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Politique française - Page 27

  • La mosquée de Sarcelles

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    Une nouvelle grande mosquée va être construite à Sarcelles. Comme on le voit sur le dessin, elle s’appellera « Centre culturel musulman de Sarcelles »…

    La municipalité a déjà donné 150.000 euros. Pour la partie culturelle. Le maire François Pupponi déclare : « Maintenant, c’est à la communauté musulmane de trouver l’argent » pour que la mosquée soit construite.

    Mais puisqu’il s’agit d’un « centre culturel », la municipalité peut la financer intégralement sans déroger à la loi de 1905. Comme cela s’est déjà fait en divers endroits, et même à Paris avec l’« Institut des cultures d’islam », dont tout le rez-de-chaussée est une « salle de prière ».

  • Au service de l’islam

    Les socialistes se bousculent pour faire la promotion de l’islam, et j’avoue que je suis toujours étonné de voir des athées vanter une idéologie religieuse totalitaire. Il est vrai que, dans les trois mots que je viens d’écrire, si on enlève celui du milieu, il reste les deux qui caractérisent le socialisme.

    Un bel exemple, parmi tant d’autres, nous est donné par Elsa Di Méo, secrétaire nationale du PS et figure de la politique à Fréjus (où elle est « combattante », selon son compte Twitter). Elle a publié une lettre ouverte à Sarkozy, Juppé et Fillion, qu’elle ne craint pas de présenter comme son « J’accuse », mais oui.

    Il s’agit essentiellement de défendre les musulmans, dont les trois personnalités, accusées de « racisme », ont fait des « boucs émissaires ». Ces « j’accuse » culminent sans doute dans celui-ci :

    Je vous accuse de mener dans la presse et l'opinion publique une campagne abominable contre les musulmans de France pour égarer l'opinion et couvrir vos fautes.

    Diable… Je n’avais pas remarqué. Faut-il avoir une singulière passion pour les musulmans pour voir un Sarkozy, un Fillon, et plus encore un Juppé !, mener contre eux une « campagne abominable »…

    Peut-être aura-t-on un début d’explication si l’on sait que le mari d’Elsa Di Méo est Tarik Belkhodja, qui « a grandi à Alger jusqu’au début de la guerre civile (1992) », et qui est aujourd’hui aussi l’une des personnalités socialistes de Fréjus et du Var, et grand défenseur de la mosquée de Fréjus et des musulmans.

    Sur son compte Twitter, Tarik Belkhodja a répercuté par exemple ceci :

    Il y a autre chose à relever dans la lettre ouverte d’Elsa Di Méo :

    Je vous accuse de mettre à mal les racines historiques de la France : le pacte et les valeurs républicaines.

    Ainsi donc se perpétue ce négationnisme républicain : la France n’existe que depuis la Révolution. Et ici on peaufine le négationnisme : les « racines historiques » de la France sont le « pacte républicain » et les « valeurs républicaines » (en bon français on doit répéter l’épithète, à cause du genre, madame…). Mais une question me taraude, à laquelle personne ne répond : avant la République, avant que la France ait ses racines historiques, il y avait quoi ? La préhistoire ? Le big-bang ?

  • Une victoire de l’islam (sans surprise)

    Le Conseil d’Etat, qui a assimilé les principes de la dhimmitude comme toutes les institutions, a invalidé l’arrêté de Villeneuve-Loubet interdisant le burkini et annulé la décision du tribunal administratif de Nice qui donnait raison à la commune :

    L’arrêté litigieux a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle.

    L’affaire avait été portée devant le tribunal administratif de Nice, qui avait validé l’arrêté en jugeant que le burkini constituait une expression du fondamentalisme musulman.

    L’expression du fondamentalisme musulman est donc une liberté fondamentale.

    On attend que le Conseil d’Etat nous explique la différence entre le « fondamentalisme musulman », qu’il protège, et la « radicalisation » qu’il faut combattre.

