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Islam - Page 132

  • Mémoire nationale

    Sur le site de l’Elysée, il y a une rubrique « Mémoire nationale ». Si vous cliquez, vous obtenez un seul texte : le « message du président de la République à la communauté musulmane à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Fitr ».

  • L’Arabie saoudite et internet

    En juin dernier, l’ICANN, qui gère les extensions des noms de domaine (.com, .fr, etc.) a donné la liste de quelque 1.930 nouvelles extensions qui lui ont été proposées (il n’y en a aujourd’hui que 22 en plus des 280 qui correspondent à un nom de pays). Sur le site de l’ICANN, on voit donc ces propositions, et les commentaires, essentiellement les objections, qui leur sont faites. On constate que l’Arabie saoudite – l’un des pays où la censure d’internet est la plus étroite -  s’intéresse vivement à la chose, et, entre le 12 et le 14 août, elle a envoyé pas moins de 166 avis, le plus souvent trois fois le même, à partir d’adresses différentes, mais toujours sous le même nom, « Abdulmjid », pour le compte de la Commission pour la communication et les technologies de l’information du Royaume d’Arabie saoudite.

    Sans surprise, « Abdulmjid » (le fils du Tout-Glorieux) demande que ne soient pas autorisées les extensions qui concernent la pornographie ou peuvent être détournées par la pornographie (ainsi « .baby », demandé notamment par les produits pour bébés Johnson & Johnson, ou .virgin demandé par la firme qui porte ce nom), l’alcool, les jeux, l’homosexualité, le tatouage…

    Plus étonnant a priori, « Abdulmjid » s’élève aussi contre les extensions .islam, .halal, .ummah… Au motif que ces extensions sont demandées par des entreprises privées, alors qu’elles devraient l’être par une majorité de pays musulmans.

    De fil en aiguille, l’Arabie saoudite s’intéresse aux autres religions et se pose en défenseur sourcilleux des autres termes religieux. Ainsi, « Abdulmjid » s’élève contre la demande d’une extension .bible, parce qu’elle émane de l’American Bible Society, qui ne représente pas tous les croyants se référant à la Bible. Et « Abdulmjid » se livre à un savant exposé sur les différentes bibles, qui ne comprennent pas le même nombre de livres selon les confessions chrétiennes… « Il est clair que puisque un certain nombre de religions, et de groupes en leur sein, sont en désaccord sur l’origine et le contenu de la bible, on ne doit pas permettre à un groupe ou à un individu de définir ce que la Bible est ou n’est pas. Permettre à cette extension d’être enregistrée serait offensant pour beaucoup de gens et de sociétés pour motif religieux. »

    Et c’est pourquoi « Abdulmjid » s’en prend aussi à… l’Eglise catholique. Car le Saint-Siège a demandé l’extension .catholic (en caractères latins, arabes et chinois), avec l’intention de se la réserver.

    Et la commission saoudienne se livre à un libelle d’anthologie, quoique quelque peu hasardeux, voire carrément cafouillant, dans sa formulation :

    "Cette application est sensible dans la mesure où le terme « catholique » qui est demandé comme extension représente la multitude des Chrétiens à travers le monde.

    "Le terme a été incorporé dans le nom de la plus importante communauté Chrétienne, l’Eglise Catholique (aussi appelée l’Eglise Catholique Romaine). Cependant, de nombreux autres Chrétiens utilisent le terme « catholique » pour désigner de façon plus générale l’Eglise Chrétienne, indépendamment de l’affiliation confessionnelle. D’autres communions Chrétiennes peuvent revendiquer le terme « catholique », comme l’Eglise Orthodoxe d’Orient et l’Eglise orthodoxe orientale.

    "Nous ne croyons pas que l’extension .catholic doive être sous le contrôle d’une église qui ne peut pas représenter, et ne représente pas, chaque communion catholique.

    "De plus, nous croyons que toute extension, pour quelque nom que ce soit en relation avec la religion ou une communauté spécifique doit être présentée par l’ensemble de cette communauté, pour évaluation, avant que l’extension soit refusée ou accordée. Si cela ne peut pas être accompli, alors de tels noms doivent être complètement interdits comme noms d’extension.

    "En ne procédant pas ainsi on donnerait l’utilisation et le contrôle d’un nom religieux important à un groupe, élevant injustement son influence au-dessus des autres, et l’on permettrait à ce groupe de représenter à lui seul un éventail des différentes églises.

    "Le demandeur actuel ne peut pas démontrer qu’il possède un monopole du terme « catholique », et il ne peut pas démontrer non plus que cette possession prévue soit acceptée par les Catholiques autour du monde.

