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Islam - Page 128

  • Indonésie : les chrétiens de Pasaman ont peur

    Une violente campagne antichrétienne a été lancée dans le district de Pasaman, à Sumatra (Indonésie) par des groupes islamiques soutenus par des membres du gouvernement indonésien qui attisent la haine antichrétienne pour détourner l’attention des vrais problèmes, selon Asianews.

    Le 19 novembre il y a eu une manifestation islamiste pour protester contre la « présence grandissante d’écoles catholiques et protestantes », et pour rappeler qu’il est « moralement obligatoires que les familles musulmanes n’envoient pas leurs enfants dans les institutions chrétiennes », tandis que des pancartes demandaient la fermeture des « cafés et magasins chrétiens ».

    L’une des cibles des islamistes est l’église catholique de Sumber Karya, dont les responsables ont préféré différer la rénovation et l’agrandissement pour ne pas exciter la haine des islamistes qui mettent en avant le prétexte habituel que les catholiques n’ont pas obtenu de permis de construire.

    Les chrétiens craignent une escalade, dans cette région qui est celle de l’île où réside le plus grand nombre de musulmans après la région d’Aceh, où la charia est aujourd’hui appliquée.

  • Nigeria : une église incendiée

    A la suite d’une rumeur selon laquelle quelqu’un avait blasphémé le prophète, des jeunes musulmans ont incendié une église et des commerces de chrétiens à Bichi, près de Kano. Quatre personnes ont été tuées. Finalement il s’agissait d’une erreur de prononciation…

  • Et maintenant la Jordanie…

    Vendredi dernier, pour la première fois, dans les rues d’Amman, on a entendu des slogans réclamant la fin du régime. Or, s’il y a eu de nombreuses manifestations en Jordanie depuis le début du printemps arabe, « le fait de réclamer la fin de la monarchie était récemment encore une chose impensable, comme une ligne rouge que personne n’avait, jusqu’à présent, osé franchir », explique à l’agence Fides Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem.

    Il précise : « Dans d’autres cas, comme en Egypte ou en Tunisie, les Frères musulmans et les groupes islamistes n’ont pas déclenché les soulèvements populaires mais ils se sont unis aux révoltes seulement dans un deuxième temps. En Jordanie, en revanche, ils apparaissent d’ores et déjà comme les protagonistes de la contestation, chevauchant le malaise social. Jusqu’ici, le Roi ne s’est pas prononcé publiquement sur les derniers événements. Espérons que la situation ne précipite pas vers des conflits et des violences. »

    En octobre, le roi Abdallah II a dissous le Parlement et nommé un gouvernement provisoire chargé de la gestion du pays jusqu’aux prochaines élections législatives, prévues pour le 23 janvier 2013, mais que les Frères musulmans ont décidé de boycotter.

  • La mosquée UOIF de Nantes-les-trois mosquées

    « Avec son minaret haut de 17 mètres et son dôme qui change de couleur au gré de la lumière, la mosquée Assalam illumine la ville de Nantes », nous dit Saphirnews, en annonçant l’inauguration, samedi, de la grande mosquée Assalam.

    Il y avait là le maire, le président de la région, le sous-préfet, le président de l’UOIF (puisque c’est une mosquée de l’UOIF), le consul d’Algérie, et le consul du Qatar, puisque la mosquée a été financée à 50% par un « donateur privé qatari », comme dit Saphirnews sans rire. Ce qui permet d’affirmer que la mosquée et son « centre culturel » ont été entièrement édifiés grâce à des « fonds privés ». On oublie seulement que le terrain a été gracieusement donné par la municipalité de Jean-Marc Ayrault. Car cette moquée, comme les deux autres grandes mosquées de Lyon, a été voulue par la municipalité. Je citais en 2009 dans Daoudal Hebdo le propos de Patrick Rimbert, adjoint à l'urbanisme, qui expliquait que la ville voulait trois grandes mosquées : « Etant donné les rapports de force différents selon les tendances de l'islam, le risque d'une mosquée unique est de voir une communauté prendre le pas sur les autres. » Pour éviter les problèmes, chacun la sienne…

    La mosquée Assalam est la dernière des trois grandes mosquées nantaises à être inaugurée. C’est aussi, de loin, la plus grande des trois, la plus grande de tout l’ouest et la quatrième de France.

