A Karachi, un chrétien de 15 ans, Ryan Brian Patus, est accusé d’avoir envoyé un texto « blasphématoire ». L’imam local et deux « témoins » ont porté plainte. Les bons musulmans sont allés saccager et incendier la maison du garçon. Heureusement celui-ci se trouvait à l’hôpital où il était allé voir son père, et le reste de la famille avait préféré abandonner le domicile.
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Pakistan : un texto « blasphématoire »
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Il n’y a pas que chez nous qu’il y a des naïfs
La presse tunisienne, nous dit Le Monde, fait part de son inquiétude après la diffusion d’une vidéo où Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste au pouvoir, face à de jeunes salafistes, met en garde contre toute résurgence du parti de Ben Ali et souligne qu’il faut enlever de tous les postes de responsabilité les laïques qui y demeurent et les remplacer par des islamistes.
« La vérité du projet salafiste de Rached Ghannouchi dévoilé », titre notamment Le Maghreb, dénonçant la « vidéo scandale ».
Ils sont aussi amusants que les nôtres, ces journalistes tunisiens. Car enfin, qu’est-ce que le dirigeant d’un parti islamiste pourrait dire d’autre ?
Ah oui, c’est vrai, il avait fait de grandes déclarations d’allégeance à la démocratie… Et alors ? La démocratie islamique ne doit-elle pas être fondée sur la charia ?
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Leur illusion
Judicieuse remarque de Bernard Antony à propos des laïcistes qui nous gouvernent :
« Leur illusion, fruit d’une ignorance inexcusable, consiste à croire que l’islam bien enseigné est le rempart contre l’islamisme. Or l’islamisme, c’est tout simplement l’islam réel, c’est-à-dire l’application de la charia, la loi totalitaire régissant tout et tout le monde, telle que séculairement élaborée à partir du Coran et des Hadiths. »
Car en effet les musulmans modérés, tolérants, adeptes de la liberté religieuse, voire de l’Etat laïque, sont des musulmans sociologiques, qui éventuellement continuent de pratiquer la prière et le ramadan par tradition familiale et ethnique, mais ne se préoccupent pas de mieux connaître leur religion (1). Mais si on veut leur enseigner, et bien leur enseigner, l’islam, c’est-à-dire ce qu’il y a dans le Coran et dans les Hadiths, alors, s’ils acceptent cet enseignement, ils ne peuvent que devenir islamistes. Car l’islamisme radical est tout simplement l’idéologie du Coran. Et là est effectivement la terrible illusion.
(1) Je n’évoque ici que ceux qui sont réellement tels. Pas les menteurs que sont les représentants de la communauté musulmane quand ils évoquent ce sujet avec les médias ou avec les pouvoirs publics, camouflant leur islamisme par la taqiyya.
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La parfaite idiote du jour
Elle s’appelle Birgitta Ohlsson. Elle est ministre des Affaires européennes de Suède. Dans le cadre de la polémique sur le catalogue Ikéa dont toutes les femmes ont été effacées pour la version saoudienne, elle a déclaré sur son compte Twitter :
« Carrément moyenâgeux ! »
Je ne sais pas si quelqu’un aura la charité d’expliquer à Birgitta Ohlsson ce qu’était la condition de la femme au moyen âge… Peut-être pourrait-elle déjà s’intéresser à sa sainte patronne Brigitte de Suède. Et il paraît urgent que soient traduits en suédois quelques livres de Régine Pernoud…
Par ailleurs Ikea s’est fendu d’un communiqué bien hypocrite, présentant les plus plates excuses du groupe pour cette « erreur » ayant conduit à la fabrication d’un catalogue qui n’est « pas en adéquation avec ses valeurs ».
Mais, quand même, le fric passe avant nos « valeurs », entend-on entre les lignes: car le groupe reconnaît que la prétendue « erreur » a été volontaire et faite en Suède (non par le « franchisé » en Arabie saoudite), il précise goulûment dans le même communiqué que ses magasins saoudiens connaissent une croissance annuelle « à deux chiffres »… et il omet soigneusement d’annoncer l’impression d’un nouveau catalogue…
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La super-méga-mosquée de Strasbourg
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a officiellement inauguré, ce matin, la mosquée de Strasbourg, qui est (pour le moment) la plus grande de France. Le ministre a chanté « l’islam de France » devant les représentants du Maroc, du Koweit, et de l’Arabie saoudite qui ont financé plus de la moitié de la mosquée (un bon quart du financement ayant été assuré par les collectivités locales, au plus complet mépris de la loi – l’islam ne fait pas partie des religions reconnues dans le système d’Alsace-Moselle).
Parmi d’autres sites de journaux, L’Express a reproduit la dépêche de l’AFP. On peut lire ceci à la suite :
Avertissement de modération: Le thème de cet article est sensible. Pour éviter tout dérapage, merci de nous aider à garder la sérénité au débat en respectant soigneusement notre charte des commentaires, les points, notamment, qui portent sur la discrimination, l'islamophobie, le racisme et le respect de l'autre. Tout message y contrevenant sera systématiquement et immédiatement modéré.
Ce mot de « modérer » m’amuse toujours par sa flagrante hypocrisie. Il s’agit évidemment de censure, mais la censure c’est pas bien.
De fait, on ne trouve dans les commentaires aucune critique de l’islam. Toute critique de l’islam est « islamophobe » et « raciste ». La preuve, s’il le fallait, qu’il s’agit bien d’une censure, et de plus en plus d’une autocensure : celle de la dhimmitude.
