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Politique française - Page 24

  • Leur « culture »

    Arnaud Montebourg s’est engagé s’il est élu à augmenter de 500 millions d’euros par an le budget de la culture, pour « lutter contre les déserts culturels », et il veut créer une « agence nationale de l'éducation artistique et culturelle », sous l'autorité des ministères de la Culture et de l'Education nationale.

    Impossible de savoir de quoi parle Montebourg quand il évoque la culture. Mais ce n’est pas gênant : il suffit de voir qui est à ses côtés dans cette annonce : sa concubine Aurélie Filippetti, qui fut brièvement ministre de la Culture, mais assez longtemps pour nommer directeur du « centre dramatique national » de Montpellier Rodrigo Garcia, l’auteur de l’ignoble et blasphématoire Golgota Picnic.

    Il suffit de se reporter à ce que disait Aurélie Filippetti en 2013, par exemple ici, pour voir que le discours de Montebourg est celui de sa compagne.

    De même, si dans cette grande interview on retrouve ce qu’annonce aujourd’hui Montebourg, on n’y trouve rien qui nous indique ce qu’est la culture pour ces gens-là. C’est un discours purement technocratique. Un exemple parmi tant d’autres : « Sur une politique comme l’éducation artistique et culturelle, l’enjeu est la capacité à articuler de façon transversale l’action au sein des DRAC dans le cadre d’une stratégie territoriale. »

  • Le Marocain

    Il y avait déjà trois Marocaines qui avaient un maroquin dans le gouvernement socialiste de la France. Depuis samedi il y a un Marocain, qui n’a pas de maroquin, mais qui est depuis samedi dernier le porte-parole du parti socialiste. Français. Mais bien sûr Karim Bouamrane est français. Aussi.

  • La comédie parlementaire

    Ce fut le titre d’une grande chronique hebdomadaire du très regretté Georges-Paul Wagner dans Présent. C’est le titre qui m’est venu à l’esprit en lisant l’extrait d’un article du Point cité par le Salon Beige à propos du vote final du budget 2017 à l’Assemblée nationale.

    C’était vendredi soir, et si l’on comprend bien il y avait très peu de députés en séance. Pour le vote final du budget de la nation…

    Tout à coup arrivent 11 députés de l’opposition. S’ils votent, le budget est rejeté. Mais ils ne sont pas là pour voter contre le budget. Ils viennent seulement, à la demande de Valérie Pécresse, pour voter contre un amendement qui priverait la région de la recette d’une taxe.

    L’amendement rejeté, le ministre du Budget, paniqué, demande à Valérie Pécresse : « Vous allez partir maintenant ? ». Et les 11 s’en vont. Et le budget est voté.

    Ainsi va la démocratie. J’ai une idée pour faire des économies : il devrait y avoir trois députés, deux de la majorité et un de l’opposition. Ça éviterait aux ministres d’avoir des sueurs froides, et ça éviterait surtout cette honte de voir les lois votées par moins de 10% des députés parce que l’opposition complice ne s’oppose pas.

  • Des maires et le mariage

    Trente maires de France du Collectif pour l’enfance, qui ne veulent pas marier des personnes de même sexe, vont déposer vendredi un recours devant le comité des droits de l’homme de l’ONU.

    Cette procédure vise à « faire constater l'atteinte à la liberté de conscience des élus », quand la déclaration universelle des droits de l'Homme garantit ce droit pour tout individu, explique Me Claire de la Hougue.

    Une procédure, portée par 146 élus, est déjà en cours devant la Cour européenne des droits de l’homme.

  • L’entrave numérique vue d’Italie

    Le député italien Gian Luigi Gigli, professeur de neurologie et président du Mouvement pour la Vie, s’en prend de façon virulente, dans une tribune publiée par l’Avvenire, à la proposition de loi française sur le « délit d’entrave numérique » à l’avortement.