    Naturellement, l’Association islamique de l’Ouest de la France (AOIF, c’est-à-dire l’UOIF) est intarissable sur le vivre ensemble, sur la moquée ouverte à tous, etc. Rappelons seulement ce que disait l’association dans son argumentaire : « La population Nantaise a visiblement besoin d’un lieu où elle pourrait se réunir pour l’accomplissement de la prière. »

    La population nantaise est déjà considérée comme entièrement islamisée. Puisque l’islam est la meilleure religion et a vocation à s’étendre à toute la terre. De gré ou de force. Et ici avec l’appui de Jean-Marc Ayrault.

    Aujourd'hui, « la mosquée Assalam illumine la ville de Nantes… »

  • Mali : les islamistes ont oublié d’être idiots

    Dimanche dernier, les 15 Etats membres de la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), plus l’Algérie et la Mauritanie, ont adopté un « concept harmonisé des opérations pour le déploiement de la force internationale conduite par l'Afrique » au nord du Mali. Est-ce le plan d’action digne de ce nom que l’ONU attendait ? On le saura à la fin du mois. Rien n’est moins sûr, car tout reste flou, et ce qui est sûr est que l’armée malienne, quant à elle, n’est toujours pas opérationnelle.

    Toutefois, la volonté de reconquérir militairement le nord du Mali est affichée.

    Du coup, Ansar Dine (« défense de la religion »), l’un des principaux groupes qui ont plongé le nord du Mali dans la charia, a rencontré le médiateur de la CEDEAO, Blaise Compaoré, pour lui faire savoir que le groupe renonçait à imposer la charia dans tout le Mali, et même dans tout le nord du Mali, mais limitait son application à son fief de Kidal, et qu’en outre tout allait se faire avec pédagogie, et dans la négociation avec le gouvernement malien…

    Du coup, le MLNA, le mouvement touareg historique, qui s’est fait expulser de son pays par les islamistes, se voit revenir dans le jeu et se dit prêt à des négociations avec les bons islamistes touaregs d’Ansar Dine contre les méchants terroristes d’Aqmi…

    Et derrière tout cela il y a l’Algérie qui ne tient pas du tout à des mouvements de troupes africaines et autres à son sud Saharien.

  • Il était animateur scolaire

    Il était animateur scolaire à Asnières. Il s’est fait prendre à Niamey lors d’un banal contrôle routier : avec son 4x4, il allait rejoindre les combattants islamistes à Tombouctou.

  • Détruisons les pyramides…

    Sur une chaîne de télévision privée, le salafiste égyptien Mourgan Salem al-Gohary a déclaré qu’il fallait détruire les pyramides et le Sphynx:

    « Tous les musulmans ont le devoir d’appliquer les préceptes de l’islam en enlevant de telles idoles, comme nous l’avons fait en Afghanistan quand nous avons détruit les statues de Bouddha. Allah a ordonné au prophète Mahomet de détruire les idoles. »

    Le propos est intervenu au lendemain d’une démonstration de force des salafistes place Tahrir. Et il inquiète, dans un pays qui dépend du tourisme… car si al-Gohary est connu comme extrémiste (condamné à la prison à vie sous Moubarak, il s’était réfugié en Afghanistan), il est loin d’être le seul à penser qu’il faut purger l’Egypte de son passé non musulman. Soit en détruisant, soit en cachant. Déjà, il y a un an, le parti salafiste Nour (qui est aujourd’hui le deuxième parti derrière les Frères musulmans) avait couvert les sirènes de la fontaine de Zeus à Alexandrie.

