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Politique française - Page 106

  • Kouchner immigrationniste forcené

    Bernard Kouchner a entamé hier une tournée en Afrique, en commençant par le Mali. Les commentateurs retiennent de son discours à Bamako que le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy a cité Mitterrand et Rocard... mais pas Sarkozy.

    Le rodage du ministre socialiste n’est pas fini... Mais l’important n’est pas là. Bernard Kouchner a tenu, à Bamako, un discours ouvertement immigrationniste. Au point même de falsifier une citation de Michel Rocard, afin de souligner qu’il se situe dans le sillage de l’immigrationnisme socialiste, comme le remarque Jean-Marie Le Pen dans un communiqué,

    Kouchner a déclaré : « Je me souviens de la phrase de mon Premier ministre socialiste Michel Rocard : “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais la France doit en prendre plus que les autres sa part“. Eh bien, la France en prendra plus que les autres sa part. »

    Or Michel Rocard avait dit : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part. »

    Il ne s’agit donc plus de prendre notre part de la misère du monde, mais d’en prendre plus que les autres notre part. Et Kouchner dit cela à Bamako...

    Autrement dit, l’immigration « va continuer de déferler, et plus encore demain qu’aujourd’hui », constate Jean-Marie Le Pen qui demande : « Est-ce vraiment cela que les Français ont voulu en votant Sarkozy ? »

    On pourrait objecter que Bernard Kouchner a dit aussi : « J’ai été de ceux qui poussent plutôt les gens à immigrer et qui les accueillent avec bonheur en France, mais il y a une nécessité pour les deux pays de parvenir à un équilibre. »

    Mais ce qui frappe est qu’il ne précise pas ce qu’il entend par « équilibre ». Ce mot n’a du reste aucune signification, quand celui qui le prononce vient de rappeler qu’il a  toujours été un immigrationniste forcené, et de souligner que la France doit prendre sa part « plus que les autres ».

    Voter UMP, c’est voter pour un déferlement d’immigration subie, à laquelle s’ajoutera l’immigration choisie...

  • La Poste boycotte le FN ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Dans certains départements, le publipostage du document de 8 pages comportant la présentation et le programme des candidats du Front National à l’élection législative a connu de graves dysfonctionnements, relevant certainement de malveillances au sein de la société La Poste ou de sa filiale Médiapost.

    C’est le cas notamment – mais pas exclusivement ! – dans les Alpes-Maritimes, la Seine-Saint -Denis et la 13e circonscription du Rhône, où de très nombreux foyers qui devaient être servis ne l’ont pas été. [C’est le cas aussi chez moi dans les Yvelines. YD]

    J’élève une vive protestation contre ces agissements, et je dépose plainte pour abus de confiance et détournement de correspondance.

  • Les fausses clés de Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La négociation du traité simplifié progresse, dit Nicolas Sarkozy dans Le Figaro, « parce que certains de nos partenaires ont compris que la France, en élisant un président de la République qui a eu le courage de s’engager sur une ratification parlementaire, apporte les clés pour sortir de la crise européenne. »

    La forfaiture qui consiste à faire voter par le Parlement ce que le peuple a rejeté est considérée par plusieurs dirigeants européens comme une attitude exemplaire et courageuse. Voilà un nouvel exemple de la morale et des méthodes des européistes.

    La clé de la construction européenne a toujours été, en effet, le mépris de la démocratie et des peuples.

    Les Français doivent ouvrir les yeux, et élire des députés FN qui auront le courage, réel celui-là, de défendre la nation face aux manœuvres de ceux qui veulent la saborder.

  • Chronique des godillots

    A 6h 20, Bernard Accoyer condamne fermement le scrutin proportionnel, y compris l’instillation, « comme on dit d’un poison », d’une petite dose de proportionnelle. A 10h 53, après avoir pris connaissance de l’interview de Sarkozy dans Le Figaro, il se prononce pour un mode de scrutin qui permette la représentation de toutes les forces politiques...

    Tribune du président du groupe UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, publiée par Rue89, ce matin à 6h 20:

    La proportionnelle, si elle paraît séduisante pour son ouverture à de nombreuses sensibilités, porte en elle le risque de confusion et de paralysie des institutions démocratiques, en empêchant les électeurs de désigner clairement leurs gouvernants.

    Le scrutin proportionnel est celui du régime des partis, ainsi que l’a démontré l’histoire de la Quatrième République , régime des assemblées instables, des partis-charnières, des gouvernements à durée de vie limitée. Le destin d’un pays est laissé à la discrétion d’accords d’état-major, pouvant déboucher, après les élections, sur les coalitions les plus improbables, les plus éphémères, incompréhensibles pour les électeurs.

    La proportionnelle tend, en outre, à gonfler mécaniquement la représentation des extrêmes.

    La proportionnelle institutionnalise les divisions de la société en encourageant l’expression des intérêts catégoriels ou communautaristes. Or, une élection n’est pas un sondage d’opinion.

