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Islam - Page 126

  • Quand le CFCM se fout de nous

    Le CFCM a publié un communiqué par lequel il « tient à souligner que le Président de la République, M. François Hollande a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d’islamistes les éléments terroristes visés par l’intervention », et il « salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme ».

    Ah oui.

    En effet François Hollande, respectant les exigences de l’islamophilie qui font partie des nouveaux principes laïcistes, n’a utilisé ni le mot « islamisme » ni le mot « jihadiste ».

    Mais qui donc sommes-nous allés combattre au Mali ? Une organisation qui s’appelle « Ansar ed dine ». Ce qui veut dire « Défense de la religion ». Quelle religion ? L’islam. Et quelle est l’activité des militants d’Ansar ed dine ? Le « jihad ». Où lit-on, de façon répétée, que le jihad est une obligation pour tout musulman ? Dans le Coran.

    Qui donc fait l’amalgame entre le terrorisme et l’islam ?

    Ben non, ce n’est pas nous. Arrêtez de nous prendre pour des buses.

  • La mosquée de Morlaix

    Selon les gazettes, la ville de Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix, n’a pas d’église mais vient d’avoir une mosquée.

    L’image est assurément frappante, mais elle ne correspond pas à grand chose dans la réalité. La commune de Saint-Martin-des-Champs, fabriquée par la Révolution française, n’a jamais eu de véritable existence, même si elle a une mairie qui refuse la fusion avec Morlaix. Le territoire a été coupé en deux par le chemin de fer, puis coupé en deux dans l’autre sens par la route à quatre voies Rennes-Brest, et il est de plus en plus mangé par l’urbanisation morlaisienne. Quant à son nom, il vient de celui de la très belle église du XVe siècle qui se trouve sur le territoire de Morlaix mais a toujours été considérée, et pour cause, comme celle de Saint-Martin-des-Champs…

    En réalité, ce qui est à retenir dans cette affaire, c’est que l’association islamique avait demandé un permis de construire à la mairie de Morlaix, ce qui avait suscité une certaine émotion dans la population, et que la demande avait été rejetée par la sous-préfecture. Alors les musulmans ont très discrètement loué un local de 400 m2 à Saint-Martin-des-Champs, pour y faire une mosquée, sans même avertir la mairie.

    « La salle de prière aurait dû, comme tout lieu accueillant du public, faire l'objet d'une déclaration publique préalable en mairie, en bonne et due forme. La procédure n'a pas été totalement respectée. C'est un peu léger et je vais le signifier », dit le maire.

  • La fatwa du sultan de Selangor

    Selangor est un des 13 Etats de la fédération de Malaisie, et à sa tête il y a un sultan, Sharafuddin Idris Shah, qui a le pouvoir exécutif. Et donc le pouvoir d’édicter des fatwas (bien qu’il y ait moins de 60 % de musulmans sur son territoire). Et il vient d’édicter une fatwa interdisant aux non-musulmans d’utiliser le nom d’Allah, au motif qu’il « s’agit d’un mot sacré, exclusivement réservé aux musulmans ».

    Le sultan de Selangor intervient ainsi dans la controverse, toujours en suspens, entre l’Eglise catholique et l’Etat malais.

    Les chrétiens ont remporté en 2009 un premier procès. Les avocats du gouvernement ont présenté un recours, qui n’a pas encore abouti.

    En produisant une bible en langue malay de 1612, les chrétiens ont pu prouver qu’ils utilisaient le mot « Allah » pour dire Dieu plus de trois siècles avant l’existence de l’Etat de Malaisie.

    Il y a quelques jours, le secrétaire du Parti d’Action démocratique (DAP), Lim Guan Eng, a demandé au gouvernement de reconnaître à tous le droit d’utiliser le mot Allah.

    Quant au Conseil des Eglises (protestantes) de Malaisie, il fait remarquer qu’une fatwa ne peut s’appliquer qu’aux musulmans, et qu’il continuerait d’appeler Dieu « Allah », conformément au jugement de 2009.

