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Politique française - Page 28

  • C’est le ramadan !

    Nul ne peut échapper à la principale nouvelle : aujourd’hui, c’est le premier jour du ramadan.

    A noter, deux premières municipales qui sont les deux premiers grains de sable dans l’harmonie de la célébration du vivre ensemble en bonne dhimmitude.

    La première et la plus commentée, celle de Lorette (la bien nommée), dans la Loire. Les panneaux lumineux municipaux diffusent deux messages : « Avis : le ramadan doit se vivre sans bruit » et : « Avis : la République se vit à visage découvert ». « Les deux messages ont déclenché un tollé sur la toile, mais aussi l’indignation de la communauté musulmane », dit Le Progrès (le progrès de l’islam, bien sûr).

    La seconde est le communiqué du maire d’Argenteuil soulignant que l’ostension de la Sainte Tunique a été pour les catholiques une fête qui s’est déroulée dans la plus complète sérénité et que le ramadan devrait se dérouler de même, sans les débordements de l’an passé, notamment en matière de bruits nocturnes. Et d’en appeler au respect et à la tolérance… envers les non-musulmans.

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  • Parole d’évêque

    « L’Eglise a le devoir de défendre le bien commun. Elle porte un jugement moral sur les questions politiques car on ne peut pas séparer le légal du moral. »

    « En France, une certaine vision de la laïcité, que j’appellerais laïcisme, a souvent servi à étouffer l’expression publique de la foi et à rejeter l’Eglise. Ce fut le cas lors de la révolution française ou de la spoliation de l’Eglise en 1905. Aujourd’hui encore, la violence de cet ostracisme se manifeste lorsqu’on brûle l’effigie d’un évêque, ou lorsqu’un président du Conseil constitutionnel récite une prière blasphématoire. »

  • Copé persécuteur

    Jean-François Copé promet, s’il est élu (mais heureusement il n’a aucune chance, mais malheureusement l’idée pourrait être reprise par un autre) d’édicter un « Code de la laïcité et des cultes ». Pour lutter contre le « communautarisme ».

    Et voici le deuxième point :

    1. Interdire le port de tenues ou signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse dans un établissement public à l’ensemble des agents mais aussi aux usagers.

    Interdiction aux prêtres en soutane et aux religieuses en habit d’aller demander une carte d’identité, un passeport, ou un quelconque service dans une mairie ou une préfecture. Ou d’aller visiter un malade dans un hôpital...

    Cela fleure bon la Terreur de 1793 et le laïcisme hystérique des années 1900.

  • Faux semblant

    Dans le cadre du nouveau projet de loi antiterroriste, le Sénat a adopté hier un amendement Les Républicains créant un délit de consultation habituelle de sites terroristes.

    Il prévoit de sanctionner la consultation habituelle de sites « provoquant aux actes de terrorisme, ou faisant l'apologie de ces actes, lorsque ces sites comportent des images ou représentations montrant la commission d'actes de terrorisme consistant en des atteintes volontaires à la vie ».

    On remarquera la précision : il faut qu’il y ait des images.

    Pourquoi ?

    Parce que, sinon, la fréquentation de tout site musulman citant ce que disent le Coran, les hadiths, la charia, sur la vie de Mahomet et sur le jihad, tomberait sous le coup de la loi…

    Autrement dit cet amendement ne crée rien du tout. Il demande seulement aux sites jihadistes de bien vouloir ne pas publier de vidéos trop choquantes s’ils veulent continuer d’être fréquentés.

  • La montée de la barbarie

    Les chefs d'établissements de 21 lycées parisiens ont décidé de fermer leurs lycées aujourd’hui par mesure de précaution à la suite des mobilisations contre la loi El Khomri, a-t-on appris hier sur RTL. Il s'agit d'une mesure préventive par crainte de débordements. Les chefs d’établissements dénoncent des violences : vitres cassées, feux de poubelles, une porte enflammée et même des jets de projectiles. 

    Le ministère de l’Education dite nationale voit ces fermetures d’un très mauvais œil : selon le ministère il est interdit d’empêcher à l’avance l’ouverture d’un lycée.

    Myriam Honnorat, représentante des proviseurs au Syndical national des personnels de direction explique : "C’est surtout un sentiment d’impuissance. (...) Il est très difficile pour nous aussi d’avoir affaire à des lycéens qui habituellement sont quand même nos élèves (...) On s’inquiète de les voir arriver cagoulés, nous insulter, envoyer des projectiles."

