Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me, nec delectásti inimícos meos super me : Dómine, clamávi ad te, et sanásti me.
Seigneur, je chanterai vos grandeurs, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez point donné à mes ennemis sujet de se réjouir contre moi ; Seigneur, j’ai crié vers vous, et vous m’avez guéri.
Cet offertoire est le même que celui du mercredi des Cendres. Ce jour-là Don Johner explique que l’on rend grâce déjà pour la grâce du baptême qui nous sera conférée, ou rendue, le jour de Pâques. Ce qu’anticipaient aussi les pécheurs publics chassés de l’église en ce jour, jusqu’au Jeudi Saint.
Nous continuons à rendre grâce pour la grâce du baptême. L'"Ephpheta" de l'Évangile d'aujourd'hui, avec les cérémonies qui l'accompagnent, a été incorporé au rite du Baptême et a produit en nous son effet dans le sens le plus sublime. Notre oreille s'est ouverte à la parole de Dieu, notre langue s'est déliée pour louer Dieu, et notre œil a contemplé les merveilles de la grâce que Dieu a opérée dans notre âme. Nous avons été faits enfants de Dieu et héritiers du ciel, participants du Christ pour la vie éternelle. Si une prière d'action de grâces s'est imposée aux lèvres de celui qui était sourd et muet, nous devons certainement prier et chanter : Je t'exalte, Seigneur, car tu m'as protégé ; tu m'as accueilli dans ton Église, tu as brisé le pouvoir de mon ennemi mortel et tu as commencé à guérir les blessures du péché originel. Puisses-Tu rester avec moi, afin que mes ennemis ne se réjouissent plus à mon sujet.