    "Permettre à cette extension d’être enregistrée peut être offensant pour de nombreuses personnes et sociétés pour motif religieux.

    "Par conséquent, nous demandons respectueusement que l’ICANN n’attribue pas cette extension."

    Voilà donc l’Arabie saoudite volant au secours des orthodoxes et autres chrétiens qui voudraient se dire « catholiques » et seraient offensés que l’Eglise catholique se dise catholique.

    Or sur le site de l’ICANN il n’y a aucune objection de quelque Eglise orthodoxe ou de quelque autre confession chrétienne que ce soit…

    Est-ce trop demander que l’Arabie saoudite, qui ne permet aucun culte chrétien sur son territoire, évite de se prendre pour l’arbitre mondial des élégances religieuses et morales ?

  • Mohammed, premier prénom britannique

    Selon les données publiées par le Bureau britannique des statistiques, le premier prénom donné aux garçons en Angleterre et pays de Galles en 2011 est Harry, suivi d’Oliver, et Mohammed arrive en 19e position. Et c’est ce que proclame le gouvernement.

    En réalité, si l’on additionne les différentes versions de Mohammed (Muhammad, Mohamed, Mohammad, etc., il y a même Mohommod – en arabe il s’écrit mhmd), le nom du prophète arrive largement en tête : 8.079, contre 7.523 pour Harry.

    Et si l’on va voir les statistiques antérieures, on constate qu’il en est ainsi depuis 2007.

  • Lybie : ce que l’on célèbre et ce que l’on néglige

    Les médias ont célébré avec trémolos et grosse caisse la première transition démocratique libyenne, avec le transfert du pouvoir du CNT au Parlement et l’élection du président du Parlement, chef de l’Etat par intérim (le plus islamiste des deux candidats).

    L’événement n’est historique que sur le papier et dans l’imagination des médias occidentaux. En Libye le pouvoir est entre les mains des diverses milices. Et les lois que votera ce Parlement seront des lois selon la charia.

    Tiens, les médias parlent beaucoup moins de l’assassinat du général Mohamed Hadiya Al Feitouri, hier à Benghazi. Il avait été l’un des hauts gradés à faire défection au début de la « révolution » et il était devenu responsable des munitions et armements de la nouvelle armée libyenne (qui n’existe pas). Il est vrai que ce n’est que l’un des assassinats qui sont perpétrés par dizaines contre d’anciens cadres du régime de Kadhafi, qu’ils aient ou non rejoint la révolution. Dimanche dernier, c’est le colonel Souleiman Bouzrida, ancien officier des renseignements militaires, rallié à la révolution, qui avait été abattu de deux balles.

    Pendant que dans le sud du pays les tribus noires et les tribus arabes continuent leur guérilla. Du temps de Kadhafi c’était à coups de bâtons. Maintenant c’est avec des armes lourdes, et ça fait des centaines de morts…

  • Le ramadan tel qu’il est

    A propos de l’affaire de Gennevilliers, l’Observatoire de l’islamisation renvoie à une brève évocation d’une étude sur les effets du ramadan, pour montrer qu’il est en effet dangereux de confier des enfants à des gens qui « jeûnent » (en fait qui mangent la nuit au lieu de dormir). Cette étude, réalisée par l’Institut du monde arabe des études sociales au Caire, date de 2009, mais elle est évidemment toujours d’actualité. Elle avait été analysée et commentée par le quotidien algérien Liberté.

    Elle concluait que, dans les pays arabes, pendant le mois sacré du ramadan :

    - La productivité des entreprises baisse de 73,3%.

    - Les accidents de la route sont multipliés par 3.

    - Les prix à la consommation enregistrent une augmentation moyenne de 35%.

    - La pauvreté et la précarité augmentent de 7,5% (c’est le mois de l’entraide et du partage…).

    - Les maladies liées à la tension, au diabète ou au cholestérol augmentent de 27,56%.

    - Les crimes de sang sont multipliés par 1,5.

    - La consommation de drogue est multipliée par 6.

    - Le nombre de vols est multiplié par 3.

    - La prostitution augmente de 216,4%.

    - Le taux de divorce augmente de 35%.

     

  • Emoi tunisien

    Un article de la future Constitution tunisienne, adopté en commission, met en émoi les défenseurs des droits de l’homme, et en l’occurrence de la femme. Car celle-ci n’existerait qu’en fonction de l’homme. Il est ainsi libellé :

    « L'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie. »

    Cela me paraît parfaitement conforme au Coran et à la charia. Et ce sont bien les islamistes qui ont remporté les élections démocratiques, non ?