    D’autre part, lors de la dernière manifestation, « les lycéens » ont pillé deux supermarchés parisiens. Soi disant pour donner à manger aux réfugiés...

  • Mahomet rigole

    Un syndicaliste pénitentiaire qui s’exprimait vendredi à la télévision s’inquiétait qu’à la prison de Béziers il y a « une vingtaine de détenus en fiche S ».

    Réaction du ministère de la Justice : aucun détenu de Béziers ne fait l’objet d’une fiche S. Il y en a seulement « un certain nombre » qui « font l'objet d'un suivi attentif pour les risques qu'ils présentent en termes de prosélytisme, mais surtout parce qu'ils pourraient rentrer dans un processus de radicalisation ».

    Et l’on ressort les propos du procureur de la République : « La radicalisation n'est pas punissable par la loi. Tant que l'on en est à une application très stricte de la religion, rien n'est répréhensible. Cela devient une infraction quand il y a apologie de terrorisme. »

    Il s’ensuit donc que faire l’apologie du beau modèle Mohammad qui a massacré une tribu juive ou fait tuer un poète qui se moquait de lui n’est pas de l’apologie du terrorisme. Car sinon il faudrait interdire l’islam.

  • La logique Juppé

    Tariq Ramadan est allé faire une conférence samedi à Bordeaux. Alain Juppé a déclaré que l’orateur n’était « pas le bienvenu » dans sa ville, notamment « parce qu’il n’a jamais véritablement condamné les auteurs des attentat, dont les connections avec les Frères musulmans sont connues ».

    Tiens donc. C’est le même Alain Juppé, alors ministre, qui allait rencontrer les Frères musulmans en Egypte et les trouvait fort sympathiques, démocrates et tout et tout…

    Et c’est le même Alain Juppé qui décore de la Légion d’honneur son imam préféré, Tareq Oubrou, de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans, mouvement fondé par le grand-père de Tariq Ramadan…

  • Le blasphème tranquille

    Lu ici, à propos du Conseil constitutionnel dont Laurent Fabius est officiellement président à partir de ce jour :

    Quand Laurent Fabius montera le grand escalier, il pourra voir ce buste de Marianne, posé là, au premier palier, par Jean-Louis Debré, avec une étoile sur la tête, la République qui rayonne. Des bustes que collectionne depuis toujours Jean-Louis Debré. Parfois, devant ses visiteurs et devant Marianne, il lit ce poème d'un révolutionnaire anonyme, une prière républicaine : "Salut Marianne pleine de force, le peuple est avec toi. Le fruit de tes entrailles, la République, est béni. Sainte Marianne, délivre-nous vierge de la liberté, des rois et des papes. Ainsi soit-il".

  • Il faut le savoir

    Manuel Valls au dîner du CRIF (lisant le discours écrit pour François Hollande retenu à Bruxelles) :

    Les juifs de France ont bâti la France.

    Ah bon.

  • La fin du 1er-Mai

    On s’y attendait depuis longtemps. C’est fait : Florian Philippot a annoncé que le Front national n’organiserait plus de défilé le 1er mai. A la place il y aura un « banquet national »…

    Ainsi disparaît ce qui fut le fruit d’une intuition géniale de Jean-Marie Le Pen, ou plus exactement comment il avait accueilli comme un signe providentiel un hasard du calendrier et l’avait fait fructifier de façon véritablement historique.

    Le défilé de Jeanne d’Arc avait lieu le deuxième dimanche de mai, jour de la fête nationale officielle de Jeanne d’Arc. En 1988, ce jour était celui du second tour de l’élection présidentielle. On ne pouvait pas faire venir les militants et sympathisants à Paris ce jour-là. Jean-Marie Le Pen avança le défilé d’une semaine. Le dimanche précédent : c’était le 1er mai. Fête du Travail, fête de saint Joseph artisan :

    « Que les travailleurs français sachent surtout que leur meilleure chance de protection et de promotion est contenue dans leur appartenance à la Nation française, indépendante et souveraine, et c’est pourquoi nous avons choisi de fêter le même jour avec le Travail, saint Joseph, artisan, et sainte Jeanne, symbole de la Patrie. »

    C'est ainsi que Jean-Marie Le Pen avait accompli l'authentique signification du 1er-Mai, dans la continuité nationale de notre histoire, où le travail des hommes est reconnu et sanctifié, où la souveraineté de la nation se reconnaît dans une jeune fille qui est la sainte de la patrie : et ce sont là tout naturellement les thèmes des discours du 1er-Mai, qui ont toujours été les plus beaux discours de Jean-Marie Le Pen.