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Immigration - Page 29

  • Ils ont « traversé » la Méditerranée ?

    Selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), 432.761 « migrants et réfugiés » ont traversé la Méditerranée en direction de l'Europe depuis le début de l’année.

    Sur ces 432.761 clandestins, 309.356 sont arrivés en Grèce. Soit 71,5%. Qui ont « traversé la Méditerranée » en franchissant les 5 km qui séparent la côte turque des premières îles grecques…

  • Cheval de Troie

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    Ce dessin a été réalisé pour le site Sofrep.com, où écrivent des vétérans des opérations spéciales américaines. Il est accompagné de ce texte :

    Tandis que la plupart des Etats arabes continuent d’ignorer la crise humanitaire qui se déroule chez eux, les dirigeant de l’UE seraient aviser de passer soigneusement au crible tous les réfugiés qui entrent avec des liens potentiels avec des groupes extrémistes. Attention aux loups déguisés en agneaux.

    Et de ces lignes de Clint Emerson, ancien de la SEAL/JSOC (SEAL : principale force spéciale de  l’US Navy, JSOC : Joint special operations command) :

    Je ne crois pas qu’il y ait le moindre doute sur la créativité extrémiste. Ces loups déguisés en agneaux traversant les frontières internationales pas milliers, c’est juste un début. Le plus grand sujet d’inquiétude est le processus d’asile, où de nouvelles identités peuvent être acquises, permettant de passer sans risque partout autour du monde.

  • Le pape et le Koweït

    Une forte délégation du Koweït, menée par le Premier ministre, le cheikh Jaber al-Moubarak al-Hamad al-Sabah, de la famille régnante, était hier au Vatican.

    Le pape a insisté pour que le Koweït accueille enfin des réfugiés, soulignant qu’il s’agissait de personnes de même culture, de même langue et de même religion, ce qui ne pouvait que faciliter les choses.

    Vous ne me croyez pas ?

    Vous avez raison, bien sûr. François exige que l’Europe accueille l’invasion islamique. Mais il respecte pleinement l’intégrité du Koweït et il sait, comme le dit la famille al-Sabah, que le Koweït est trop riche pour accueillir ces pouilleux de Syriens.

    Donc les deux hommes ont parlé de « l’importance de promouvoir une culture du respect et de la coexistence pacifique entre les différents peuples et religions ». Sic.

  • Mgr Hoser : vers l’Europe musulmane

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    Mgr Henryk Hoser, évêque de Varsovie-Praga (la partie orientale de la capitale polonaise), s’était déjà fait entendre au moment du synode, où il avait dénoncé une « trahison de l’enseignement de Jean-Paul II ». Samedi dernier, dans une interview à la radio polonaise RFM FM, il soulignait que la Pologne sait accueillir les réfugiés, qu’elle a accueilli l’an dernier 3.000 réfugiés du Donbass (l’Ukraine orientale), mais qu’il s’agissait de catholiques d’origine polonaise. Tout autre est la question des migrants actuels, qui sont musulmans pour la plupart, et que la Pologne ne peut pas accueillir, parce qu’il n’y a pas de musulmans en Pologne et qu’ils seraient ghettoïsés, tandis qu’ils peuvent être accueillis dans les pays où il y a déjà une forte diaspora musulmane…

    Puis il répond à cette question : « Certains disent que la vague d’immigration va changer l’Europe, la modifier de sorte que ce sera une civilisation complètement différente. Monseigneur, est-ce que vous partagez cet avis ? »

    — Je crois que l'Europe connaît actuellement une période analogue à celle du haut moyen âge, lorsque les peuples nomades ont afflué arrivés ici en provenance d'Asie. Et que va-t-il se passer, maintenant ? Probablement, l'Europe sera musulmane, cela ne fait aucun doute : si les tendances ne changent pas, si le taux de natalité européenne demeure si faible qu’il n’y a pas de remplacement des générations, alors ce sera une Europe musulmane où les chrétiens joueront le même rôle qu’ils jouent actuellement au Proche Orient. Dans une mer de musulmans, il y a toujours eu des petites communautés chrétiennes qui ont survécu, bien qu’aujourd'hui elles ne soient même plus en état de survivre.

  • Les femmes et les enfants d'abord ?

