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Apostasie tranquille

La cour administrative d’appel de Nantes a rendu son arrêt hier dans l’affaire de la crèche de Noël du conseil départemental de la Vendée.

Elle annule le jugement du tribunal administratif de Nantes, qui avait condamné cette crèche conformément à la loi.

La cour d’appel considère que la crèche s'inscrit « dans le cadre d'une tradition relative à la préparation de la fête familiale de Noël et ne revêt pas la nature d'un "signe ou emblème religieux" » et qu’elle n’est donc pas contraire à la loi de 1905.

Bref, la crèche est permise parce que ce n’est que du folklore populaire et « familial ». Ce Jésus n’est pas le Fils de Dieu, cette Marie n’est pas la Mère de Dieu, ce Joseph n’est pas saint Joseph.

Le président du conseil départemental enfonce le clou en soulignant le « message universel » de la crèche, et Me Alexandre Varaut, qui n’a pourtant plus besoin de faire l’âne agnostique puisqu’il a gagné, en remet une couche en affirmant que « la signification collective de la crèche ne s'arrête pas aux catholiques » et que la crèche dans le hall « n’est pas un endroit de culte, ce n'est pas un petit bout d'église », puisqu’il n’y a « pas de bougies, pas de crucifix »…

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