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Liturgie - Page 352

  • Saint Raphaël

    Certes, Raphaël, « Dieu guérit », est le grand médecin de la cour céleste. Il est aussi le plus sûr compagnon du voyageur. Et il chasse le démon avec une redoutable efficacité. Mais, dans toutes les prières à saint Raphaël que j’ai pu voir, une seule (celle qui est reproduite ci-dessous) fait allusion, et seulement une allusion, à la famille. Pourtant Raphaël est aussi l’ange de la famille, l’ange du mariage. Ou plutôt il est d’abord l’ange du mariage, puisque tout ce qu’il fait, dans le livre de Tobie, est ordonné au mariage de celui-ci. Il aurait été bon que le synode l’invoque, et conseille de lire le livre de Tobie sous cet angle. Ah oui, c’est vrai, ils ont supprimé la fête de saint Raphaël…

    O saint Raphaël, grand prince de la cour céleste, l'un des sept Esprits qui se tiennent devant le trône du Très-Haut, moi ....... en présence de Marie Immaculée, notre Reine, et des neuf chœurs des Anges, je me consacre à vous, pour être un de vos serviteurs tout le temps de ma vie. Je ne passerai pas un jour sans vous vénérer et vous offrir mes humbles hommages.

    Autant qu'il dépendra de moi, je contribuerai à ce que d'autres vous honorent aussi, afin que nous éprouvions ensemble les effets de votre protection.

    O saint Archange, agréez mon offrande et recevez-moi au nombre de vos protégés, qui connaissent par expérience la valeur de votre patronage.

    Guide des voyageurs, dirigez-moi pendant le pèlerinage de cette vie !

    Protecteur de ceux qui sont en danger, délivrez-moi de tous les périls qui peuvent menacer mon âme et mon corps.

    Refuge des malheureux, secourez-moi dans mon indigence spirituelle et corporelle.

    Consolateur des affligés, dissipez les douleurs qui tiennent mon cœur oppressé et mon esprit dans l'angoisse.

    Médecin des malades, guérissez les infirmités de mon âme et conservez-moi la santé, pour que je l'emploie à servir d'une manière plus fervente notre commun Seigneur.

    Protecteur des familles, jetez sur la mienne un regard de bonté ; que mes parents et mes biens éprouvent l'effet de votre patronage.

    Protecteur des âmes tentées, délivrez-moi de toutes les suggestions de l'infernal ennemi et ne permettez pas que je tombe jamais dans ses filets.

    Bienfaiteur des âmes charitables, je sais combien il vous plaît que vos protégés s'exercent à la charité envers le prochain. Pour jouir de vos bienfaits, je prends en votre présence la résolution de ne jamais négliger l'occasion de venir en aide à mon prochain, selon l'étendue de mes ressources.

    Acceptez mon humble offrande, ô saint Archange, et faites-moi la grâce de goûter, pendant toute ma vie et au moment de ma mort, les effets de votre protection et de votre assistance.

    Ainsi soit-il.

  • Saint Antoine Marie Claret

    J'ai appris que dans un seul acte de mortification on peut pratiquer plusieurs vertus, selon les différents buts que chacun se propose dans chaque acte. Par exemple:

    1° Celui qui mortifie son corps dans le but de réfréner la concupiscence accomplit un acte de la vertu de tempérance.

    2° si ce même acte est fait dans l’intention de bien ordonner sa vie, c'est un acte de prudence.

    3° S'il est fait en vue de satisfaire pour les péchés de la vie passée, il deviendra un acte de justice.

    4° Il sera un acte de force si on le fait afin de vaincre les difficultés de la vie spirituelle.

    5° s'il est fait avec le but d'offrir un sacrifice à Dieu en se privant d'une chose qui plaît pour en prendre une autre qui répugne ou qui déplaît, il sera un acte de la vertu de religion.

    6° Il est un acte de foi si on le fait pour implorer la lumière divine afin de mieux connaître les attributs divins ;

    7° Si vous le faites afin d’assurer votre salut éternel, il sera un acte d’espérance.

    8° Un acte de mortification fait pour la conversion des pécheurs et le soulagement des âmes du purgatoire constitue un acte de charité envers le prochain.

    9° Quand l’acte de mortification consiste à se priver pour secourir les pauvres, c’est un acte de miséricorde.

    10° Si nous faisons cet acte de mortification pour montrer à Dieu que nous voulons lui plaire de plus en plus, nous réalisons un acte d’amour de Dieu.