    Excellente réflexion de Louise Tudy sur Le Salon Beige :

    D'après le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU, 72% des clandestins arrivant en Europe sont des hommes. Ils comptent sans doute sur les femmes et les enfants pour défendre leur pays.

  • Juncker radote dans le vide

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a recommencé hier avec sa marotte des quotas de clandestins. Il a annoncé un plan pour répartir 160.000 « migrants » « de façon obligatoire ».

    Il ne sait pas encore que les « migrants » migrent où ils veulent comme ils veulent quand ils veulent dans une Europe passoire et que ce sont eux qui ne se soumettront pas à des quotas obligatoires (comme en a fait l’expérience, par exemple, la Macédoine, qui accueille les clandestins à bras ouverts et qui a reçu… 9 demandes d’asile)…

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  • Comme des poissons dans l’eau

    Il y a quelques jours, la police bulgare a arrêté à la frontière macédonienne  cinq terroristes qui se faisaient passer pour des « réfugiés ». Parce qu’ils ont été fouillés et qu’on a trouvé sur leurs smartphones des documents de propagande jihadiste.

    Hier, on a appris que les services secrets hongrois ont identifié deux terroristes dans le flux des « réfugiés ». Ils ont été identifiés grâce à leurs pages Facebook, dans lesquelles ils avaient publié des photographies où ils arborent des armes sur le territoire syrien ou irakien, et passent le bonjour à leurs abonnés à l’occasion de leur arrivée en Europe…

    La Voix du Nord fait état d’un avis de recherche d’un combattant de l’Etat islamique qui a quitté la Syrie fin août avec des « migrants » pour rejoindre l’Angleterre et qui pourrait donc se trouver à Calais. « L’arrivée massive de migrants, dépourvus pour la plupart de documents d’identité, sur le sol européen complique en effet la tâche des autorités en matière d’antiterrorisme. »

    Sur une photo prise à Nuremberg, un spécialiste turco-syrien de l’Etat islamique pense avoir identifié (à 98%) Ahmad Abd Alkarim Al-Hije, commandant de la brigade Ahrar al-Forat (les hommes libres de l’Euphrate) qui a fait scission de Ahrar al-Sham pour se rallier à l’Etat islamique.

    Pour quelques-uns qui se font prendre ou identifier, combien de milliers d’autres passent tranquillement, tout simplement parce qu’ils ne font pas les malins sur les « réseaux sociaux » ?

  • « Des hordes de sauvages »

    Il s’appelle Kamil Bulonis. Il est sur blogspot, instagram, linkedln, facebook, twitter, youtube… Il est polonais mais se dit « citoyen du monde, globe-trotter et gay », il proclame : « Je ne suis pas né pour rester dans un coin, le monde entier est ma terre natale ».

    Or voilà que tout à coup il dit : « Nous, Polonais… »

    Parce qu’il a rencontré des clandestins migrants réfugiés.

    Et il  conclut son récit : « Nous, Polonais, nous ne sommes tout simplement pas prêts (…) pour accueillir ces gens. Je ne sais pas qui peut être prêt. Ce qui entre dans l’UE, c’est une pathologie comme nous n’en avons encore jamais vue. »

    Dans un autocar, il est resté bloqué à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, avec des « hordes de sauvages » :

    J’ai vu comme ils encerclaient la voiture d’une vieille dame italienne, ils l’ont sortie en la tirant par les cheveux et voulaient partir avec sa voiture. Ils essayaient de faire se balancer l’autocar dans lequel je me trouvais avec mon groupe. Ils nous balançaient de la merde, ils frappaient de toutes leurs forces contre la porte pour que notre chauffeur leur ouvre, ils crachaient sur la vitre… (…) Notre autocar a été massacré, il est couvert de matières fécales, rayé, avec des vitres brisées. (…) Des véhicules sont arrivés avec de l’aide humanitaire – surtout de la nourriture et de l’eau – et eux, ils renversaient ces voitures… (…) Dans un autocar avec un groupe français, ils ont ouvert les soutes à bagage. Tout ce qui était à l’intérieur a été volé en un instant, il y avait une partie des affaires par terre…

    Le texte entier est ici.