    Bizarrement, il me semble qu’il ne le fera pas.

  • A propos du burqini

    Le débat à propos de l’interdiction du burqini sur les plages paraît absurde à beaucoup. D’abord aux libéraux conséquents avec leur idéologie aveugle, pour qui chacun se vêt et se dévêt comme il veut : il n’est pas plus extravagant d’être couvert de la tête aux pieds sur le littoral qu’y être nu comme un ver. Aux libéraux s’adjoignent éventuellement les cathos tradis (et pas forcément tradis), pour qui le burqini est plus décent que le bikini, n’est-ce pas. Et l’on doit ajouter les professionnels de la subversion, qui sont prêts à soutenir tout ce qui peut détruire le conformisme ou supposé tel.

    Face à cet alliage pour le moins hétéroclite, les adversaires du burqini sont incapables d’un discours cohérent et argumenté. Quand on leur demande la raison de leur opposition, nombreux sont ceux qui se donnent le ridicule de mettre en avant « l’hygiène ». Les plus courageux parlent des « valeurs de la République » (comprenez-moi à demi-mot), et les plus héroïques évoquent la laïcité. Impossible d’aller plus loin, on sombrerait dans le péché mortel de l’islamophobie.

    Il est manifeste que la chape de plomb du politiquement correct et du vivre ensemble fait que beaucoup n’osent même pas penser à la signification du « burqini ». Et les rares qui y pensent n’osent pas le dire. Mais la raison non formulée de l’opposition au burqini est fortement imprimée dans l’inconscient, assez fortement pour que des arrêtés soient pris, et validés par la justice.

    Cette raison, il faudrait tout de même que quelqu’un ose la dire ouvertement. Le burqini n’est pas un vêtement, de même que le minaret n’est pas un clocher. « Les minarets sont nos baïonnettes », comme dit le poème cher à Erdogan. Le minaret est le signe visible de la conquête d’un territoire par l’idéologie islamique : c’est pourquoi les Suisses ont sagement interdit la construction de tout minaret sur leur territoire. Or les burqini ne sont rien d’autre que de petits minarets sur les plages : l’affirmation de la conquête de ce territoire par l’islam. Et le jour où il y a assez de « burqinis », on peut chasser les kouffar de la plage devenue halal. Comme à Sisco, par exemple.

    Le burqini aussi, c’est le jihad, l’effort de conquête dans le sentier d’Allah, qui est une obligation pour tout musulman, comme le souligne à plusieurs reprises le Coran.

    C’est si difficile à comprendre ?

  • Chevènement

    Jean-Pierre Chevènement va sans doute devenir le président de la Fondation pour les œuvres de l’islam. FDesouche rappelle qu’il avait déjà gagné ses galons de serviteur de l’islam lors de l’élaboration de la Charte de la laïcité, retirant le droit de changer de religion à la demande de l’UOIF.

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  • Le berger à la bergère

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    Robert Ménard, le maire de Béziers – et ancien secrétaire général de Reporters sans frontières – a fait placarder dans sa ville une affiche rappelant que Midi Libre, le seul quotidien régional, qui mène une campagne permanente contre sa municipalité, appartient au ministre Baylet, qui tient « tous les jours l’info en laisse ». L’affiche n’a pas plu à Baylet, comme on s’en doute, et il a fait signer par les journalistes de son quotidien un communiqué intitulé « Ménard calomnie la rédaction de Midi Libre ». Communiqué soulignant donc à quel point, si l’info est en laisse, ce sont les journalistes qui ont la marque du collier.

    La municipalité de Béziers a réagi, en soulignant que si cela se passait plus au sud, « un baron politique local propriétaire de l’unique quotidien tout en étant ministre à la capitale – on parlerait de république bananière ».