    En chaque acte de mortification, je pourrai exercer ces dix vertus selon les buts que je me propose.

    • Sur saint Antoine Marie Claret :

    - Un bref résumé de sa vie.

    - L’homélie de sa canonisation par Pie XII.

    - Son texte Un quart d’heure en présence du Saint Sacrement.

    - Un autre extrait de son autobiographie (vision de la Sainte Vierge).

  • Adaperiat Dominus cor vestrum

    . Adaperiat Dominus cor vestrum in lege sua, et in praeceptis suis, et faciat pacem in diebus vestris: * Concedat vobis salutem, et redimat vos a malis.
    . Exaudiat Dominus orationes vestras, et reconcilietur vobis, nec vos deserat in tempore malo.
    . Concedat vobis salutem, et redimat vos a malis.

    Que le Seigneur ouvre votre cœur à sa loi et à ses préceptes, et qu’il fasse la paix en vos jours : qu’il vous accorde le salut, et qu’il vous rachète du mal. Que le Seigneur exauce vos prières, et qu’il se réconcilie avec vous, et qu’il ne vous abandonne pas au temps mauvais.

    Répons composé à partir de Macchabées II 1, 4-5. Dédié aux pères du synode.

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    Antiphonaire de l’abbaye de Saint-Lambrecht, vers 1400. (La fin du verset est sur la page suivante.)

    [Dans le nouveau calendrier c’est la fête de saint Jean-Paul II. Le « pape de la famille » évitera-t-il un désastre synodal ?]

  • Saint Hilarion

    Aristenète, femme d'Elpide qui fut depuis grand-maître du palais de l'empereur, fort recommandable entre ceux de sa nation mais beaucoup plus entre les chrétiens, retournant avec son mari et trois de ses enfants de visiter saint Antoine, fut obligée de s'arrêter à Gaza à cause de leur indisposition; mais soit par la corruption de l'air ou (comme il parut ensuite) pour la gloire d'Hilarion, serviteur de Dieu, ses trois enfants étant tombés dans une violente fièvre, ils furent abandonnés des médecins. Cette pauvre mère, criant et hurlant, courait au milieu de ses trois fils qui étaient comme autant de corps morts, allant tantôt vers l'un et tantôt vers l'autre sans savoir lequel elle devait pleurer le premier. Enfin ayant appris qu'il y avait un solitaire dans un désert assez proche, oubliant la pompe des personnes de sa condition et se souvenant seulement qu'elle était mère, elle part accompagnée de quelques servantes et de quelques eunuques, son mari lui ayant à peine persuadé de monter sur un âne. Etant arrivée, vers Hilarion, elle lui dit : « Je vous conjure par le Dieu que nous adorons, par notre seigneur Jésus-Christ qui est la clémence même, et par sa croix et par son sang, de me rendre mes trois fils, et de venir à Gaza afin que le nom de notre Sauveur et de notre maître soit glorifié dans une ville païenne, et que l'idole de Marnas tombe par terre. Hilarion, ne pouvant se résoudre à lui accorder sa demande, et disant qu'il n'était jamais sorti de sa cellule et qu'il n'avait point coutume, non seulement d'aller dans les villes, mais d'entrer même dans les moindres villages, Aristenète se jeta par terre en criant par diverses fois : « Hilarion, serviteur de Dieu, rendez-moi mes enfants, et que ceux qu'Antoine a embrassés en Egypte soient conservés par vous en Syrie! » Tous ceux qui étaient présents fondaient en larmes, et lui-même pleurait en lui refusant sa prière. Que dirai-je plus? cette dame ne s'en voulut jamais aller qu'après qu'il lui eût promis que le soleil ne serait pas plus tôt couché qu'il entrerait dans Gaza. Etant arrivé, et ayant considéré l'un après l'autre dans leurs lits ces jeunes enfants que l'ardeur de la fièvre dévorait, il invoqua le nom de Jésus-Christ. O effet admirable de la souveraine puissance de ce nom! on vit soudain d'une même manière sortir une sueur de ces trois corps ainsi que de trois fontaines; et en même temps ces malades, prenant de la nourriture, reconnaissant leur mère éplorée et rendant des actions de grâces à Dieu, baisèrent les mains du saint. Ce miracle ayant été su et s'étant répandu de tous côtés, on voyait comme à l'envi les peuples de Syrie et d'Égypte aller vers lui à grandes troupes ; en sorte que plusieurs embrassaient la foi de Jésus-Christ et faisaient profession de la vie solitaire, car il n'y avait point encore jusqu'alors de monastères dans la Palestine, et avant saint Hilarion on n'avait point vu de solitaires dans la Syrie. Il fut le premier fondateur en ce pays de cette manière de vivre ; il fut le premier qui en donna les instructions; et, comme notre seigneur Jésus-Christ avait le vieillard Antoine dans l'Égypte, il avait le jeune Hilarion dans la Palestine.