  • « Conversion forcée »

    Deux hommes, un Libanais et un Saoudien, emprisonnés à Al-Khobar en Arabie saoudite, passeront en justice le 15 septembre prochain sous l’accusation de conversion forcée d’une Saoudienne.

    La jeune femme travaillait dans une compagnie d’assurance dirigée par le Libanais, qui est chrétien. Peu à peu elle a découvert le christianisme et elle s’est convertie. Puisqu’il lui était impossible de vivre en chrétienne dans sa famille (et dans son pays), elle a fui au Liban avec l’aide du Libanais et d’un Saoudien. Elle serait aujourd’hui à Londres. Son père a signalé sa disparition, et la police a arrêté les deux hommes. Le père porte plainte contre eux pour avoir donné à sa fille de fausses idées sur l’islam et l’avoir fait sortir illégalement du pays (car une femme ne peut pas avoir de passeport sans la permission de son « gardien » : son mari, son frère ou son père). C’est le Saoudien qui avait procuré des papiers à la jeune femme.

    Un avocat semble-t-il réputé a proposé gratuitement ses services à la famille, et il entend « défendre la fille ». Sic. Sous-entendu : elle mérite la mort comme apostate, mais je montrerai qu’un chien de chrétien l’a obligée à devenir soi-disant chrétienne et à quitter le pays…

    (AsiaNews, Saudi Gazette)

  • Le ministre à la mosquée (comme d'habitude)

    Comme chaque vendredi (du moins pendant le ramadan), le ministre de l’Intérieur est allé à la mosquée et a participé à l’iftar. Hier c’était à Montauban. Pour soutenir la communauté musulmane durement frappée par ce que le maire de Montauban, Brigitte Barèges, appelle un « acte odieux et blasphématoire » : deux têtes de porcs avaient été déposées devant la mosquée.

    « L'acte que vous avez subi est ignoble », a dit Manuel Valls aux musulmans, sans parler de blasphème puisqu’il sait, lui, que le blasphème n’existe pas dans le langage ni dans les lois de la République, mais affirmant néanmoins cette incongruité que « s'attaquer ainsi à une religion, c'est s'attaquer à la République » (ce qui n’empêche pas que la République puisse s’attaquer à la religion catholique, il ne faut pas tout confondre…).

    On remarque que pour toute la classe politico-médiatique, le fait de déposer deux têtes de porc devant une mosquée est une « profanation ». Mais que les authentiques profanations d’églises et de cimetières sont des actes de « vandalisme ». C’est pourquoi, dans ces cas-là, le ministre ne se déplace pas.

  • Le ramadan à l’hôpital de Karachi (Pakistan)

    Leur thé a été empoisonné : 11 infirmières, dont trois chrétiennes, sont en soins intensifs dans leur hôpital de Karachi.

    C’est le ramadan, et malgré cela, pendant leur pause, 11 infirmières sont allées à leur cafétéria pour prendre un thé et manger quelque chose. Un bon musulman a pris la décision qui s’imposait.

    Le personnel de l’hôpital de Karachi, nous dit Asianews (mais on avait cru le comprendre) est constitué de musulmans qui ne supportent pas que leurs collègues non musulmans puissent manger pendant le Ramadan (dans la journée, faudrait-il préciser…).

    Asianews rappelle qu’au Pakistan il est interdit de manger en public dans la journée pendant le ramadan, mais que cette interdiction ne concerne pas, notamment, le personnel hospitalier. En outre, on peut contester que la cafétéria des infirmières soit un lieu public. Enfin, la charia ne prescrit pas la peine de mort pour violation du précepte du ramadan, a fortiori si le coupable n’est pas musulman…

    L’affaire est un signe parmi tant d’autres de la montée de l’islamisme radical au Pakistan.

  • Charia

    Un couple accuse d’avoir des enfants hors mariage a été lapidé à Aguelhok, dans le nord-est du Mali, par les islamistes d'Ansar Dine :

    « Ces deux personnes étaient mariées et avaient des relations extraconjugales. Nos hommes sur le terrain à Aguelhok ont appliqué la charia. Ils sont morts tout de suite [...] Nous n'avons pas à répondre à des questions portant sur l'application de la charia. »

    Merci BHL, merci Sarkozy, grâce auxquels Al Qaïda au Maghreb islamique et ses alliés ont pu se fournir en armes en Libye, soutenir puis éliminer les Touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad et prendre le contrôle du Sahel malien.

    Et là les grands principes, mêmes socialistes, sont muets.