La crise des « migrants » met en lumière un clivage très net entre la vieille Europe avachie sans valeurs et sans enfants, et l’Europe des pays de l’Est qui ont payé très cher leur survie sous la botte soviétique.
Alors que les premiers recommencent à parler de leurs quotas, qui cachent mal l’abandon à l’invasion, conformément à leur idéologie apatride, les membres du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie) se sont réunis aujourd’hui à Prague pour prendre une position commune.
Les quatre pays se prononcent pour un renforcement du contrôle des frontières, et contre les quotas de répartition. Le Premier ministre slovaque a souligné que ces quotas contraignants étaient inacceptables, et le Premier ministre polonais que les Etats membres de l’UE devaient décider souverainement de la manière de gérer la crise. Viktor Orban a déclaré que les quotas contraignants sont un « carton d’invitation » pour les migrants : « Si nous permettons à chacun de se rendre en Europe, il n'y aura plus d'Europe. »
Le Premier ministre slovaque Robert Fico a demandé aux partenaires européens d'éviter de « faire la morale » aux pays du "V4". Lequel V4, dans son communiqué final, a fortement affirmé sa solidarité avec Viktor Orban, et, « pour exprimer leur solidarité, les Premiers ministres se tiennent prêts à fournir une aide supplémentaire à la Hongrie ».
D’autre part a été signé un mémorandum entre la Macédoine, la Serbie, l’Autriche et la Hongrie, qui est un accord sur la coopération en matière de contrôle des frontières, incluant la création de patrouilles conjointes.
Ce même jour, le Parlement hongrois a adopté, par 140 voix contre 33, un ensemble de textes proposés par Viktor Orban, qui proclament l’« état de crise » (échelon précédant l’état d’urgence), renforcent les possibilités de déploiement de l’armée aux frontières et rendent l’immigration illégale passible de trois ans de prison.