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Liturgie - Page 355

  • Vendredi des Quatre Temps

    L’Église lave, comme Madeleine pénitente, les pieds de son Époux.

    Le jour présent est le grand jour de pénitence et de repentir pour le trimestre écoulé. Nous voulons rassembler aujourd’hui « nos innombrables péchés, offenses et négligences Ides trois derniers mois et en faire pénitence. Nous nous rendons en esprit à l’église des Douze Apôtres, dans laquelle nous avons été réconciliés le Jeudi-Saint. Aussi entrons-nous en vêtements de pénitence, comme une pécheresse, dans la maison de Dieu ; nous arrosons et lavons des larmes de notre pénitence les pieds du Seigneur, mais nous recevons aussi de la bouche du Christ la parole de consolation : Beaucoup de péchés vous sont pardonnés. Cette joyeuse assurance que nous recevons, nous aussi, réellement, de la grâce du pardon donne à la messe un caractère de joie (Intr.) et d’action de grâces (Offert.). Le jour présent conviendrait bien pour la confession.

    Nous commençons la messe : Joyeusement nous cherchons, à l’Introït, « le visage de Dieu », c’est-à-dire l’autel ; tout le psaume 104 est une hymne à Dieu plein de sollicitude. Comme il s’est montré bon à notre égard pendant tout le trimestre passé ! (Le psaume entier convient parfaitement pour un retour sur le passé).

    Les deux lectures sont consacrées à la pénitence et au renouvellement spirituel. Le prophète Osée adresse à notre âme de graves paroles d’avertissement : « Reviens, Israël, au Seigneur, car tu es tombé par ta propre iniquité. Reviens au Seigneur avec des paroles de repentir : Fais cesser mon iniquité... » Mais nous entendons aussi la consolation : « Je veux guérir vos plaies. Et encore : Si vous revenez à Dieu, je serai la « rosée » qui fécondera le sol de l’âme ; et Israël (l’Église et l’âme) connaîtra la prospérité comme un vignoble fertile ; nous fleurirons comme le lis, comme l’olivier.

    « Reviens, Israël ! », dit l’Épître ; « reviens à nous, ô Seigneur ! », répond comme un écho le Graduel.

    L’Évangile nous présente le récit, d’une beauté impérissable, de la conversion de la pécheresse. Aujourd’hui, Madeleine pénitente, c’est l’Église. L’Église marche sur les traces de son Époux qui, bien que pur de tout péché, a pris sur lui les péchés du monde et les a expiés sur la Croix ; de même l’Église, qui est l’Épouse sans tache, sans ride, doit pourtant pleurer dans la pénitence et la douleur, parce que ses enfants sont encore dans les liens du péché et de l’imperfection. C’est que les vertus et la beauté de ses enfants sont les joyaux et la parure de l’Église, épouse et mère, en qui l’Époux trouve dès maintenant ses délices, alors que, par contre, toute faute de ses enfants déshonore la mère et lui ravit une perle de sa parure. Aidons aujourd’hui notre mère à écarter les rides du trimestre passé. Aujourd’hui, Madeleine, c’est aussi notre âme pénitente qui s’approche de Jésus dans l’église pour témoigner de son repentir et de son affectueux abandon. « Si nous pratiquons les bonnes œuvres, nous oignons les pieds de Jésus ; si nous nous tenons aux pieds du Seigneur, nous montrons que nous suivons ses traces ; si nous témoignons de l’amour et de la compassion aux pauvres, nous lavons ses pieds avec nos larmes » (saint Grégoire, au bréviaire).

    Au Saint Sacrifice, il nous donne la bienheureuse assurance : « Tes péchés te sont pardonnés. » Il rend à notre âme une jeunesse nouvelle, florissante, semblable à celle de l’aigle » (Offert.) et éloigne d’elle « la honte et l’opprobre » du péché (Comm.).

    Dom Pius Parsch

  • Notre Dame de la Merci

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    La Mare de Déu de la Mercè, copatronne de Barcelone depuis 1637, couronnée  patronne du diocèse en 1888. Statue attribuée à Pere Moragues, XIVe siècle.

    Deus, qui per gloriosíssimam Fílii tui Matrem, ad liberandos Christi fidéles a potestáte paganórum, nova Ecclésiam tuam prole amplificáre dignátus es : præsta, quǽsumus ; ut, quam pie venerámur tanti óperis institutrícem, eius páriter méritis et intercessióne, a peccátis ómnibus et captivitáte dǽmonis liberémur. Per eúndem Dóminum nostrum.

    O Dieu, qui, par la très glorieuse Mère de votre Fils, avez daigné enrichir votre Église d’une nouvelle famille destinée à délivrer les fidèles du Christ de la puissance des païens, faites, nous vous prions, que, vénérant avec piété l’inspiratrice d’une si grande œuvre, nous soyons, grâce à ses mérites et son intercession, délivrés de nos péchés et de la captivité du démon.