On constate d’autre part que les réponses de la rédaction de L’Express aux réactions sont rédigées par quelqu’un qui ne connaît rien à la question mais qui se pose en autorité suprême…
Deux exemples :
« Faut-il vous rappeler que la laïcité, telle qu'elle est définie par la loi notamment, consiste à mettre sur un pied d'égalité toutes les religions pas à nier leur existence ? »
Or la loi dit : « La République ne reconnaît aucun culte. »
« Rappelez-vous que Manuel Valls est ministre de l'Intérieur et des Cultes. Inaugurer des lieux de culte entre donc parfaitement dans ses attributions. »
Or Manuel Valls n’est pas davantage ministre des Cultes que ne l’étaient ses prédécesseurs. Il n’y a pas de ministre des Cultes dans la République laïque. Il y a seulement un « bureau central des cultes » au ministère de l’Intérieur.
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Suisse : l’antiracisme islamophile en échec
Au moment de la campagne pour la votation contre les minarets, la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme avait reproduit sur son site, sous le titre « Racisme verbal », des propos de Benjamin Kasper, président des Jeunes UDC de Thurgovie. Celui-ci avait déclaré dans un discours qu' « il était temps de mettre fin à l'extension de l'islam ». Il avait affirmé que « la culture suisse, dont le fondement est le christianisme, ne devrait pas se laisser supplanter par d'autres cultures », et qu’un signe symbolique comme l'interdiction des minarets constituait un moyen d'affirmer sa propre identité.
Benjamin Kasper avait porté plainte. Le tribunal cantonal de Thurgovie lui avait donné raison. Le lobby antiraciste avait fait appel devant le Tribunal fédéral. Celui-ci a confirmé le jugement cantonal.
« Celui qui se prononce, sans jugement de valeur, contre l'extension de l'islam en Suisse n'est pas raciste. (…) La seule mise en évidence d'une différence entre deux individus ou groupes ne constitue pas encore du racisme. Il n'y a racisme que lorsque la différence est utilisée en même temps pour dénigrer la victime et que la mise en exergue de la différence n'est en définitive qu'un moyen pour présenter la victime de manière négative et violer sa dignité. »
Benjamin Kasper, poursuit le Tribunal fédéral, avait opposé le christianisme à l'islam, expliquant que sa religion était digne d'être protégée et défendue. Il n'en ressort ni une dévalorisation des disciples de l'islam, ni un rabaissement général des musulmans.
En revanche, en qualifiant ces propos de « racisme verbal », la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme a porté une atteinte civile illicite à l'honneur de Benjamin Kasper.
(NB - On trouvera le texte de l'arrêt sur le site du Tribunal fédéral, mais seulement en allemand.)
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Culture norvégienne
Le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg a remanié son gouvernement. Il a nommé ministre de la Culture Hadia Tajik, une musulmane de 29 ans d’origine pakistanaise.
« Elle a déjà annoncé son programme pour l’avenir proche, affirmant que la diversité culturelle doit être une partie intégrante de la vie quotidienne norvégienne. »
(Mooslym, via FDesouche)
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L’amour du prophète
Pour se concilier l’opinion publique islamiste, le gouvernement pakistanais avait fait du vendredi 21 septembre un jour férié (c’est le dimanche qui est férié au Pakistan), « journée pour l’amour du prophète ».
Les émeutes à Islamabad ont fait 23 morts et 200 blessés. Six banques, quatre cinémas, deux restaurants et de nombreux véhicules ont été incendiés.
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La libération de la femme en Arabie saoudite…
Le ministère du travail d’Arabie saoudite vient de fermer une centaine de boutiques de lingerie féminine de Riyad.
Motif : elles emploient des hommes. Or c’est désormais interdit. Depuis qu’un décret de « féminisation et nationalisation des emplois », en juin dernier, a permis aux femmes qui travaillent d’aller elles-mêmes faire leurs emplettes de lingerie : dans des magasins où elles ne doivent rencontrer que des femmes.
Mais pour le grand mufti du royaume, la charia interdit le travail des femmes…
Néanmoins, la prochaine étape devrait être l’ouverture aux femmes des boutiques de cosmétiques… si on en retire les hommes.
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La grande mosquée d’Epinal
Lu sur le site du diocèse de Saint-Dié :
« Responsables politiques et religieux s’étaient donnés rendez-vous par ce beau samedi de septembre pour accompagner la communauté musulmane des Vosges dans la découverte de sa nouvelle mosquée. Retrouvez ici le message prononcé par Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié à l’occasion de l’inauguration de la mosquée d’Epinal... »
La mosquée, ouverte depuis le 26 juillet, a été inaugurée officiellement samedi dernier. Avec, donc, un beau discours de l’évêque, qui a osé faire le parallèle avec le voyage du pape au Liban (sic).
On lit ceci dans la gazette locale :
« L’édifice fait partie des quatre plus grandes mosquées de Lorraine avec Tomblaine, Creutzwald et Farébersviller. La bâtisse surmontée d’une coupole de 12 m de haut, « symbolisant la voûte céleste », peut accueillir jusqu’à 1.200 fidèles, 800 hommes et 400 femmes qui sont, elles, installées en mezzanine. (…) La mairie d’Epinal (…) a signé un bail emphytéotique et mis à disposition le terrain pour un loyer symbolique. »
Comme le remarque l’Observatoire de l’islamisation, cette mosquée marocaine a la spécificité de bannir la langue françaises : tous les cours et conférences sont en arabe. Vive l’islam de France.