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Immigration - Page 31

  • "Demandeurs d’asile"

    Dans une interview à l’agence de presse allemande DPA, Vincent Cochetel, directeur pour l’Europe du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, souligne que l’échec de l’UE à renvoyer les demandeurs d’asile déboutés sape la confiance des Européens dans le système d’asile. Constatant que moins de 40% des gens à qui on refuse l’asile sont renvoyés dans leurs pays d’origine, dont de nombreux ressortissants des Balkans, il déclare que ces gens-là « doivent être renvoyés, afin de laisser de la place à ceux qui ont besoin de la protection internationale ». Il ajoute : « Il est important pour l’opinion publique que les gens comprennent que le système fonctionne, et que ceux qui restent sont seulement ceux qui ont besoin de la protection internationale, pas les autres… Il n’y a pas de système d’asile sans soutien du public. »

    D’autre part, le commissaire européen aux migrations, Dimitris Avramopoulos, a annoncé que le fonds de la Commission pour l’asile, les migrations et l’intégration va donner 27 millions d’euros au Royaume Uni et 20 millions à la France pour traiter la « crise de Calais ». Il a ajouté : « De plus grands efforts doivent être faits pour coopérer avec les pays tiers d’origine et de transit, particulièrement sur les accords de retour et de réadmission – un domaine où il est crucial de travailler collectivement au niveau de l’UE. »

  • Résistance aux “migrants”

    Inger Stoejberg, ministre de l’Intégration au Danemark dans le nouveau gouvernement libéral, a déjà pris plusieurs mesures pour limiter l’afflux des « demandeurs d’asile » dans le pays. Elle vient d’annoncer le lancement d’une campagne dans les médias des pays d’origine ou de transit des migrants informant les passeurs que le Danemark a réduit de moitié ses allocations aux réfugiés et que ça ne va pas s’arranger. Inger Stoejberg a expliqué que les passeurs disposent d’un tableau comparatif des divers pays européens indiquant ceux qui donnent les meilleures aides et procurent le plus rapidement le statut d’asile. Et le Danemark entend être dans le bas du tableau…

    *

    La ville de Riga, capitale de la Lettonie, n’a pas de locaux pour accueillir des réfugiés en provenance d’Afrique et du Proche-Orient, a annoncé le maire Nils Usakovs aux journalistes.

    *

    Suite à un accord entre les gouvernements autrichien et slovaque sur l’accueil en Slovaquie de 500 « réfugiés » arrivés en Autriche, le bourg slovaque de Gabčíkovo, sur le Danube, qui devait en accueillir une centaine, a organisé un référendum municipal… quelque peu orienté : « Etes-vous contre l’établissement d’un camp temporaire de migrants dans les locaux de l’Université technique slovaque ? » Réponse : 97% de oui. Comme la participation a largement dépassé les 50%, le résultat est contraignant. Seulement pour Gabčíkovo, a souligné le ministre slovaque de l’Intérieur ; pas pour les autres villes. Lesquelles savent donc ce qu’il leur reste à faire…

  • Hongrie

    Le Parlement hongrois a adopté par 151 voix contre 41 une série de lois qui permettent notamment la construction d’une clôture de 4 mètres sur les 175 km de la frontière avec la Serbie, de raccourcir l’examen des demandes d’asile et de limiter les recours.

    (Réflexion subsidiaire: ce vote montre que Viktor Orban a toujours une majorité au Parlement...)

  • Fin des quotas de “demandeurs d’asile”

    Sans surprise, le diktat de répartition des « demandeurs d’asile » par quotas entre les différents pays de l’UE a été rejeté. Les militants européistes tentaient de faire croire que les pays qui le rejetaient n’étaient pas assez importants ni assez nombreux pour constituer une minorité de blocage (compte tenu du fait que le Royaume-Uni n’a pas de droit de vote sur cette question). « La commission impose son idée d’une répartition obligatoire du traitement des demandes », titrait Jean Quatremer le 2 juin. Mais il est apparu qu’il n’était pas possible de faire passer le texte (il est probable que la France ait fait savoir discrètement qu’elle voterait contre).

    C’était acquis dès avant le sommet, puisque le dernier état du projet (qui avait banni depuis longtemps le mot de quota) ne comportait plus le mot « obligatoire ».

    Bref, les dirigeants des Etats de l’UE se sont mis d’accord sur le principe d’un mécanisme de répartition de 40.000 demandeurs d’asile échoués en Grèce et en Italie et de 20.000 réfugiés, mécanisme dont on dit qu’il est basé sur le volontariat… mais le mot « volontaire » lui-même n’y figure pas…

    Autant dire qu’il n’y a plus rien. Ce qui a d’ailleurs mis en colère le Premier ministre italien.

    On constate en revanche que Donald Tusk, actuel président du Conseil européen, a dit fermement que « les migrants qui n’ont aucun droit à entrer dans l’UE doivent être renvoyés ». « Aujourd’hui, a-t-il ajouté, nous nous sommes mis d’accord pour accélérer les accords de réadmission avec les pays tiers. »

    Les pays membres se sont également mis d’accord pour mettre en quarantaine les personnes qui débarquent en Italie, en Grèce ou à Malte, dans des structures qui permettent leur identification et la prise de leurs empreintes digitales. Un prochain sommet à Malte permettra de préciser tout cela.

