« Avec son minaret haut de 17 mètres et son dôme qui change de couleur au gré de la lumière, la mosquée Assalam illumine la ville de Nantes », nous dit Saphirnews, en annonçant l’inauguration, samedi, de la grande mosquée Assalam.
Il y avait là le maire, le président de la région, le sous-préfet, le président de l’UOIF (puisque c’est une mosquée de l’UOIF), le consul d’Algérie, et le consul du Qatar, puisque la mosquée a été financée à 50% par un « donateur privé qatari », comme dit Saphirnews sans rire. Ce qui permet d’affirmer que la mosquée et son « centre culturel » ont été entièrement édifiés grâce à des « fonds privés ». On oublie seulement que le terrain a été gracieusement donné par la municipalité de Jean-Marc Ayrault. Car cette moquée, comme les deux autres grandes mosquées de Lyon, a été voulue par la municipalité. Je citais en 2009 dans Daoudal Hebdo le propos de Patrick Rimbert, adjoint à l'urbanisme, qui expliquait que la ville voulait trois grandes mosquées : « Etant donné les rapports de force différents selon les tendances de l'islam, le risque d'une mosquée unique est de voir une communauté prendre le pas sur les autres. » Pour éviter les problèmes, chacun la sienne…
La mosquée Assalam est la dernière des trois grandes mosquées nantaises à être inaugurée. C’est aussi, de loin, la plus grande des trois, la plus grande de tout l’ouest et la quatrième de France.
Naturellement, l’Association islamique de l’Ouest de la France (AOIF, c’est-à-dire l’UOIF) est intarissable sur le vivre ensemble, sur la moquée ouverte à tous, etc. Rappelons seulement ce que disait l’association dans son argumentaire : « La population Nantaise a visiblement besoin d’un lieu où elle pourrait se réunir pour l’accomplissement de la prière. »
La population nantaise est déjà considérée comme entièrement islamisée. Puisque l’islam est la meilleure religion et a vocation à s’étendre à toute la terre. De gré ou de force. Et ici avec l’appui de Jean-Marc Ayrault.
Aujourd'hui, « la mosquée Assalam illumine la ville de Nantes… »