux du monde, la duplicité, la bassesse, le mensonges du monde anglo-saxon : USA, Royaume-Uni, d'Israël ainsi que de l'UE. Ce serait un gage ultérieur de paix pour un Temps. Pour un Temps, les êtres humains étant ce qu'ils sont....
    Dans le cas contraire, je craindrais une confrontation majeure...pas sûr, hélas, que certains ne l'appellent de tous leurs vœux et fassent tout pour que le monde y succombe !

  • Quand on cherche un article où il est question de l'épuration ethnique en cours, on en trouve un. Merci à Dalencourt.
    Je dois relater une expérience, "propter metum Judaeorum". Je comprends négativement cette Béatitude où il est question d'avoir faim et soif de la justice. Je la comprends parce qu'elle m'empêche de dormir : elle suscite en moi angoisse et colère. Angoisse parce que je me sens coupable, comme enseignant, d'une certaine lâcheté. J'essaye un peu d'évoquer le sort des Palestiniens, mais ça reste quand même très allusif, indirect, couard, "propter metum Judaeorum".
    Pour la colère, j'ai cette collègue, semi-directrice, odieuse qui nous impose ceci :
    sortie théâtre pour les 3e : « Ces mots pour sépulture », encore un tapis de mensonges sur la prétendue « shoah ». Ça ne lui suffit pas, dans le contexte. Elle nous écrit encore :
    « Bonjour,
    Nous vous informons de la sortie au cinéma ce mercredi 31 janvier du film qui a reçu le Grand Prix au dernier Festival de Cannes, LA ZONE D’INTERÊT.
    Le film de Jonathan Glazer est nommé aux Oscars dans la catégorie "Meilleur film", "Meilleur réalisateur".
    La Zone d'intérêt nous amène au bas des murs du camp d’extermination d’Auschwitz, au moment de l’application de la Solution finale, alors que le commandant du camp Rudolf Höss et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille, dans leur maison avec jardin. ''Un film glaçant à l’impact vertigineux'' Le Figaro - ''Une œuvre d’une grande puissance '' Le Monde - ''Jamais la Shoah n'a été évoquée avec une telle pudeur", France Info. Ci-cela (sic) vous intéresse d'emmener une de vos classes. N'hésitez pas à revenir vers moi. »
    La colère m'empêche de dormir, elle ne me justifie pas de n'avoir pas encore trouvé la réplique railleuse à balancer dans les gencives de cette malfaisante et puissante connasse.
    "Propter metum Judaeorum"
    Je sais que l'enfer est rempli d'imbéciles, ça ne fait aucun doute dans mon esprit, mais ça ne me console pas, car le deuxième gros sous-ensemble, quelque impressionnante soit son intersection avec le premier, est celui des lâches.

  • Trouvé ! Je viens de lui envoyer ça :
    "Je sais que l'enfer est rempli d'imbéciles, ça ne fait aucun doute dans mon esprit, mais ça ne me console pas, car le deuxième gros sous-ensemble, quelque impressionnante soit son intersection avec le premier, est celui des lâches."
    Elle est tellement con... Aura-t-elle compris ? Je pense plutôt que tel un clébard qui a reçu un grand coup de pied dans l'arrière-train, elle envisagera d'arrêter de me faire chier pour un temps.

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