    Pour permettre aux Italiens de « comprendre la portée de cette loi liberticide qui met en cause les fondements mêmes de l'État libéral, et en particulier la liberté d’expression », il explique :

    Si une loi semblable passait en Italie, nous devrions fermer ‘SOS Vie’, la structure ouverte 24 sur 24, 365 jours par an, qui écoute les femmes en difficulté à travers un numéro vert et sur Internet ». Mais surtout, ajoute-t-il, « les 12 000 bébés nés grâce aux options proposées par le ‘Mouvement pour la Vie‘ ne seraient jamais nés ». Par ailleurs, « nous devrions aussi fermer les 350 autres ‘Centres d’Aide à la Vie’ qui travaillent sur le territoire national, puisque les encouragements incitant à garder le bébé pourraient être qualifiés de pression psychologique et moral.

    Gian Luigi Gigli constate ainsi qu’en France, « la voix de quiconque » ayant « une vision différente de celle de l’Etat » est « réduite au silence », ainsi que « celle de quiconque proposerait une alternative à l’avortement aux femmes enceintes en difficulté ». Il assure que cette proposition de loi crée « un précédent dangereux, et pour la liberté d’internet, et pour la liberté de conscience » : « Il est clair que les principes démocratiques sont réduits à la pensée unique d'un Etat totalitaire ».

    Enfin, Gian Luigi Gigli dénonce « l’humiliation » faite aux femmes : « En plus de la liberté démocratique, la liberté même des femmes qui comptent avorter est humiliée, puisque l’accès aux informations est la base d’un choix pleinement libre et éclairé. En effet, en vertu de la nouvelle proposition de loi, on souhaite interdire aux femmes désirant s’informer sur l’Ivg l'accès à toute information autre que celle compatible avec le relativisme moral de l'Etat laïque, imitant ainsi la désinformation de l’époque soviétique. »

    Et de conclure : « Si nous ne voulons pas que, tôt ou tard, cette graine prenne racine en Italie, il est temps que la protestation de ceux qui aiment la liberté se lève. »

    (Gènéthique)

  • Dhimmitude

    La Fondation de l’islam de France a tenu son premier conseil d’administration, à l’Assemblée nationale (sic, mais c'est normal pour la religion d'Etat), autour de son président Jean-Pierre Chevènement.

    Parmi les « membres qualifiés », l’inévitable et omniprésent Kamel Kabtane, la caution libérale Tahar Ben Jelloun, le président du CFCM (membre de droit).

    Parmi les membres fondateurs, la SNCF, Aéroports de Paris, la SNI (« premier bailleur de France »).

    Le million d’euros donné par Serge Dassault à la Fondation des œuvres de l’islam a été transféré à la nouvelle Fondation, vu que la première n’a jamais fonctionné. C’est ce qu’on souhaite à la nouvelle.

  • La loi liberticide

    Le Sénat a voté hier la proposition de loi visant à supprimer les sites internet qui osent conseiller aux femmes de ne pas avorter. Mais le texte adopté par les sénateurs est très différent du texte adopté par les députés… même si ça revient au même.

    Pour s’y retrouver, voici l’article L2223-2 du code de la santé publique, à savoir celui qui a inventé le délit d’entrave à IVG, 1. tel qu’il est actuellement, 2. tel qu’il a été modifié par les députés, 3. tel qu’il a été modifié par les sénateurs.

    1.

    Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 :

    - soit en perturbant de quelque manière que ce soit l'accès aux établissements mentionnés à l'article L. 2212-2, la libre circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ou les conditions de travail des personnels médicaux et non médicaux ;

    - soit en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements, des femmes venues y subir ou s'informer sur une interruption volontaire de grossesse ou de l'entourage de ces dernières.

    2.

    Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 par tout moyen, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne, des allégations, indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une interruption volontaire de grossesse.