  • Une nouvelle famille…

    Dans le programme du quatrième « pèlerinage international du peuple Summorum Pontificum » à Rome, on note la participation d’une nouvelle congrégation religieuse : la « Famille de l’Immaculée médiatrice de toutes grâces et de saint François ».

    Je crois deviner quelle est l’origine de cette congrégation… Vous aussi, sans doute. Mais pour l’heure on ne trouve rien sur internet, y compris en italien. Bon vent en tout cas à ces rescapés…

  • Mercredi des Quatre Temps

    Quiconque vit avec l’Église célèbre aujourd’hui la messe des Quatre-Temps !

    Le mercredi des Quatre-Temps est toujours une journée consacrée à Marie ; nous célébrons l’office dans le grand sanctuaire de Marie à Rome. La messe est très ancienne, elle remonte à la plus haute antiquité ; nous le voyons déjà aux trois lectures.

    L’Introït ressemble à un joyeux coup de clairon destiné à célébrer solennellement la fête de la nouvelle lune ; on chantait aussi le psaume 80 à la fête des tabernacles et à celle de la néoménie.

    Dans la première leçon, le pâtre-prophète Amos décrit le règne messianique par l’image de la fécondité des vignes et des jardins ; telle doit être, à la fin de l’année liturgique, la fécondité du jardin de nos âmes.

    La seconde leçon présente un épisode de l’histoire des Juifs : après le retour de l’exil, Esdras lit aux Juifs, au « premier jour du septième mois », le texte de la loi qui est écouté dans l’enthousiasme et avec un profond silence. Ainsi devons nous, aux jours de renouvellement spirituel, nous enquérir de la loi et renouveler notre alliance avec Dieu.

    La liturgie fait de la belle dernière phrase le leitmotiv de la messe : « Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces (Communion) ; envoyez une part à ceux qui n’ont rien pu se préparer (Offrande), car saint est le jour du Seigneur ; ne soyez pas tristes, la joie du Seigneur est notre force. ». A l’offertoire et à la communion, ces paroles deviennent une réalité.

    Les deux premières leçons nous présentent le renouvellement spirituel sous des images empruntées à la nature et à l’histoire du salut ; l’Évangile nous montre l’opération de la grâce dans la messe. Notre nature déchue est semblable à l’enfant possédé ; elle est purifiée au baptême, mais l’Eucharistie doit, pendant toute notre vie, chasser le démon, et la férie des Quatre-Temps concourt aussi à cet exorcisme, car « cette espèce ne peut être chassée que par la prière et par le jeûne » : maintenant aux Quatre-Temps (verset principal de l’Évangile).

    A l’Offertoire, nous apportons à l’autel notre obéissance entière aux commandements de Dieu : « Je médite tes commandements, car j’ai pour eux un très grand amour. »

    L’antienne de la communion, qui met en lumière la pleine signification de la férie des Quatre-Temps, est particulièrement belle : « Mangez des viandes grasses, buvez des liqueurs douces, donnez une part à ceux qui n’ont rien pu préparer ; car saint est le jour du Seigneur. Ne soyez pas tristes, la joie du Seigneur est notre force. » Cette antienne nous révèle quelque chose de la joyeuse foi des chrétiens de la primitive Église.

    Dom Pius Parsch

    (Voir aussi le sermon de saint Léon le Grand sur le jeûne du septième mois)

  • Saint Thomas de Villeneuve

    Extrait de son premier sermon sur le 17e dimanche après la Pentecôte

    Mais ce n'est pas dans votre intérêt, c'est dans le mien, que vous voulez mon cœur; vous m'aimez, et voilà pourquoi vous voulez que je vous aime, car vous savez que ma vie et mon salut sont tout entiers dans votre amour. Si donc vous demandez mon amour, ce n'est que pour me donner la vie. « Or la vie éternelle c'est de vous connaître et en vous connaissant, de vous aimer, vous et Jésus-Christ que vous avez envoyé ». Et, afin que personne ne fût exclu de cette vie, vous la faites consister dans votre amour, parce qu'il est au pouvoir de tous de vous aimer.