    Saint Jérôme, Vie de saint Hilarion, V.

  • Saint Jean de Kenty

    Clément XIII, en 1767, canonisa Jean de Kenty, professeur de l’université de Cracovie au XVe siècle, célèbre pour sa charité envers les pauvres. On lui composa une messe entièrement propre, et il fut le seul « confesseur non pontife » à avoir à son office trois hymnes propres, dont voici celle des premières vêpres, qui rappelle ses pèlerinages (entièrement à pied) à Jérusalem et à Rome :

    Gentis Polonae gloria,
    Clerique splendor nobilis
    Decus Lycaei, et patriae
    Pater, Joannes inclyte.

    Tu es la gloire du peuple polonais, la noble splendeur du clergé, l’honneur de l’Ecole, et le père de la Patrie, illustre Jean.

    Legem superni Numinis
    Doces magister, et facis.
    Nil scire prodest: sedulo
    Legem nitamur exsequi.

    Maître, tu enseignes la loi du Très-Haut, et tu la mets en pratique. Savoir ne sert à rien : efforçons-nous d’accomplir la loi.

    Apostolorum limina
    Pedes viator visitas;
    Ad patriam, ad quam tendimus,
    Gressus viamque dirige.

    Pèlerin, tu visites à pied les tombeaux des apôtres ; à la patrie vers laquelle nous tendons, conduis nos pas et dirige notre route.

    Urbem petis Jerusalem:
    Signata sacro sanguine
    Christi colis vestigia,
    Rigasque fusis fletibus.

    Tu gagnes Jérusalem, tu vénères les traces du Christ marquées par son sang sacré, et tu les arroses de tes larmes.

    Acerba Christi vulnera,
    Haerete nostris cordibus,
    Ut cogitemus consequi
    Redemptionis pretium.

    Plaies amères du Christ, soyez fixées dans nos cœurs, afin que nous pensions à obtenir le prix de la Rédemption.

    Te prona mundi machina,
    Clemens adoret Trinitas,
    Et nos novi per gratiam
    Novum canamus canticum. Amen.

    Trinité clémente, que t’adore prosterné tout l’appareil du monde, et nous, renouvelés par la grâce, nous chantons un cantique nouveau. Amen.

  • Saint Pierre d’Alcantara

    « La dévotion, dit saint Thomas, est une vertu qui rend l'homme prompt et disposé à la pratique de toutes les vertus, qui l'excite à bien agir, et lui en facilite le moyen. » Cette définition montre clairement la nécessité et la grande utilité de cette vertu ; et elle nous fait voir en même temps que la dévotion comprend plus que certaines personnes ne sauraient penser.

    Pour entendre ceci, il est nécessaire de savoir que le plus grand empêchement que nous trouvons en nous pour bien vivre, est la corruption de la nature qui nous a été transmise par le péché. De là procèdent une grande inclination que nous avons pour le mal, et une grande difficulté, un grand dégoût, que nous avons pour le bien. Ces deux dispositions nous rendent le chemin de la vertu très difficile, quoique la vertu par elle-même soit la chose du monde la plus douce, lu plus belle, la plus aimable et la plus noble. Or, contre cette difficulté et ce dégoût, la divine sagesse nous a préparé un remède excellemment convenable, je veux dire la vertu et le secours de la dévotion. En effet, de même que le zéphyr dissipe les nuages et laisse le ciel pur et serein, de même la véritable dévotion dissipe dans notre âme cet ennui, cette difficulté, et la laisse disposée et libre pour toute sorte de bien. En voici la raison : c'est que cette vertu est vertu de telle sorte, qu'en même temps elle est un don spécial du Saint-Esprit, une rosée du ciel, un secours et une visite de Dieu obtenus par l'oraison, et dont la nature est de combattre cette difficulté et cet ennui, de bannir cette lâcheté, de communiquer cette promptitude, dont nous avons parlé, de remplir l'âme de bons désirs, d'éclairer l'entendement, de fortifier la volonté, d'allumer l'amour de Dieu, d'éteindre les flammes des mauvais désirs, d'inspirer le dégoût du monde et l'horreur du péché, enfin, de donner pour lors à l'homme une nouvelle ferveur, un nouvel esprit, un nouveau courage et une nouvelle ardeur pour faire le bien. On peut dire que cette vertu est à l'âme ce que les cheveux étaient à Samson. Quand il les avait, il surpassait en force tous les hommes ; mais quand ils lui manquaient, il était aussi faible que les autres. De même, quand l'âme du chrétien a cette dévotion, elle est supérieure à tout ; et elle devient faible, quand elle lui manque. Voilà donc ce que saint Thomas a voulu nous faire entendre par la définition qu'il a donnée de la dévotion. Ce que l'on peut dire de plus beau à la louange de cette vertu, c'est que n'étant qu'une en nombre, elle est néanmoins comme un stimulant et un aiguillon pour toutes les autres. C'est pourquoi quiconque a un vrai désir de marcher dans le chemin des vertus, ne doit point entreprendre de le faire sans ce puissant secours ; car, s'il manque, on ne se tirera jamais des grandes difficultés qu'on y rencontrera.