  • Un religieux modéré

    L’AFP ayant annoncé au monde que les différentes composantes de l’opposition syrienne avaient réussi à s’unir et que le président de la « Coalition nationale » était un « religieux modéré », tous les médias nous disent que le président de la Coalition nationale est un « religieux modéré »…

    Sauf le quotidien libanais L’Orient le Jour, qui met modéré entre guillemets et dit ensuite qu’il est « connu, paraît-il, pour ses postions modérées ».

    Il s’agit du cheikh sunnite Ahmad Moaz al-Khatib al-Hassani, de Damas, exilé en Egypte depuis quelques mois. Il était le seul candidat au poste de président de la coalition obtenue au forceps à Doha par Hillary Clinton et l’émir du Qatar, et que ne voulait pas le CNS (mais c’est celui qui paye qui décide…).

    Lors d’un séminaire intitulé « Les islamistes et les révolutions arabes », tenu à… Doha au Qatar il y a un mois, le cheikh Moaz Al Khatib avait prononcé un discours où il apparaissait en effet comme un modéré. Forcément modéré puisque, soulignait-il, il n’existe pas de fondamentalisme islamique en Syrie, pays où il n’y a que des musulmans ouverts, pacifiques et tolérants… D’ailleurs, il définissait ainsi « les trois courants » du « mouvement islamique en Syrie » : 1 - le courant religieux fondé sur les écoles religieuses, 2 - le courant politique, 3 - le courant populaire spontané…

    Parmi ses propos modérés, on remarquera néanmoins celui-ci :

    « Le régime arrogant n’a pas laissé d’autre choix que de prendre les armes, et les Syriens ont été obligés de le faire afin de défendre leur religion, leurs familles et leurs propriétés. La révolution syrienne n’est pas violente, les révolutionnaires syriens sont pacifiques. » Sic. On remarquera surtout que « leur religion » est au singulier.

    On remarquera aussi cette autre phrase :

    « L’oumma a mis en lumière de nouvelles forces dirigeantes politiques et savantes, qui n’étaient pas connues auparavant. »

    L’oumma, pas la révolution. (Savantes : les « savants » de l’islam.)

  • Les salafistes ne saluent pas le pape copte...

    On a remarqué que les salafistes avaient été les seuls, sur l’échiquier politico-religieux égyptien, à ne pas saluer l’élection du nouveau patriarche copte, ce qui est contraire aux traditions orientales et montre clairement ce que l’islamisme actuel a de nouveau.

    Lundi, lors de sa première conférence de presse, Théodore II a déclaré que l’Eglise copte s’opposerait à toute tentative de l’assemblée constituante d’imposer la charia, soulignant que les chrétiens et les autres minorités devaient avoir toute leur place dans la Constitution.

    La réplique des salafistes n’a pas tardé. Le soir même, ils occupaient un terrain près de la cathédrale de Choubra el-Khema, celle dont l’évêque est le porte-parole du patriarcat, bloquaient l’entrée de la cathédrale et plantaient sur le terrain appartenant à l’Eglise une pancarte indiquant : « Mosquée Al-Rahman ».

    La police s’est contentée de regarder ce qui se passait. Il a fallu que le patriarcat contacte le ministère de l’Intérieur pour que la police fasse évacuer les lieux, ce matin, 36 heures après…

    (Asianews)

  • Un « blasphème » au Pakistan

    Un chef musulman de Lahore, Jamia Kareemia Sadidia, qui habite près du lycée privé de jeunes filles Farooqi à Lahore a porté plainte pour blasphème contre le directeur et un professeur du lycée : celui-ci serait responsable d’une traduction « blasphématoire » d’un passage du Coran. Une foule de musulmans ameutée par Jamia Kareemia Sadidia a manifesté violemment devant l’établissement. Le garage dans la cour a été incendié, du mobilier et des ordinateurs ont été détruits.

    La police a arrêté… le directeur et le professeur.

    Le lycée (non confessionnel) est connu comme une des meilleures écoles du Pakistan. Depuis sa création en 1978 il a reçu 31 médailles du ministère de l’Education.

    Mais c’est justement le problème : une école d’excellence pour des jeunes filles, ce n’est pas islamiquement correct…