    Autre proposition avancée, qui doit être débattue, elle aussi, de manière approfondie, celle qui consisterait à instiller, pour employer le terme que l’on utilise lorsque l’on parle de poison, une petite dose de proportionnelle dans notre mode de scrutin, sans remettre en cause le fait majoritaire.

    Recourir à une faible dose de proportionnelle reviendrait à diviser la représentation nationale en deux catégories de députés. Or, il ne peut y avoir, d’un côté, les députés du terrain s’occupant des Français, directement responsables devant les électeurs et, de l’autre, ceux des fauteuils rouges de l’hémicycle, choisis par les appareils partisans pour figurer sur la liste des élus à la proportionnelle et investis du pouvoir de faire la loi. Chacun d’entre nous, législateur potentiel, doit conserver un lien direct avec les Français.

    Ainsi, la proportionnelle à forte ou à faible dose, loin de rapprocher les Français de leurs élus, creuserait encore davantage le fossé préjudiciable à notre démocratie, que le personnel politique n’a pas su empêcher.

    Rectificatif envoyé par Bernard Accoyer le 07/06/2007 à 10h53, après la publication ce jeudi dans Le Figaro d'une interview de Nicolas Sarkozy qui déclare vouloir discuter de l'introduction d'une "dose minoritaire" de proportionnelle aux législatives:

    « Le débat sur le mode de scrutin est un débat ancien dans notre pays. Il s’agit de trouver un mode de scrutin qui garantisse à la fois une majorité claire pour soutenir le gouvernement et assurer la représentation au Parlement de tous les grands courants de la vie politique. Dans le cadre du débat sur l’ouverture, décidé par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, la concertation doit être la plus large possible sur ce thème et toutes les pistes être sérieusement étudiées. »

  • Raffarin et la concentration des pouvoirs

    Jean-Pierre Raffarin dénonce l’attitude de la gauche qui essaie de « faire peur avec la vague bleue » et la « concentration des pouvoirs » de l’UMP, alors qu’elle dirige 21 régions sur 22.

    L’ancien Premier ministre est trop modeste. Il devrait dire : « alors que, par ma généreuse réforme du mode de scrutin, j’ai donné à la gauche 21 régions ».

  • L’ouverture : seulement à gauche

    Interrogé par un auditeur de RTL sur l’éventualité de nommer des personnalités du FN au gouvernement après les législatives, François Fillon a dit : « La réponse est non. Nicolas Sarkozy n’a pas repris les idées du Front national, il a défendu les valeurs qui sont celles de la droite et du centre, il n’a jamais franchi la limite qui nous sépare de l’extrême droite. »

    Donc rien n’est changé, comme on s’en doutait. Le Front national est toujours calomnié comme étant d’extrême droite, et l’apartheid continuera d’être appliqué entre « la droite et le centre » et les parias de la politique française.

  • Insécurité : le rapport caché qui souligne l’échec de Sarkozy

    Samedi dernier, l’AFP révélait qu’un rapport accablant sur la Seine-Saint -Denis, réalisé en 2006 par l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l’Intérieur, avait été caché par Nicolas Sarkozy. Ce qui, naturellement, a fait beaucoup de bruit, surtout en période électorale. Dès lundi matin, Michèle Alliot-Marie réagissait en demandant qu’une réunion « puisse être tenue dans les 48 heures avec les principaux responsables des problèmes de police dans le département ». La réunion s’est en fait tenue le soir même... Et le ministre de l’Intérieur a annoncé qu’elle se rendrait en Seine-Saint-Denis au lendemain des législatives.

    En fait, Michèle Alliot-Marie est déjà allée en Seine-Saint-Denis en tant que ministre, dès le 23 mai. Le directeur départemental de la Sécurité publique, David Skuli, lui avait expliqué la situation, à peu près dans les mêmes termes que ce qu’il y a dans le rapport : les mineurs délinquants sont de plus en plus jeunes, les policiers sont trop souvent jeunes et inexpérimentés, et il avait dressé un tableau « préoccupant » des tensions entre bandes des cités (il y avait eu trois morts en quelques semaines à Stains).

    Le rapport de l’Inhes souligne que la police en Seine-Saint-Denis est « trop concentrée » sur la lutte contre les stupéfiants ou l’immigration illégale, au détriment des violences contre les personnes : « Il s’agit d’une activité de substitution qui a l’avantage d’éviter de nombreux incidents et de répondre à la pression administrative d’augmentation de l’efficacité policière. » La « pression administrative », c’était la volonté de Sarkozy de faire du chiffre, afin de montrer dans les statistiques l’efficacité de sa politique.

