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Immigration - Page 27

  • Un aveu

    Kai Gniffke, responsable de l’information sur la chaîne publique allemande ARD, a reconnu, lors d’une réunion d’experts à Hambourg, que les médias donnent volontairement une fausse image des « réfugiés » pour susciter la compassion... et soutenir l'invasion :

    Quand des cameramen filment des réfugiés, ils choisissent des familles avec de petits enfants aux yeux écarquillés. Alors que 80 % des réfugiés sont de jeunes hommes, solidement bâtis et célibataires.

    Mais ce n’est pas de sa faute ni celle de ses pairs : ce sont les correspondants sur place qui sont responsables du choix des images...

  • Le V4 exemplaire

    Les Premiers ministres du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) sont convenus d’une coopération policière pour la surveillance de la frontière de la Hongrie avec la Serbie.

    Le V4 souligne que « la protection des frontières de  Schengen figure en bonne place sur la liste des priorités, parce qu’elle représente une condition préalable de base pour gérer l’actuelle pression migratoire ».

    La République tchèque et la Slovaquie enverront chacune 50 policiers, la Pologne entre 50 et 60, la République tchèque 100 officiers de l’armée, et la Pologne enverra également cinq véhicules de surveillance.

    Puisque l’UE ne fait rien et que l’agence Frontex, dépourvue de tous moyens, n’a jamais servi à rien, les pays du V4 se débrouillent tout seuls… Et cet accord « pourrait être un modèle, au niveau de l’UE, de la façon de s’attaquer à la crise des réfugiés, par une aide directe aux pays les plus touchés », ajoute perfidement une source anonyme du V4…

    C’est surtout une preuve de plus que l’UE ne sert à rien et que la véritable union européenne est celle de la libre coopération entre nations.

  • Surréaliste

    Pour goûter le délire de ce qui va suivre, il convient sans doute d’abord de se souvenir que 320.000 personnes ont clandestinement traversé la Hongrie ces derniers mois.

    Or la Hongrie a durci ses lois contre l’immigration illégale.

    Et la Commission européenne vient d’écrire au gouvernement hongrois, dressant une longue liste de tout ce qui pose problème dans cette nouvelle législation et son application, exigeant une prompte « clarification ».

    « Les demandes de protection internationale présentées à la frontière dans une procédure frontalière sont systématiquement déclarées irrecevables sur la base du fait que les demandeurs ont transité par la Serbie », pointe la Commission. Or les Hongrois devraient systématiquement faire une enquête approfondie sur chaque demande. On constate qu’ils n’enregistrent qu’une centaine de demandes sur les milliers qui passent chaque jour, et qu’ils répondent de façon expéditive. La Commission est « préoccupée » que l’on n’écoute pas ce que les demandeurs d’asile ont à dire, et qu’ils… n’aient pas les moyens de contester le concept de la Serbie comme « pays sûr ». Sic.

    Les Hongrois font ce qu’ils doivent faire : renvoyer les clandestins dans le pays d’où ils viennent, ce qu’ils peuvent faire si ce pays est « sûr ». Or il est bien évident que la Serbie est un pays « sûr », selon les critères européens du droit d’asile. Mais pour la Commission européenne, alors que des colonnes de clandestins se pressent aux frontières, il faudrait donner l’occasion à chacun d’eux d’expliquer en quoi selon lui la Serbie n’est pas un pays « sûr »...

    Et la Commission insiste lourdement. Elle exprime de « sérieuses préoccupations » sur la façon dont les demandeurs d'asile peuvent exercer pleinement leur droit de contester le rejet de leur demande, elle exige d’avoir des chiffres sur le nombre de demandes rejetées, combien ont fait appel, etc.

    Elle se dit même préoccupée par l'utilisation de militaires dans la gestion des frontières…

    L’UE est incapable de protéger ses frontières, alors elle s’en prend à ceux qui essaient de le faire…

  • Le FPÖ à plus de 30%

    Aux élections régionales et municipales de Vienne, le FPÖ de Heinz-Christian Strache a progressé de 5 points, obtenant 32,3% des voix, ce qui est son record historique.

    La gauche reste néanmoins en place pour le moment, mais elle a perdu… 5 points, à 39,4%.

    (Ensuite viennent les Verts à 11,1%, les conservateurs à 8,7, les libéraux de NEOS à 6.)