    Et qui pourra bien expliquer toute la tendresse, toute la miséricorde que cela seul nous révèle ? Si notre salut dépendait de toute autre œuvre, quelques-uns seraient exclus ; un grand nombre pourraient alléguer que cette œuvre ne leur est ni possible ni facile. Par exemple, si vous aviez voulu faire dépendre notre salut de l'abondance des aumônes, les pauvres se trouveraient exclus; si c'était de jeûnes rigoureux, les malades seraient exclus; si c'était d'un travail pénible, les hommes faibles seraient exclus; si c'était de la science, les hommes sans intelligence seraient exclus; si c'était de la contemplation, les travailleurs seraient exclus ; si c'était de la virginité, les gens mariés seraient exclus; si c'était de la pauvreté, les riches seraient exclus; et ainsi de suite. Mais qui est exclu de l'amour? qui peut prétexter de ne pouvoir aimer? L'amour est possible aux savants et aux ignorants, aux riches et aux pauvres, aux enfants et aux vieillards; tout état, tout sexe, tout âge peuvent aimer. Personne n'est trop vieux ou trop pauvre pour avoir de l'amour. Qui ne sait pas aimer ? qui ne le peut pas? En tous lieux, en tous temps, l'amour est en votre pouvoir; soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous marchiez, soit que vous vous asseyez, soit que vous travailliez, soit que vous vous reposiez ; en quelque lieu que vous soyez, en quelque lieu que vous alliez, si cela vous plaît, vous pouvez aimer ; rien ne peut vous en empêcher. L'amour est tellement en votre pouvoir, que rien ne peut malgré vous l'arracher de votre cœur. Voyez les martyrs, témoins et exemples de cette vérité ; on pouvait bien leur arracher la vie; mais l'amour, jamais. La vie, ils la donnaient volontiers pour conserver l'amour, car l'amour est plus précieux que la vie.

    Dans son ineffable tendresse, le Seigneur, souverain maître et juste modérateur de cet univers, a créé les hommes pour la vie éternelle et il désire leur salut avec tant d'ardeur qu'il ne refuse à personne les moyens de l'obtenir. Sans doute il a créé les hommes dans une grande inégalité de ces biens vils, abjects et méprisables qui passent avec le temps, sans doute il n'exauce pas les désirs et les supplications de tout homme qui demande ces biens; mais quant aux biens véritables et légitimes, dans lesquels consistent la vie et le salut éternel, il n'a point créé de pauvres ; à tous il a donné le même pouvoir, une liberté entière de s'en enrichir; on n'a qu'à le vouloir; chacun, suivant sa volonté, s'élève à une grandeur proportionnée aux dispositions qu'il apporte à la grâce.

  • Saint Matthieu

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    Il y a deux ans, François évoquait ce tableau du Caravage, qu’il disait avoir vu souvent en l’église Saint-Louis des Français, et dont il faisait un commentaire contraire à l’évidence de ce que l’on voit, et surtout contraire à l’Evangile.

    Jésus (dont on ne voit quasiment que la tête et l’avant-bras droit) dit à Matthieu : « Suis-moi », et il le désigne d’un geste de la main qui est semble-t-il une citation du geste de Dieu créant Adam sur la fresque de Michel-Ange : en appelant Matthieu, Jésus le crée pour la vie éternelle, comme il le fait pour tout homme qui sera baptisé en lui. Il le fait sortir des ténèbres pour le conduire vers la lumière (qui vient d’en haut, au-dessus de Jésus descendu dans le monde des ténèbres).

    Matthieu, très surpris que Jésus fasse de lui un élu, lui un publicain, se désigne lui-même de la main, dans un geste de la main gauche parallèle à celui de la main droite de Jésus : « C’est vraiment moi que tu viens chercher ? » Mais il n’attend pas la réponse. Le mouvement de ses jambes montre qu’il est sur le point de se lever et d’aller vers Jésus. « Il se le leva et le suivit. »

    Il y a une autre main, celle du personnage qui est devant Jésus, et qui est saint Pierre. Sa main aussi est parallèle à celle de Jésus, en dessous, comme en écho : c’est la main du vicaire du Christ, qui remplacera visiblement celle du Christ quand celui-ci sera parti. C’est l’Eglise qui appellera chaque pécheur à la conversion au long des siècles.

    Le Caravage a repris le personnage qui est à droite de Matthieu d’une « danse macabre » de Holbein. C’est le personnage qui se trouve à gauche sur cette gravure, dont on voit immédiatement l’analogie avec la scène peinte par le Caravage. Elle en est l’envers, la version infernale : Matthieu resté à son poste et qui se fait prendre par le diable (même s'il s'agit d'un joueur et non d'un percepteur). La gravure est d’ailleurs accompagnée d’une citation de saint Matthieu : « Que sert à l'homme de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? »

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  • 17e dimanche après la Pentecôte

    « Et personne ne pouvait rien lui répondre, et, depuis ce jour, nul n’osa plus lui poser des questions. »

    Cette phrase, qui est la fin de l’évangile de ce dimanche, est celle qui conclut le chapitre 22 de l’évangile de saint Matthieu, à savoir une longue controverse (commencée au chapitre 21),  à l’aube de la Semaine Sainte, entre Jésus et les grands prêtres, puis les pharisiens, puis les sadducéens, puis de nouveau les pharisiens. Or Jésus décide d’en rester là, et pour leur clouer définitivement le bec, il utilise le premier verset du psaume 109.

