Les gazettes nous apprennent que selon un sondage réalisé à l’occasion du 110e anniversaire de la loi de 1905, 81% des Français jugent que la laïcité est en « danger ».
Voilà donc comment on doit parler aujourd’hui pour respecter le « vivre ensemble » et surtout ne pas tomber sous le coup de l’accusation d’islamophobie. Et comment le CNAL antichrétien, qui a commandé le sondage, veut toujours présenter la question.
Car il serait étonnant que 81% des Français aient peur des crèches de Noël…
Pourtant, célébrer la loi de 1905 en disant que les Français voient la laïcité en danger, c’est leur faire dire que l’Eglise catholique met la laïcité en danger. Car la loi de 1905 était dirigée uniquement contre l’Eglise catholique.
Or le « danger » est l’islam, bien évidemment, et ce n’est pas le concept abstrait de « laïcité » qui est en danger, disent les Français par ce sondage, c’est très concrètement leur mode de vie hérité de la civilisation chrétienne.
Plus précisément, 43% (+3 points par rapport à 2005) justifient leur réponse en affirmant qu'« il y a de plus en plus de personnes qui portent des signes religieux ostensibles » (ce ne sont pas des crucifix, semble-t-il) et 34% (+13 points) « parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées ». Nous y voilà. Et voici les 81% qu’on met en avant : 81% considèrent que ce serait une bonne chose « d'interdire le port de signes religieux ostensibles aux accompagnateurs bénévoles de sorties scolaires ». Euh… non, il ne s’agit pas non plus de crucifix. Mais il ne faut pas dire ce que c’est.
Et 64% sont pour « proposer des menus diversifiés dans les cantines publiques, sans céder aux revendications communautaires ». Celles des communautés bouddhistes, peut-être...
Commentaires
Dans huffingtonpost : (source : Archives nationales, F19-1986). "http://www.huffingtonpost.fr/vida-azimi/decheance-de-nationalite_b_8758308.html?utm_hp_ref=france
Aristide Briand le 27 octobre 1906, a donné dans un texte, la solution finale du problème mahométan.
Mon adaptation :
“Pourra également être privé de cette qualité de Français qui, investi en France de fonctions de ministre du culte (imam) par une autorité ecclésiastique établie à l'étranger (Arabie-Saoudite), aura personnellement contrevenu, dans l'exercice de ses fonctions, aux lois françaises relatives au régime des cultes ou aura servi de ses fonctions, pour donner des ordres, des instructions ou des conseils qui auront déterminé d'autres personnes à contrevenir à ces lois”.
Ce qui est le cas de tous les imams, car l’intégrisme, prôné par les imams, n’est pas la maladie de l’islam. Il est l’intégralité de l’islam.
“Les imams peuvent agir en toute indépendance et sans que l'autorité civile ait à intervenir en aucune manière, tant qu'ils se maintiennent dans le domaine religieux ; mais il doit être mis un terme à leur action, s'ils se servent des fonctions ecclésiastiques, qu'ils tiennent d'un chef vivant à l'extérieur (le Grand Mufti ou autre) et susceptible lui-même de subir des influences extérieures, pour empiéter sur les droits de la souveraineté nationale, s'ils s'insurgent contre les lois françaises et s'ils fomentent la rébellion contre ces lois (ce qui a été le cas). La sanction de cette conduite factieuse” serait la déchéance de nationalité.
La presse aux ordres, nous explique que le FN remet en cause la loi de 1905 et veut relancer les guerres de religions: c'est elle qui veut supprimer les crèches et les crucifix installés depuis des décennies dans certaines mairies; C'est elle qui est en cause de tous les cimetières dévastés (croix renversées...) et toutes les églises profanées....
les imams sont en général auto-proclamés; ils ne sont contrôlés, au moins en France, par aucun grand mufti (il y en aurait un en Belgique ?)
le problème n'est pas d'imaginer une hiérarchie religieuse qui n'existe pas, mais de savoir qui paie