  • Parfois le laïcisme est pire que l’islamisme…

    Le président égyptien Mohammed Morsi a présenté au patriarche Tawadros II et à la communauté copte ses vœux de joyeux Noël. Il avait envoyé un représentant officiel, le diplomate (et ancien porte-parole d’Al Azhar) Mohammed Rifaa El-Tahtawi à la messe de Noël célébrée par le patriarche en la cathédrale Saint-Marc du Caire dans la nuit du 6 au 7 janvier.

    Ce n’est pas en France qu’on verrait ça…

  • Noël copte et islam égyptien

    Les coptes fêtent la Nativité du Christ le 7 janvier. A l’issue d’une rencontre entre le nouveau patriarche Tawadros II et le grand imam d’Al Azhar Ahmed al-Tayeb, celui-ci a déclaré : « Al Azhar rejette et condamne les déclarations de personnalités extrémistes. Lundi, comme chaque année, nous offrirons nos vœux à la communauté copte en lui souhaitant Joyeux Noël. »

    Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue, dans un pays où les médias sont pleins de condamnations de tout ce qui ressemblerait à une fête de Noël et à des vœux de Noël, assorties de généreuses menaces de mort. Contre les coptes, mais aussi contre les musulmans qui souhaiteraient un Joyeux Noël à leurs voisins chrétiens. Hesham el-Ashry, le chef salafiste qui a fondé l’Autorité de promotion de la vertu et de la prévention du vice, a déclaré « traîtres et apostats » les musulmans qui se conduiraient ainsi.

    L’imam d’Al Azhar apparaît donc une fois de plus, et sans frais, comme un « modéré ». Il peut assurément montrer sa bienveillance de grand seigneur : il contrôle la situation : la nouvelle Constitution fait d’Al-Azhar l’instance de contrôle des lois…

  • Légion d’honneur islamiste

    Dans la promotion du nouvel an de la Légion d’honneur ne passe pas inaperçue la nomination de l’imam islamiste de Bordeaux Tareq Oubrou comme chevalier. Pour « mérites éminents acquis au service de la nation » ? Vraiment ?

    En effet. Le tout est de s’entendre sur le sens du mot nation. Tareq Oubrou ne connaît que la nation de l’islam, l’oumma.

    Voici donc la Légion d’honneur décernée par la République pour « mérites éminents acquis au service de l’oumma »… Et du jihad qui va avec.

  • Chez les chrétiens d’Irak

    La cathédrale syriaque catholique de Bagdad, où une soixantaine de chrétiens, dont deux jeunes prêtres, avaient été massacrés le 31 octobre 2010, a été rénovée, et consacrée à nouveau hier, sous la présidence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales (qui est en Irak pour une visite officielle de cinq jours), et en présence du cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, ce qui montre aux derniers chrétiens irakiens combien Rome est proche d’eux.

    La veille, sur la chaîne de télévision irakienne basée en Egypte Al Baghdadia (la Bagdadienne), le grand ayatollah Sayyed Ahmad Al Hassani Al Baghdadi (Hassan de Bagdad) lançait une fatwa contre les chrétiens d’Irak. Les qualifiant de « polythéistes » (c’est dans le Coran) et d’« amis des sionistes », il a édicté qu’ils devaient choisir « entre l’islam et la mort », et que « leurs femmes et leurs filles peuvent être légitimement considérées comme des épouses des musulmans ». En clair il est permis de tuer les chrétiens et de violer leurs femmes et leurs filles.

    Il n’est pas inintéressant de savoir que le grand ayatollah Al Hassani Al Baghdadi (grand ayatollah est le titre des plus grands juristes chiites), qui est ouvertement jihadiste et justifie les attentats suicides en Israël, était, lors de l’insurrection de 1991 en Irak, le guide du « Mouvement islamique des libéraux ».

  • En Indonésie, le "scandale Fikri"

    Le scandale qui passionne les Indonésiens depuis quelque temps est la répudiation d’une jeune femme de 18 ans par son mari quatre jours après leur mariage.