    Le Seigneur a dit à mon seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds.

    Jésus cite le psaume dans le texte exact de la Septante.

    Il va de soi que le premier Seigneur du psaume, c’est Dieu. Dieu qui parle à David. Et les pharisiens savent que le premier mot de ce psaume en hébreu est IHWH, le Nom ineffable, qu’on prononce « Adonaï » : le Seigneur, ho kyrios.

    « Le Seigneur a dit à mon seigneur. » Cet autre seigneur, c’est, selon la tradition juive interprétant ce psaume considéré comme messianique depuis toujours, le Messie qui doit venir. Or le Messie est le "fils de David", comme répondent les pharisiens à Jésus. Mais alors, reprend celui-ci, comment se fait-il que David, parlant de son fils, l’appelle son seigneur ?

    Et personne ne pouvait rien lui répondre.

    Car David était le roi d’Israël, il n’y avait personne au-dessus de lui. Personne sauf Dieu. Les pharisiens ne peuvent pas répondre à la question parce qu’il n’y a qu’une seule réponse possible et qu’ils ne peuvent pas l’admettre : si David dit que le Messie son fils est son Seigneur, c’est que le Messie est Dieu.

    Et personne ne peut donner cette interprétation, et la donner avec une telle autorité, s’il n’est lui-même le Messie. Ce qui implique non seulement de reconnaître que Jésus est le Messie, mais qu’il est Dieu.

    Et, depuis ce jour, nul n’osa plus lui poser des questions…

  • Saint Janvier

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  • Saint Joseph de Cupertino

    Voici quelques propos attribués à saint Joseph de Cupertino.

    Si la fumée ne sort du bois, le feu n'y entre point. Aspirez-vous au feu du divin Amour ? Chassez de votre cœur la fumée des choses du monde.

    Où Dieu se tient souvent, l'ennemi ne saurait s'y tenir ; à la longue, Dieu reste le maître, car il est plus puissant par sa grâce que le démon ne l'est par la tentation.

    Les grosses plumes s'arrachent aisément ; les petites ne s'en vont que par le feu. L'extirpation des vices grossiers est facile ; les imperfections ne cèdent qu'au feu de l'Amour divin.

    Ou tu es or ou tu es fer ; si tu es or, la tribulation t'épure ; si tu es fer, la tribulation te dérouille.

    Dieu nous veut saints à sa manière, non à la nôtre.

    C'est une grande épreuve que de vivre sans épreuves.

    Et celui-ci qui est fort à propos dans la bouche d’un spécialiste malgré lui du décollage vertical…

    Les vrais serviteurs de Dieu doivent faire comme l'oiseau qui rase la terre, y prend sa pâture et s'envole. Ne touchons la terre qu'autant que l'exigent les nécessités de la vie humaine, et élevons-nous vers les cieux, louant et bénissant le souverain Maître.

  • Sainte Hildegarde

    Hymne à Marie :

    O splendidissima gemma
    et serenum decus solis
    qui tibi infusus est,
    fons saliens de corde Patris,
    quod est unicum Verbum suum,
    per quod creavit mundi primam materiam,
    quam Eva turbavit.
    Hoc Verbum effabricavit
    tibi Pater hominem,
    et ob hoc es tu illa lucida materia
    per quam hoc ipsum Verbum exspiravit
    omnes virtutes, ut eduxit
    in prima materia omnes creaturas.

    O toi la plus resplendissante pierre précieuse
    Et serein éclat du soleil
    Qui a été versé en toi,
    Source jaillissant du cœur du Père,
    Qui est son Verbe unique,
    Par lequel il a créé la matière première du monde
    Qu’Eve a bouleversée.
    Ce Verbe a façonné l’homme pour toi, Père,
    Et c’est pourquoi [Marie] tu es cette matière lumineuse
    Par laquelle ce même Verbe a exhalé toutes les vertus,
    Comme il a tiré toutes les créatures de la matière première.

    Le livre des chants composés par sainte Hildegarde est intitulé Symphonie de l’harmonie des révélations célestes. On les appelle « hymnes » ou plus souvent « séquences », mais ce ne sont pas des pièces liturgiques. C’est pourquoi l’interprétation ci-dessous, par l’ensemble Sequentia, ne me paraît pas légitime, car elle en fait une antienne du Magnificat. Cela dit le chant du Magnificat est intéressant, et cela permet d’entendre l’« antienne » deux fois, et la deuxième fois l’interprétation me semble plus chaleureuse…
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