    Enfin, l’agence Frontex a donné raison à Viktor Orban en faisant savoir que la plus grosse augmentation du flux de migrants, et de loin, est celle de la « route des Balkans ». Plus de 50.000 sont passés par là entre janvier et mai, ce qui représente une augmentation de 880%. Donald Tusk a commenté : « Depuis le début de l’année, un tiers des demandeurs d’asile ont été enregistrés en Hongrie, soit davantage qu’en Italie. »

    Et tout à coup la Commission est muette…

  • En Suède

    Trois ministres du gouvernement suédois ont présenté des mesures qui permettront de faciliter l’expulsion de migrants originaires d’autres pays de l’UE qui se sont installés dans le pays sans travail et sans moyens de subsistance.

    Les mesures sont présentées par le ministre de la Justice, le ministre des enfants, des vieux et de l’égalité de genre (sic) et le ministre de la culture et de la démocratie – bref les ministères du politiquement correct…

  • La Hongrie réagit

    Le gouvernement hongrois a « brisé un tabou »,  c’est-à-dire a commis un crime de lèse-majesté européenne, hier, en décidant de suspendre l’application du règlement dit « Dublin III ».

    Ce règlement stipule que les migrants doivent faire leur demande d'asile dans le premier pays d'entrée lorsqu'ils arrivent sur le territoire de l'Union européenne, et que s'ils se rendent dans un autre pays de l'Union, ils doivent être renvoyés dans le premier pays d'arrivée.

    Or « le système hongrois d'asile est saturé, le plus saturé de tous les pays membres de l'UE affectés par l'immigration illégale », a déclaré un porte-parole du gouvernement de Viktor Orban. La Hongrie n'acceptera donc plus le retour de migrants arrivés sur son sol puis arrêtés dans un autre pays membre.

    L'Union européenne a immédiatement réagi à cette annonce en demandant « une clarification immédiate » à Budapest. D’autant qu’au sommet de demain et après-demain la Commission va tenter d’imposer ses quotas de demandeurs d’asile…

    Et l’Autriche a violemment protesté, puisque c’est sur son sol qu’arrivent beaucoup des « migrants » devenus demandeurs d’asile en Hongrie.

    Le mur que la Hongrie entend construire sur la frontière serbe devrait tarir le flux en grande partie, mais il est tout autant la cible des critiques de l’UE…

    Rien ne doit gêner l’invasion.

    Addendum

    La Hongrie renonce à suspendre Dublin III. Du moins si l'on en croit le ministre des Affaires étrangères qui a "informé son homologue autrichien que la Hongrie n'allait suspendre aucune règle de l'Union européenne".

  • Au Danemark

    Le parti libéral a fait échouer hier le projet de gouvernement majoritaire des quatre partis de droite, parce qu’il refuse tout compromis avec le Parti du peuple danois sur l’Union européenne et le contrôle des frontières.

  • Viktor Orban

    Viktor Orban participe avec de nombreux autres dirigeants au 10e Forum international sur la sécurité (GlobSec) qui se tient depuis hier et jusqu’à demain à Bratislava.

    Il a notamment déclaré que seuls des dirigeants forts, et non des institutions, comme on nous l’a fait croire ces dernières décennies, pouvaient créer de la stabilité en Europe.

    Et il a défendu son projet d’une clôture sur la frontière avec la Serbie, qui protégera non seulement la Hongrie mais aussi l’Europe contre un afflux de migrants. « Si la question est compliquée, choisis la solution la plus simple », a-t-il expliqué, soulignant que la Hongrie considère que c’est une obligation de l’Etat de défendre ses frontières, qu’elle ne demande l’aide de personne, et que les hauts cris des uns et des autres ne changeront rien : les préparatifs sont commencés, le budget sera défini mercredi prochain.

    Après avoir rencontré François Hollande, il a dit qu’il était d’accord avec le président français sur le fait qu’il faut distinguer les migrants économiques et les réfugiés. Dans les années 90, la Hongrie a accueilli des réfugiés des guerres des Balkans, sans distinction d’origine ethnique ou nationale. « Il y a un savoir-faire en Hongrie pour différencier un réfugié qui veut sauver sa vie et un migrant économique. Le phénomène auquel font face maintenant l’Europe et la Hongrie est essentiellement un problème d’immigration économique. » Or il y a eu davantage de migrants à arriver en Hongrie cette année que dans tout autre pays d’Europe, dit Orban, « et nous aimerions que l’Europe soit claire quant à l’ampleur du problème ».

    D’autre part, juste avant le Forum GlobSec s’est réuni à Bratislava le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque, Slovaquie). Les quatre pays se sont mis d’accord (sans surprise) contre les propositions de la Commission européenne d’instaurer des quotas de demandeurs d’asile par pays. Au lieu de cela, disent-ils, l’UE ferait mieux de chercher à améliorer l’état de la Libye et de l’Irak, en tablant sur une réinstallation volontaire.

  • Venez tous !

    Le ministre de l’Intérieur annonce, avec force tambours et trompettes, que le gouvernement va créer 4.000 places d’hébergement pour les « demandeurs d’asile », 5.000 pour les « réfugiés », et 1.500 pour les « migrants vivant sur des campements ».

    Cela fait partie d’un plan qui vise à lutter contre l’immigration irrégulière.

    Pourquoi ils rigolent, de l’autre côté de la Méditerranée ?

  • Les pertes et les gains…

    Selon les chiffres publiés par l’Institut national italien des statistiques, l’Italie a perdu près de 100.000 habitants en 2014. Du jamais vu depuis la guerre de 14…

    Le solde migratoire a été positif de 141.000 personnes.

    Mais le « grand remplacement » est un mythe, comme chacun sait.