Un peu partout en France les lobbies immigrationnistes organisent, avec la complicité des mairies, des « votations citoyennes » censées montrer que les Français sont majoritairement favorables au droit de vote des étrangers. Chaque fois ces lobbies crient victoire : comme ce sont seulement les quelques activistes de la chose qui vont voter, le oui l’emporte très largement. Nul ne se préoccupe des taux de participation dérisoires. L’essentiel est de pouvoir clamer que « les habitants » sont à 70 ou 80 % favorables au droit de vote des étrangers. Mais c’était déjà ainsi aux débuts de la « démocratie » : pendant la révolution française, les votes se faisaient avec une participation de 10 %.
On n’imaginait même pas qu’un tel scrutin puisse produire un autre résultat. Or voici qu’à Villefranche-de-Rouergue, le non l’a emporté avec près de 60 % des voix !
La « votation citoyenne » était organisée par la Ligue des droits de l’homme. Il y a eu 447 voix contre le droit de vote des étrangers, et 306 pour.
Le président local de la Ligue des droits de l’homme a dit sa « surprise » devant le… nombre inattendu des votants. « Il a même fallu imprimer des bulletins supplémentaires en catastrophe », dit-il. On est pourtant en droit de supposer que la Ligue des droits de l’homme avait fait imprimer plus de 306 bulletins oui, pour un scrutin dans une ville de 13 000 habitants… Ce sont des bulletins non qu’il a fallu imprimer en catastrophe…
Cela montre qu’il est stupide de laisser l’extrême gauche se livrer partout à cette manipulation : il suffit que quelques centaines de personnes aient le courage de se déplacer pour que la propagande immigrationniste s’écroule.
Cela dit, le responsable local de la Ligue des droits de l’homme ne se démonte pas. Sans faire la moindre allusion au fait que le non a gagné, il déclare : « Si d’ici là la loi ne passe pas, nous referons une votation citoyenne en 2007. »
Car telle est la conception de la démocratie qu’ont ces gens-là. Les citoyens votent contre le droit de vote aux étrangers, cela ne change rien au fait qu’il faut une loi imposant le droit de vote des étrangers. Et si la loi ne passe pas, on refera le référendum. Jusqu’à ce que le oui l’emporte ou que la loi soit votée.
C’est ainsi que ces « votations citoyennes » sont doublement contraires au concept de citoyenneté, qui implique d’une part le respect des prérogatives attachées à la nationalité française, et d’autre part qu’on se plie à la majorité exprimée.