    - soit en perturbant de quelque manière que ce soit l'accès aux établissements mentionnés à l'article L. 2212-2, la libre circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ou les conditions de travail des personnels médicaux et non médicaux ;

    - soit en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans ces établissements, des femmes venues y subir ou s'informer sur une interruption volontaire de grossesse ou de l'entourage de ces dernières.

    3.

    Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher de pratiquer ou de s'informer sur une interruption de grossesse ou les actes préalables prévus par les articles L. 2212-3 à L. 2212-8 :

    - soit en perturbant de quelque manière que ce soit l'accès aux établissements mentionnés à l'article L. 2212-2, la libre circulation des personnes à l'intérieur de ces établissements ou les conditions de travail des personnels médicaux et non médicaux ;

    – soit en exerçant, par tout moyen, des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur une interruption volontaire de grossesse, des personnels médicaux et non médicaux travaillant dans les établissements mentionnés au même article L. 2212-2, des femmes venues y subir une interruption volontaire de grossesse ou de l’entourage de ces dernières. 

    Le délit tel qu’il existe actuellement concerne uniquement les personnes qui perturbent l’accès aux avortoirs ou exercent des pressions à l’intérieur des avortoirs.

    L’extension votée par l’Assemblée nationale concerne « tout moyen », donc y compris à l’extérieur de l’avortoir, et on précise : notamment l’information sur internet (mais cela concerne « tout moyen », donc aussi les journaux, les livres, la télévision, la radio, les conversations, le... catéchisme...).

    L’extension votée par le Sénat se contente de l’expression « tout moyen » qui en effet englobe internet, mais ne souligne pas la menace spécifique contre les sites pro-vie que le gouvernement veut abattre.

    Le texte va devoir être de nouveau examiné, toujours « en urgence », par les députés…

  • Maintenant on sait

    Jean-François Daraud a annoncé qu’il sera candidat du FN aux prochaines élections législatives dans la circonscription de Carcassonne.

    Le Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France a aussitôt entamé la procédure visant à exclure le frère Daraud.

    Au moins les électeurs sauront que le candidat FN est (lui aussi) franc-maçon.

  • Encore un jour noir

    Le délit d’entrave numérique à l’avortement, permettant de supprimer les sites internet qui ne célèbrent pas le droit fondamental de tuer les enfants avant la naissance, a été adopté en première lecture, sans surprise, dans un hémicycle quasiment vide, à main levée.

    Il s’agit d’une « extension » du délit d’entrave à avortement, qui figurera donc dans le même article du code de santé publique, le même alinéa, celui où il est précisé que ce délit est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende…

    L’amendement visant à supprimer l’article unique de la loi a été rejeté par 35 voix contre 15. Car il y a encore 15 députés (sur 577 : 2,6%) qui osent se dresser contre la dictature de la culture de mort…

    On remarquera aussi que « la rapporteure » (sic), Catherine Coutelle, a pu se payer le luxe de rappeler :

    En décembre 1994, le président de la Conférence des Évêques, Mgr Duval, désapprouvait les commandos anti-IVG. En 1993, l’Assemblée nationale avait adopté, dans un relatif consensus, la loi Neiertz, instaurant le délit d’entrave à l’IVG. Le 21 décembre de la même année, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononçait des peines d’emprisonnement contre les membres d’un commando anti-IVG.

    Désormais on pourra mettre en prison ceux qui mettent sur internet un témoignage de femme ayant mal vécu son « IVG ». Car, a souligné « la rapporteure », c’est la même entrave que de s’enchaîner à la porte d’un avortoir, et c’est donc la même sanction.

    On remarquera enfin que le texte prend soin de préciser :

    « par tout moyen de communication au public, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne »

    Donc tous les médias sont concernés, même si dans un premier temps on va s’en prendre aux sites internet.

  • Macron géographe

    Dans le livre signé par Emmanuel Macron, on apprend que Villeurbanne est dans la région lilloise.

    Voilà ce que c’est de publier un livre sans même lire ce que les nègres – choisis pour leur infaillible compétence technocratique - ont écrit…