     Le rapport précise : « Plusieurs formes de délinquance (violente par exemple) prospèrent faute d’être combattues. De plus la population victime n’a plus de recours : terrorisée et désabusée, elle ne dépose plus plainte. »

    Il met aussi en lumière un aspect particulier des zones de non-droit : « De nombreux chefs de circonscription (de police) sont confrontés à des cités totalement silencieuses, à la fois sourdes, muettes et aveugles, où les forces de sécurité ignorent à peu près tout ce qui s’y passe. »

    Le rapport note également que « les multiples tensions et agressions auxquelles les policiers se trouvent quotidiennement confrontés sont vraisemblablement la cause principale de leur attitude irrespectueuses à l’endroit de personnes non concernées par l’agressivité ambiante »

    Comme on le voit, ce rapport n’apprend rien qu’on ne sache déjà. Mais il aurait été désastreux pour Nicolas Sarkozy que ces informations, contenues cette fois dans un rapport officiel et non dans des articles de journaux, sortent au moment de la campagne présidentielle. C’est une preuve irréfutable de l’échec de la politique du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy.

    Un échec « tellement patent qu’il avait fait en sorte que le rapport ne soit pas divulgué pendant la campagne présidentielle », souligne Jean-Marie Le Pen, qui ajoute : « L’illusionniste ne peut plus faire illusion. Les Français doivent ouvrir les yeux, et ne pas apporter leurs voix aux candidats qui ne sont que des assistants de l’escamoteur. »

  • Anne-Christine Royal : la conviction en action

    Anne-Christine Royal, cousine de Ségolène et candidate FN dans la 10e circonscription de Gironde, s’est enchaînée pendant 24 heures à un cep de vigne à Lugon, de vendredi à samedi, « pour marquer symboliquement son attachement au terroir du grand Libournais et pour exprimer son sentiment de révolte » face à la politique européenne menée contre les viticulteurs. Elle entendait « souffrir un peu » avec les viticulteurs « parce que les mots, ça va un temps ».

    Aux dernières heures de son action, elle a tenu une conférence de presse. Se disant « très fatiguée » par sa nuit où elle a « claqué des dents », elle a cependant « eu le sentiment très fort d'être soutenue par l'âme de tous ces gens qui ont travaillé la terre auparavant ». « J'ai eu le sentiment que mon combat était un combat juste. » Plusieurs dizaines de viticulteurs sont venus la voir, certains venant déposer en tracteur des bouteilles vides, en signe de soutien à son action.

    La candidate du FN a critiqué la « démagogie quotidienne des élus qui vont serrer des mains sur les marchés, taper sur l'épaule des viticulteurs en disant “on vous a compris“ alors qu'ils ont par ailleurs tous signé les traités bruxellois qui bradent la France ».

    « Si je suis élue députée, a-t-elle ajouté, je serai le cri de détresse des viticulteurs. Je m'engage à affronter le ridicule et peut-être le mépris de certains élus, je m'engage à ne pas mettre les pieds à l'Assemblée nationale sans avoir attaché à ma cheville un cep de vigne. Et s'il faut, que ce soit en baskets ou en escarpins, traîner pendant cinq ans ce cep de vigne à l'Assemblée, je le ferai jusqu'à ce qu'enfin les viticulteurs soient entendus dans leur détresse et qu'on renégocie les traités bruxellois. »

  • Au moins c’est clair

    « Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP. Il n’est pas le leader juridique, il doit rester le leader naturel. » Déclaration de Jean-Pierre Raffarin.

  • Un collège musulman à Vitry-sur-Seine ?

    Le 11 mai dernier a circulé l’information selon laquelle un collège musulman ouvrirait ses portes à Vitry-sur-Seine à la rentrée prochaine. L’information émanait des milieux musulmans, qui annonçaient qu’un dossier allait être déposé, mais pour l’heure personne n’était au courant tant à l’Education nationale que dans la municipalité. Du moins officiellement.

    Dans son blog, Romain Vincent, candidat FN aux législatives, a écrit le 31 mai :

    « Dès le mois de septembre prochain, un nouveau collège musulman devrait ouvrir ses portes à Vitry-sur-Seine. Ce sera le deuxième du genre en Ile-de-France. Regroupés au sein de l'association Education et Savoir, les initiateurs du projet coopèrent au comité des établissements privés que l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) a mis en place. » Il souligne que « la politique du député sortant René Rouquet, également maire d'Alfortville, est à l'origine de telles initiatives » : « Dès 2006, la mairie a en effet décidé de financer la construction d'une mosquée à Alfortville pour un coût de 720.000 euros, entièrement à la charge des contribuables. Quand des élus décident de bafouer ainsi les fondements de la République en remettant en cause la loi de 1905 sur la laïcité, il est logique que des organisations religieuses leur emboîtent le pas avec de nouvelles exigences. »

    On citera (en corrigeant l’orthographe...) le commentaire qui a été publié sur le blog, signé Karim : « Je ne suis pas de droite ni de gauche. Je suis un Français issu de l'immigration. Une fois je me suis fais taper parce que je mangeais pendant le ramadan. J'en ai marre de voir des intégristes faire la loi dans ma ville. Je vote pour toi Romain Vincent, méme si t’es le pote à Le Pen. »