  • Réfugiés

    Les policiers italiens ont arrêté à l’aéroport de Milan un jeune homme qui exhibait une carte d’identité italienne mais ne parlait pas un mot d’italien. Il s’agit d’un "Syrien" qui, arrivant à Milan, a appris qu’à la gare de la ville on pouvait obtenir facilement une carte d’identité italienne : il suffit d’aller voir « l’Egyptien », ça coûte 400 euros. Et avec une carte d’identité italienne, il est facile d’acheter un billet d’avion pour la destination de son choix dans l’UE…

  • Les Allemands sont moins enthousiastes…

    Selon le nouveau sondage ARD-Deutschlandtrend, 51% des Allemands sont inquiets de l’arrivée massive de clandestins migrants réfugiés. Soit 13 points de plus qu’il y a un moins.

    Et la cote de popularité d’Angela Merkel a dégringolé de 63 à 54%.

    Tandis que celle de Horst Seehofer, le Ministre-président de la Bavière, a gagné 11 points à 39%. Horst Seehofer avait ouvertement critiqué l’attitude d’Angela Merkel et donné raison à Viktor Orban.

  • Et vlan !

    Quand SOS Racisme en prend plein la gueule, ça fait plaisir. Quand c’est un représentant officiel d’un Etat qui donne les claques, c’est encore plus goûteux. Quand c’est l’ambassadeur de Viktor Orban en France, il faudrait être fou pour bouder son plaisir. Je ne peux donc pas m’empêcher de publier moi aussi in extenso le communiqué de l’ambassade de Hongrie en France.

    Réponse à SOS Racisme

    Nous avons le plus grand respect pour SOS Racisme et son action de vigilance à l’égard des comportements racistes en France et ailleurs.

    Toutefois, pour rester crédible, cette association doit veiller à ne pas fonder ses jugements sur des contre-vérités. C’est hélas le cas de son communiqué récent sur la Hongrie intitulé « Viktor Orbán ouvre la chasse aux musulmans ».

    Permettez-nous d’y apporter les corrections qui s’imposent :

    - « L’autorisation donnée ce jour par le premier ministre de Hongrie de tirer à balles réelles sur les migrants… administrer la mort à des civils » : FAUX, c’est exactement le contraire qui a été autorisé : « des armes non susceptibles de donner la mort » . C’est écrit en toutes lettres dans les textes législatifs concernés, veuillez en prendre connaissance, ils sont disponibles sur Internet.

    - « …actes insensés tels que barrières de barbelés et expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays » : si la barrière de barbelés est un « acte insensé », il faut en demander compte à la Convention de Schengen qui impose à la Hongrie de défendre la frontière extérieure de l’Europe par tout moyen approprié. Nous comprenons la logique de SOS Racisme, mais on ne protège pas une frontière en traçant une ligne dans le sable avec le doigt, et l’on ne peut pas reprocher à un pays membre de l’Union européenne d’exécuter les obligations qui en découlent et que d’ailleurs tout le monde lui réclame.

    - Quant à « l’expulsion manu militari de migrants vers d’autres pays », nous ne voyons pas où SOS Racisme veut en venir : quels sont ces « autres pays » ? L’Autriche, par laquelle tous les migrants veulent passer pour aller en Allemagne ? Si c’est cela, on n’a pas besoin de les « expulser », ils y vont d’eux-mêmes. Si c’est un autre pays, nous ne voyons pas lequel : pouvez-vous préciser votre pensée ?

    - Les « sanctions adéquates » réclamées de l’Union européenne n’ont pas été prises pour la bonne raison qu’il lui est évidemment impossible de sanctionner (1) des actions qui n’existent pas et (2) des actions qui sont imposées par ses propres conventions.

    Les autres accusations : « dérive fasciste », « idéal européen assassiné » et autres amabilités sont des prises de position politiques qui n’engagent que SOS Racisme. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, quitte à être jugé pour le caractère ridiculement excessif de ses propos. Mais pour rester crédible au moins sur le reste, il est préférable de vérifier ses sources avant de sortir devant l’opinion publique.

    L’Ambassade de Hongrie en France

  • Le FPÖ double son score

    Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) a doublé son score aux élections régionales du Land de Haute-Autriche (Linz), passant de 15,3% des voix en 2009 à 30,4%. Le parti « conservateur », qui n’avait jamais fait moins de 42%, dégringole à 36,4%, et les sociaux-démocrates sont troisièmes (pour la première fois dans l’Autriche d’après-guerre) à 18,4%.

    Le FPÖ avait déjà le vent en poupe face à la “grande coalition” incapable d’améliorer la situation et à cause d’un grand scandale bancaire, mais la « crise des réfugiés » a dopé le mouvement.

    La route entre Vienne et Münich passe par la Haute-Autriche…

  • L’Eglise bulgare et les “réfugiés”

    Traduction d’extraits d’un article du Sofia Globe :

    Dans une déclaration du Saint Synode, datée du 25 septembre, signée par le chef de l’Eglise orthodoxe bulgare le patriarche Neofit et d’autres membres du Saint Synode, l’Eglise dit qu’à plusieurs reprises ces derniers mois on lui a demandé quelle était sa position sur « ce qu’on appelle le “problème des réfugiés” ».