    (Via Le Salon Beige)

  • Vladimir Poutine et la "crise des migrants"

    C’était lors d’une conférence de presse en marge du Forum économique de Vladivostok, le 4 septembre :

    Nous en avons parlé souvent et depuis longtemps. Je crois que cette crise migratoire était absolument prévisible. Si vous vous en souvenez, la Russie, votre serviteur et moi-même en particulier, ont déjà parlé, à plusieurs reprises, il y a plusieurs années, des grands problèmes auxquels l’Europe aurait à faire face si nos homologues occidentaux poursuivaient leur politique étrangère erronée, comme je l’ai toujours dit, en particulier dans les régions du monde musulman, dans les régions du Proche Orient et de l’Afrique du Nord, qu’ils mènent jusqu’à présent. De quelle politique s’agit-il ? Nous parlons de la politique des standards qui sont imposés au mépris des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles de ces régions. C’est avant tout, bien sûr, la politique de nos partenaires américains. Et l’Europe suit aveuglément cette politique, dans le cadre de ses soi-disant obligations en tant qu’alliée. Et ensuite c’est elle qui en porte le fardeau. Je m’étonne aujourd’hui que certains médias américains critiquent l’Europe pour sa dureté excessive face aux migrants. Mais les Etats-Unis n’ont pas à subir un tel afflux migratoire. Quant à l’Europe qui suit aveuglément les instructions américaines, elle porte maintenant un lourd fardeau. Je n’en parle pas pour vanter notre clairvoyance et stigmatiser les courtes vues de nos partenaires, ou dans le but d’offenser quelqu’un. Nous devons comprendre ce qu’il faut faire. Et que faut-il faire ? La réponse est très simple. Tout d’abord nous devons, ensemble, je veux le souligner, nous devons ensemble lutter contre le terrorisme et l’extrémisme de tout type par anticipation dans les pays en difficulté. Ce problème clé doit être résolu avant toute chose, parce que sans ce pas on ne pourra pas progresser. Comment obtenir des résultats dans les zones contrôlées par Daesh ? C’est impossible !

    Vidéo et compte rendu en français des autres propos de Vladimir Poutine sur le même sujet ici.

  • Un évêque qui sait de quoi il parle

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    Le Washington Post cite des bribes de propos de Mgr Lazlo Kiss-Rigo, évêque de Szeged en Hongrie (à la frontière serbe), pour lui faire honte de ne pas abonder dans le sens du pape et de la propagande planétaire. Ces bribes mises bout à bout donnent à peu près ceci :

    Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. Ils viennent ici en criant Allah Akbar… Je suis totalement d’accord avec le Premier ministre. Le pape, en revanche ne connaît pas la situation… Ils ont de l’argent, ils laissent des ordures dans leur sillage et ne veulent pas qu’on leur donne à manger… La plupart d’entre eux se comportent de manière très arrogante et cynique… Ils représentent en réalité une grave menace pour les valeurs chrétiennes et universelles du continent.

     Mgr Lazlo Kiss-Rigo tenait déjà des propos de ce genre à Radio Vatican, le 28 juillet dernier, mais en tenant compte qu’il parlait à la radio du pape (et c'était avant le grand déferlement)…

    La situation est très compliquée. Nous sommes à Szeged, à 5 kilomètres de la frontière avec la Serbie, et ce dont nous faisons l’expérience est tout différent. Chaque jour, près de 1500 personnes traversent la «frontière verte», où il n’y a pas de passages officiels mais la rivière, les champs et les forêts. Plus d'un millier de personnes chaque jour! Environ la moitié sont de fait des réfugiés, persécutés, des personnes menacées et vraiment dans le besoin, mais l'autre moitié sont des gens qui lorsqu’ils sont arrêtés on trouve qu'ils ont des téléphones portables  et au moins 4 à 5.000 euros. C’est pourquoi nous devons être très prudents. Nous sommes obligés, en particulier l'Eglise, bien sûr, de donner toute l’aide humanitaire possible aux réfugiés et aux personnes dans le besoin, mais nous devons aussi réfléchir: la prudence doit toujours aller avec la charité, on ne doit pas les opposer. Nous, en tant que diocèse, nous avons un foyer pour enfants réfugiés, il y a des psychologues et des spécialistes de l'éducation et de l'assistance médicale, il y a des travailleurs sociaux et nous faisons tout pour pratiquer vraiment la charité chrétienne. C’est évident! Mais nous devons aussi penser et chercher à nous protéger d'une certaine façon. Ce n’est pas un problème hongrois, c’est un problème européen! Si personne ne fait rien, la situation va devenir de plus en plus dangereuse de jour en jour.