    La municipalité rappelle qu’au lendemain de l’attentat de Nice, Midi Libre, rendant compte de la manifestation devant l’Hôtel de Ville, n’a pas dit un mot du discours du maire, ni même mentionné sa présence, alors qu’on donnait la parole aux opposants. Qu’en juin, la ville avait perdu un procès contre une association d’aide aux clandestins et que cela avait fait la une de Midi Libre, mais qu’en juillet, quand la ville a gagné le second procès, il n’y a pas eu un seul mot dans le journal. Pas un mot non plus sur la messe de la feria, qui a rassemblé quelque 4.000 personnes.

    La municipalité signale aussi que sa campagne d’affiches a coûté 190 €, tandis que le groupe de presse de Baylet reçoit chaque année près de 2 millions de subventions de l’Etat, subventions votées par… Baylet quand il est député ou sénateur.

  • Le laïque Chevènement…

    Jean-Pierre Chevènement déclare au Parisien qu’il va accepter de devenir le président de la Fondation pour les œuvres de l’islam de France.

    Cela surprend certains. Mais c’est conforme à la laïcité socialiste. « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de moquées en France », avait décrété Jean Glavany, le secrétaire national du PS à la Laïcité.

    Chevènement se fait donc lui aussi le fourrier de l’islam. Il veut sa médaille de la dhimmitude avant de mourir. Chacun son truc. Mais ce n’était pas la peine de lutter contre la disparition de la France dans le machin européen si c’est pour favoriser sa disparition dans l’islam.

  • L’islam saoudien à Nice

    Le Conseil d'Etat a confirmé hier l'injonction faite en référé au maire de Nice d'autoriser l'ouverture d'une mosquée financée par l'Arabie saoudite (le propriétaire est carrément le ministre saoudien des Affaires islamiques).

    Selon le Conseil d’Etat, les lieux de prières existants à Nice ne permettent pas aux musulmans « d'exercer leur culte (?) dans des conditions normales de dignité et de sécurité », et « le refus du maire d'autoriser l'ouverture des locaux portait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte ».

    C’est ainsi que le Conseil d’Etat impose l’islam salafiste, se lavant les mains des conséquences.

    Christian Estrosi et le nouveau maire de Nice en titre ont répondu qu’ils ne se soumettront pas : « C'est désormais au préfet des Alpes-Maritimes de prendre ses responsabilités s'il veut se substituer au maire de Nice. »

    Addendum

    La préfecture a pris un arrêté autorisant l'ouverture de la mosquée, comme "établissement recevant du public", sans aucune indication de sa destination...

  • Ils osent tout…

    Nicolas Sarkozy demande un nouveau traité européen, parce qu’il faut une « refondation profonde ».

    C’est Nicolas Sarkozy qui a signé et qui a fait adopter le traité de Lisbonne, en nous expliquant que c’était une merveille. Et aujourd’hui il faut le mettre au panier, alors qu’il n’est même pas encore complètement entré en vigueur (la règle de la double majorité ne sera obligatoire qu’après mars 2017).

    « La lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer », dit Sarkozy.

    Et alors ? Eh bien alors le nouveau traité « montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main ». L’Europe. L’ectoplasme dictatorial européen. Pas la France.

    De même, François Hollande a dit qu’il fallait écouter ce qu’on dit les Britanniques, et qu’en conséquence il faut… davantage d’Europe, davantage « d’harmonisation fiscale et sociale », un « renforcement de la zone euro et de sa gouvernance démocratique ».

    La dernière expression, en forme de pied de nez, est la preuve, non seulement qu’il se fiche des citoyens, mais qu’il leur crache à la gueule. Comme Sarkozy.

  • Dhimmis couchés

    A Toulouse, le mouvement Nuit Debout a dû évacuer la place du Capitole. Il a décidé de s’installer place Arnaud Bernard, où il a organisé hier soir un couscous. « Pour se joindre à la rupture du jeûne, le quartier vivant actuellement au rythme du Ramadan », précise Côté Toulouse.

    (Via Fdesouche)