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Laïcité - Page 2

  • Aux Sables-d’Olonne

    La mairie des Sables-d’Olonne avait organisé un référendum avec pour question : « Souhaitez-vous que la statue de saint Michel reste devant l'église Saint-Michel ? »

    La votation était organisée en ligne du 25 février à aujourd’hui et dans cinq bureaux de vote ce samedi.

    4593 habitants (sur 45.000) ont fait connaître leur opinion. 94,51% des votants se sont prononcés pour que la statue reste à sa place.

    Le moins qu’on puisse dire est que la soi-disant Libre Pensée ne mobilise guère, ou plutôt que ces « laïcards désuets », comme disait Zemmour, ne représentent strictement rien.

    La municipalité a fait appel du jugement qui la condamne à enlever la statue. Mais il y a peu de chances que les magistrats soient touchés par le vote.

    Il restera que la cour administrative d’appel aura jugé contre le peuple.

  • Victoire laïcarde

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    Comme on pouvait le prévoir, la justice a donné raison aux laïcards vendéens : elle donne six mois à la municipalité de La Flotte-en-Ré pour retirer du domaine public la statue de la Vierge installée à un carrefour en 1983.

  • Les fanatiques ont encore frappé

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    « La statue de la Vierge : un beau cadeau de Noël pour les Flottais ». C’était le titre de Ré à la Hune, « le journal d’information gratuit de l’Île de Ré » : « Le 22 décembre dernier, la statue de la Vierge située à l’entrée du village de La Flotte a repris sa place comme un vrai repère qu’elle constitue depuis des années pour la commune et ses habitants. » La statue avait été cassée en plusieurs morceaux par un chauffard le soir du 17 mai 2021. Le maire Jean-Paul Héraudeau avait aussitôt annoncé qu’elle serait restaurée, mais cela s’avéra impossible. Il fut donc décidé de la refaire à l’identique, mais cette fois en pierre alors que l’originale était en ciment, « afin d’apporter une touche de douceur dans les formes comme le drapé du voile, le visage ou encore les mains ».

    Peu avant Noël la nouvelle statue a donc été installée. Ce qui a réveillé les fanatiques laïcards locaux appelés par antiphrase « Libre Pensée ». Tout-à-coup ils se sont avisés que cette statue était un « signe religieux » érigé sur un « emplacement public », donc en violation de la loi de 1905. Ils ont saisi le tribunal administratif, qui leur donnera raison le 3 mars prochain, comme l’indiquent les conclusions du rapporteur public. Car la statue a été érigée après la loi de 1905. « S’il n’y avait pas eu cet accident, il n’y aurait pas eu de débat ni même de procédure », remarque le maire.

    Ré à la Hune précise :

    « Cette statue occupe une place importante dans le cœur des Flottais. Il s’avère qu’au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, une famille qui avait la foi, l’avait achetée et installée dans son jardin pour remercier du retour sain et sauf d’un père et de son fils. Ensuite, ces paroissiens en ont fait don à la mairie qui l’a positionnée rue de Sainte-Marie pour la déménager en 1983 et l’installer définitivement à l’endroit actuel. D’où l’inscription sur la pierre “Vœux de guerre”. »

    Ce qui souligne à quel point les fanatiques laïcards n’ont aucun respect, non seulement de la religion, mais de leurs concitoyens et de leur histoire.

  • Et maintenant saint Michel

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    Les fanatiques antichrétiens qui s’appellent par antiphrase « Libre Pensée » avaient saisi la justice pour que soit enlevée la statue de saint Michel qui se trouve place Saint-Michel, devant l’église Saint-Michel, aux Sables-d’Olonne. La justice leur a donné raison, appliquant strictement et en l’occurrence ubuesquement la loi de 1905, puisque la statue a été installée en 2018 : inauguration en présence d’un détachement de parachutistes, dont saint Michel est le saint patron, et les tordus dont la Pensée est tristement captive n’y peuvent rien. La commune a six mois pour enlever la statue.