    L’Eglise déclare que, « comme d’habitude », elle a été accusée de passivité, tant dans ses positions que dans son action. Mais l’expérience millénaire de l’Eglise orthodoxe bulgare ne prévoit pas qu’elle prenne des décisions hâtives dictées par la situation du moment, dit la déclaration, non plus que des décisions dictées par des considérations populistes ou destinées à plaire à l’opinion dominante.

    Au lieu de cela, l’Eglise doit penser selon les termes de l’Ecriture, les commandements de Dieu et le contexte historique, à savoir considérer ce qu’impliquent les événements « et comment ils peuvent affecter à long terme le peuple orthodoxe, le troupeau que notre Seigneur Jésus-Christ a confié à nos soins ». « Cela est particulièrement vrai pour des situations comme celle-ci avec la crise des réfugiés. »

    C’est une situation qui, de par sa nature, en dehors des questions de l’heure telles que la prise en charge des besoins matériels et la solidarité avec les gens qui viennent dans le pays, « soulève des questions sur la stabilité et l’existence de l’Etat bulgare » : la question de savoir si le flux de réfugiés, s’il se poursuit au rythme actuel, changerait l’équilibre ethnique existant dans « notre patrie la Bulgarie, dans laquelle Dieu a ordonné qu’habite notre peuple orthodoxe ».

    « Ces derniers mois, nous avons assisté à une vague déferlante en provenance des pays du Proche Orient et d’Afrique du Nord appauvris par les pays en guerre, cherchant refuge chez les peuples des pays européens. Une vague qui a acquis tous les signes d’une invasion. »

    L’Eglise dit qu’il ne doit pas y avoir de doute qu’elle a appelé à la compassion et à la solidarité avec tous ces gens qui sont déjà arrivés dans le pays, avec une préoccupation réelle, et non illusoire, pour satisfaire les besoins de ces personnes, selon les capacités de la Bulgarie. « Mais qu’il soit clair aussi que l’Eglise orthodoxe est fermement opposée à la guerre qui est la cause de cette misère humaine. » Lutter contre les conséquences sans éliminer les causes est voué à l’échec.

    L’Eglise aide et aidera autant qu’elle le peut les réfugiés sans distinction de foi et de nationalité, « mais nous pensons que notre gouvernement ne doit pas laisser entrer davantage de réfugiés ». « Il n’est pas juste que le peuple orthodoxe bulgare paie le prix de notre disparition en tant qu’Etat. »

    L’Eglise appelle le gouvernement bulgare à soulever « le plus fortement et catégoriquement » dans toutes les organisations internationales auxquelles il participe la question d’une fin immédiate de la guerre au Proche Orient et en Afrique du Nord, et de l’élimination des causes qui font que des millions de personnes sont coupées de leurs origines. « Mettre fin à la guerre est la condition première et indispensable pour résoudre le problème, et mettre fin à la guerre devrait être le premier devoir de tout gouvernement qui veut montrer de la bonté et le respect des principes européens d’humanité. »

    En outre, le gouvernement doit soulever la question de savoir s’il y a un « nettoyage religieux » du christianisme dans ces territoires, et comment cela est en adéquation avec les préceptes de tolérance interethnique et interreligieuse…

    Le Synode ajoute que le gouvernement doit prendre soin que les réfugiés qui viennent en Bulgarie sous le système des quotas, et que l’Eglise orthodoxe est prête à assister, « sont ceux qui se sentent bien parmi nous, ceux pour qui l’assistance qui leur est fournie par une société chrétienne orthodoxe n’est pas une sorte de problème moral. Parce que si cela leur pose un problème d’accepter le soutien d’une communauté chrétienne, cela signifie que la communauté chrétienne aura à l’avenir un problème plus grave que nous ne le soupçonnons actuellement. »

  • Le pont d'or des taxis

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    Il y en a pour qui les clandestins migrants réfugiés sont une véritable mine d’or, ce sont les taxis autrichiens. Ils font la noria non stop entre la frontière hongroise et la frontière allemande. C’est 170 € la course, ce qui n’est pas cher, mais ça leur permet de tripler leur chiffre d’affaires habituel. Et il y a des clients à la pelle, alors même qu’il ya des autocars gratuits. Car les clandestins migrants réfugiés ont peur que les autocars les emmènent dans des camps, alors qu’avec les taxis ils sont sûrs d’aller en Allemagne.

    On découvre aussi qu’un certain nombre de ces clandestins migrants réfugiés qui prennent le taxi en Autriche ont déjà traversé la Serbie ou la Croatie, voire déjà la Bulgarie, en taxi…