    Le mari, Aceng HM Fikri, est un fonctionnaire important, chef du district de Garut (2,4 millions d’habitants), province de Java ouest. Il est déjà marié selon la loi civile qui ne reconnaît pas la polygamie, mais puisqu’il est musulman il considère qu’il a le droit à d’autres femmes. Il s’est donc islamiquement marié, le 14 juillet, avec une jeune fille de 18 ans. Et quatre jours plus tard il lui a envoyé un texto de répudiation, disant qu’il n’avait pas dépensé 250 millions de roupies (20.000 €) « pour une fille qui n’était même par vierge ». Et à ceux qui lui reprochaient son attitude, il expliquait : « En dépensant tout cet argent, j’avais le droit de m’attendre à ce qu’elle soit vierge. Coucher avec une célébrité m’aurait coûté moins cher. »

    Les associations féminines et de défense des droits de l’homme sont montées au créneau. Le « scandale Fikri » a fait le tour de l’Indonésie et provoqué des manifestations demandant la démission du chef de district. L’affaire est arrivée jusqu’à la présidence de la République, et le président a demandé au ministre de l’Intérieur d’obtenir la démission de Fikri, pour conduite inappropriée et indécente.

    On remarquera que dans ce pays où la loi ne reconnaît que le mariage monogame, et où la polygamie est spécifiquement interdite aux fonctionnaires, l’un d’eux peut prendre une autre épouse sans encourir de sanction : on lui demande seulement de démissionner… parce qu’il l’a méchamment répudiée.

    Cette affaire souligne que la polygamie est en fait très répandue en Indonésie (avec des épouses de deuxième classe – éventuellement esclaves - qui n’ont aucun droit puisqu’elles ne sont pas légalement mariées).

    La question est de savoir s’il y a une affaire Fikri à cause d’une prise de conscience du problème, ou s’il y a une affaire Fikri parce que le phénomène ne cesse de s’étendre. La réponse est vraisemblablement la seconde hypothèse : il y a en Indonésie, comme dans tous les pays musulmans, une islamisation qui rend de plus en plus artificielles et de moins en moins appliquées les législations laïques prises en d’autres temps (en l’occurrence sous Suharto).

  • Inculpée pour avoir dénoncé les mariages de fillettes dans un pays qui les interdit…

    L’avocate turque Carine Arin est inculpée pour avoir avili les valeurs religieuses d’une partie de la population (Code pénal turc, article 216/3) et avoir insulté le Président de la République (Code pénal turc, article 299/1). Parce que dans une conférence qu’elle donnait à l’association du barreau d’Antalya, dans le cadre de l’ouverture d’un Centre pour la mise en application des droits des femmes, elle a dénoncé les mariages précoces, donnant deux exemples, celui du Prophète et celui de l’actuel président de la République…

    Or en Turquie l’âge légal du mariage est de 17 ans.

    Mais, selon Carine Arin, il y a 181.000 épouses enfants dans le pays. Outre l’exemple du Prophète, « les fillettes sont forcées de se marier précocement parce que les femmes ne sont pas considérées comme des êtres humains mais comme la propriété de leur famille ».

    Davantage sur Poste de Veille.

    (Via l’Observatoire de l’islamisation)

  • Le ton monte à Creil…

    Le maire socialiste de Creil a promis un terrain à l’Assocec. C’est quoi, l’Assocec ? C’est l’Association socio-éducative et culturelle du Bassin creillois. Du moins c’est ce que veut dire le sigle. En réalité, il s’agit d’un groupe de Sénégalais musulmans. Qui veulent donc construire un « centre socio-éducatif culturel ». Le problème est que ce terrain se trouve juste à côté de la mosquée (maghrébine). Et qu’à la mosquée, premièrement on veut aussi le terrain pour en faire un parking, deuxièmement on accuse les Sénégalais de vouloir installer leur propre mosquée, ce qui est d’ailleurs une évidence, malgré les dénégations du président de l’Assocec.

    Lundi dernier, une délibération actant la vente du terrain à l’association sénégalaise devait être à l’ordre du jour du conseil municipal. Comme le ton monte au point qu’on est près de la guerre civile à Creil entre Sénégalais et Maghrébins, le maire l’a retirée…

    (Le Parisien)