    Bonne réaction du maire Yannick Moreau :

    Au nom du bon sens et de la ville des Sables d’Olonne, j’ai décidé ce matin de faire appel du jugement du tribunal administratif de Nantes et de demander dans l’attente de la décision d’appel un sursis à exécution. Les tribunaux de notre pays ont pourtant autre chose à faire que d’instruire les demandes abusives de laïcistes radicaux complices de la « cancel culture » qui cherchent à déboulonner un par un les attachements culturels millénaires qui ont forgé notre identité collective. Au lendemain d’un acte de vandalisme inacceptable sur une statue municipale de la Vierge Marie et à la veille des fêtes de Noël, ces attaques contre nos racines et notre culture chrétiennes sont insupportables.

  • Il restera

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    Le calvaire de Plorec-sur-Arguenon restera en place, malgré la haine antirereligieuse de la soi-disant « Libre Pensée ».

    Le tribunal de Rennes avait donné jusqu’au 5 février pour le démonter, puisqu’il est sur un terrain public (depuis le remembrement).

    J’apprends seulement maintenant, par Ar Gedour, que le 11 janvier a été votée à l’unanimité par les conseillers départementaux des Côtes d’Armor la sortie de la parcelle du domaine public et sa vente à l’association de conservation du patrimoine religieux de Plorec-sur-Arguenon.

    Une double défaite des bouffe-curés, ça fait toujours plaisir. (Double, parce que la soi-disant « Libre Pensée » n’a pas trouvé un seul conseiller départemental pour soutenir son action.)

    N.B. A lire aussi sur Ar Gedour l'excellent billet de Philippe Abjean sur la "pandémie"... et son ami l'archevêque de Douala.

  • Récidive

    Malgré les critiques (notamment de l’abbé Grosjean et de Mgr Aillet), Darmanin a récidivé hier, reformulant ainsi son propos satanique et totalitaire de la veille :

    « Il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi. »

    J’espère seulement qu’il ne comprend pas ce qu’il dit.

  • Mgr Cattenoz contredit Macron

    L’archevêque d’Avignon a le courage de dire que le blasphème n’est pas un droit et d’expliquer pourquoi, dans un texte publié par Liberté politique et le Salon Beige.

    Une question me travaille depuis des semaines : le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? Les caricatures blasphématoires sont-elles un droit en démocratie ? Malgré les affirmations du président de la République, je réponds non à cette question et je voudrais argumenter ma réponse.

    En terre d’Islam radical, le blasphème contre le prophète ou le Coran est passible de la peine de mort et dans certains cas par décapitation. Dans l’Église catholique, quand un tabernacle ou un ciboire contenant la présence réelle du Seigneur est profané, les chrétiens célèbrent des messes de réparations et de demande de pardon pour de tels actes de profanation.

    Après les attentats de “Charlie Hebdo”, tout le monde était “Charlie” ! Personnellement, j’ai toujours affirmé : “Je ne suis pas Charlie”, tout en condamnant avec force les auteurs de cet attentat barbare et odieux. Il était fondamental de condamner l’attentat, mais il était tout aussi fondamental de me dissocier d’un journal qui fait sa une de caricatures aussi blasphématoires les unes que les autres.

    Lorsque “Charlie” a pu reparaître des mois plus tard, la une était toujours scandaleuse et m’a profondément blessé. Elle représentait le pape Benoît XVI sodomisé par le prophète ! Et la presse s’est réjouie de voir ce “journal” renaître de ses cendres. Quelques temps après, j’ai eu l’occasion, lors d’un repas à la préfecture d’Avignon avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, et les représentants des cultes de poser au ministre la question suivante : le blasphème semble faire partie des gènes de “Charlie Hebdo”, mais ne pensez-vous pas que la liberté de publier blasphème et caricatures s’arrête là où je blesse gravement mes frères ? Et je lui ai dit combien j’avais été profondément bouleversé de voir ainsi bafouer le pape Benoît et même de voir bafouer le prophète à travers cette caricature. Il m’avait répondu à l’époque qu’au gouvernement, il y avait eu un débat, car un certain nombre de ministres condamnaient une telle caricature au nom même d’une limite à la liberté dans un monde où nous sommes invités à vivre en frères.