    On voit clairement, par ce qui vient d'être dit, quelle est l'essence de la véritable dévotion. Elle ne consiste donc pas dans cette tendresse de cœur ou dans cette douce consolation que ressentent quelquefois ceux qui prient, mais dans cette promptitude et dans cette ardeur, que l'on met à faire le bien. Il résulte de là que souvent l'un se trouve sans l'autre, lorsqu'il plaît au Seigneur d'éprouver les siens. À la vérité, cette dévotion et cette promptitude répandent très souvent dans l'âme cette douce consolation ; et, à leur tour, cette consolation et ce goût spirituel augmentent la dévotion essentielle qui consiste dans cette promptitude et cette ardeur à faire le bien. C'est pourquoi les serviteurs de Dieu peuvent avec beaucoup de raison désirer et demander ces joies et ces consolations, non pour le goût qu'ils y trouvent, mais parce qu'elles accroissent cette dévotion qui nous rend propres à faire le bien. C'est ce que le Prophète nous fait entendre lorsqu'il dit : « J'ai couru dans la voie de vos commandements, ô mon Dieu, lorsque vous avez dilaté mon cœur », c'est-à-dire, quand vous y avez versé cette allégresse de vos consolations qui a rendu ma course si légère et si rapide.

    Traité de la dévotion, chapitre 1

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    Prière après la communion :

    Immortalitátis alimóniam consecúti, quǽsumus, Dómine : ut, quod ore percépimus, pura mente sectémur. Per Dóminum…

    Ayant acquis l’aliment de l’immortalité, nous vous demandons, Seigneur, que ce que nous avons reçu par la bouche, nous le suivions par un esprit pur.

    D’actualité pour le synode…

    Sur l’évangile de ce dimanche, voir ma note de l’an dernier.

    Sur l’étonnant offertoire de Job, voir ma note de l’année précédente.

  • Ste Marguerite-Marie

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  • Sainte Hedwige

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    Sur sainte Jadwiga de Silésie, voir notamment ici, et . Et c'est un 16 octobre que Karol Wojtyla fut élu pape.

    (C'est aussi l'anniversaire du sacre de mon évêque.)

  • Sainte Thérèse de Jésus

    Souveraine Majesté, Éternelle Sagesse,
    Bonté douce à mon âme,
    Dieu, mon Seigneur,
    Qu’ordonnez-vous qu’il soit fait de moi ?

    Je suis vôtre puisque vous m’avez créée,
    Vôtre, puisque vous m’avez rachetée,
    Vôtre, puisque vous m’avez supportée,
    Vôtre, puisque vous m’avez appelée,
    Vôtre, puisque vous m’avez attendue,
    Vôtre, puisque je ne me suis pas perdue..

    Voici mon cœur, Je le remets entre vos mains
    Voici mon corps, ma vie, mon âme,
    Ma tendresse et mon amour…
    Si vous me voulez dans la joie,
    Par amour pour vous je veux me réjouir
    Si vous me commandez des travaux,
    Je veux mourir à l’ouvrage.
    Dites-moi seulement où, comment et quand.
    Parlez, ô doux Amour, parlez.

    Je suis vôtre, pour vous je suis née,
    Que voulez-vous faire de moi ?