    Je dois avouer que j’avais pleuré devant une telle caricature qui blessait ma sensibilité de chrétien. Comment des journalistes peuvent-ils agir ainsi au nom d’un pseudo droit à une liberté totale et sans limites de caricaturer jusqu’à l’extrême et de s’en glorifier ? La démocratie ou le laïcisme n’ont rien à voir en cela.

    Je croyais – naïvement peut-être – que l’homme était fait pour vivre en société et que la République avait cru bon d’emprunter aux chrétiens le symbole de la “Fraternité” comme emblème de la République ! Si nous sommes appelés à vivre ensemble en frères, la liberté de chacun s’arrête là où je blesse mon frère. Je peux certes entamer le dialogue avec un frère qui ne partage pas mon point de vue, et user de tout mon pouvoir de persuasion, mais déclarer d’emblée que le blasphème et les caricatures, quelles qu’elles soient sont un droit en démocratie, cela n’est pas juste, cela n’est pas vrai.

    En même temps, cela ne justifie en aucune façon la décapitation d’un professeur d’histoire qui voulait réfléchir avec ses élèves sur la portée de telles caricatures et sur un tel blasphème remis au goût du jour dans une presse à scandale.

    Je dois avouer combien je suis resté sans voix devant les déclarations du président de la République, qui plus est parlant depuis le Liban, face à un tel acte. Il a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver !

    Je comprends qu’il soit de bon ton aujourd’hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu’ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ?

    Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s’arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s’agit là d’une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté.

    + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon

  • CQFD

    Au cas où certains ne comprendraient toujours pas ce que la gauche appelle « laïcité », le maire de Lyon (flamboyante pastèque) met les choses au point : mardi, il a refusé de participer à la cérémonie traditionnelle du « Vœu des échevins » à la basilique de Fourvière ; le lendemain il a posé la première pierre d’une nouvelle mosquée et a publié la photo sur son compte Twitter.

  • Persécution laïcarde

    Alors que le baccalauréat est donné cette année à tout le monde, quelque 41 lycéens bretons devront passer la session de rattrapage en septembre. Ils ont tous largement le niveau requis, mais leur dossier de contrôle continu est « incomplet », selon le rectorat de Rennes.

    Or leurs dossiers ont été constitués exactement comme ceux des élèves de structures d’autres régions appartenant aux mêmes organisations enseignantes. Dans les autres régions les élèves ont eu leur bac, c’est seulement en Bretagne qu’on leur fait subir cette humiliation et cette injustice de devoir passer la session de rattrapage.

    Ces 41 lycéens ont comme point commun d’être élèves dans des lycées catholiques « tradis » hors contrat. Quelques minables laïcards ont décidé de le leur faire payer et de gâcher leurs vacances…

     

    P.S. Une intervention de l'avocat d'Educ'France a suffi à faire plier les laïcards frénétiques : le bac est accordé aux 41 élèves des lycées hors contrat.

  • Echec aux laïcards

    Des laïcards de Savoie exigeaient que la statue de la Sainte Vierge érigée en 2014 à Saint-Pierre d’Alvey, dans la forêt, au sommet du mont Châtel, soit retirée, parce qu’elle se trouve sur le domaine public, ce qui est contraire à la loi de 1905.

    Leur requête vient d’être rejetée par le tribunal administratif de Grenoble, au motif que selon un texte du Sénat de Chambéry de 1787 et de nombreuses attestations et photographies, « l’emplacement sur lequel cette statue a été édifiée comportait déjà, depuis au moins le 18ème siècle, une croix vers laquelle des processions cheminent à la Pentecôte depuis l’Eglise du village à travers un sentier dans les bois ». Il s’ensuit que cette parcelle « doit être regardée comme affectée à l’exercice public du culte et ainsi comme formant une dépendance de l’Eglise de la commune ».

    Pas mal trouvé. Voilà qui pourra faire une intéressante jurisprudence…