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Immigration - Page 32

  • Bronca italienne

    Le ministre italien de l'intérieur Angelino Alfano, lors d’une conférence de presse commune avec le commissaire européen aux migrations Dimitris Avramopoulos, a fustigé le refus des régions italiennes du nord de ne plus accepter de « migrants ». C’est « une attitude de haine insupportable envers le sud » du pays, a-t-il dit, soulignant que le gouvernement demandait une « égale répartition des migrants sur le sol italien, comme nous demandons une égale répartition des migrants en Europe ».

    Alors que le nombre de « migrants » ayant débarqué sur les côtes italiennes a dépassé les 50.000 depuis le début de l’année, les régions du nord ont en effet déclaré que la coupe était pleine.

    Roberto Maroni, le gouverneur de la Lombardie, a affirmé qu'il allait écrire aux maires et préfets de sa région pour leur demander de ne plus accueillir d'immigrants illégaux, dont la répartition est décidée par Rome, menaçant dans le cas contraire de leur réduire les fonds alloués par la région. Giovanni Toti, le président nouvellement élu de Ligurie, l'a soutenu en affirmant notamment: « Nous ne recevrons plus de migrants, et la Lombardie, la Vénétie et le Val d'Aoste feront de même. »

    Le président de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, s'est dit de son côté dit « prêt à occuper la préfecture » de Milan si celle-ci décide de réquisitionner des lieux pour l'accueil des « migrants ».

  • Triste record allemand

    Selon les calculs de l’Institut d’économie internationale de Hambourg, l’Allemagne a dépassé le Japon dans le classement des pays à plus faible natalité. Entre 2010 et 2015, il y a eu en Allemagne 8,2 enfants pour 1.000 habitants (contre 8,4 au Japon). A ce rythme-là, chaque nouvelle génération d’Allemands est inférieure d’un tiers à la génération précédente, et il y aurait donc en 2060 20 millions d’Allemands de moins.

    Juste après viennent le… Portugal (9‰) et l’Italie (9,3‰).

    La France et le Royaume-Uni sont à 12,7‰ et la Russie se redresse de façon spectaculaire : 13,2‰.

    Les taux les plus élevés sont en Afrique, à commencer par le Niger : 50‰.

    Inutile de faire de grands discours sur l’immigration…

  • Ça coince

    Les ministres français et allemand de l’Intérieur ont pris une position commune sur la « proposition » de la Commission européenne concernant les quotas de demandeurs d’asile qui ne sont pas de quotas mais une répartition autoritaire…

    Il résulte du long communiqué commun que la France et l’Allemagne rejettent la proposition en l’état, et – pour résumer – exigent (ou font semblant d’exiger) que pour accepter la fameuse « clef » de répartition il faudrait d’abord que l’UE s’engage à prendre les moyens de rapatrier tous les migrants clandestins qui n’ont manifestement pas droit à la protection du droit d’asile…

  • En européen, “quota” se dit “clé”

    La Commission européenne a présenté hier son plan de répartition contraignante des « demandeurs d’asile » par pays, selon un système de quotas prenant en compte divers critères (nombre d’habitants, PIB, taux de chômage, nombre de demandes d’asile déjà reçues et nombre de réfugiés déjà accueillis).

    Il s’agit de répartir sur deux ans 40.000 Syriens et Erythréens. La France devrait en accueillir 4.051 venant d’Italie et 2.701 venant de Grèce. Soit 6.752 en tout. Pas un de plus, pas un de moins… Pour le moment.

    Il n’y a eu aucune réaction française. On sait pourtant que la France était opposée à cette politique de quotas.

    Mais ce ne sont pas des quotas : la Commission met en œuvre une « clé » de répartition. Ça change tout…

  • A Birmingham

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    Ceci est une classe d’une école primaire de Birmingham, en Angleterre, avec l'indication de la langue maternelle de chaque élève. Aucun d'entre eux n’a l’anglais comme langue maternelle. Et tous (sans doute) sont musulmans.

    En ce qui concerne l’ensemble de l’école, elle a 859 élèves, dont 94,3% ne parlent pas anglais chez eux.

    (Fdesouche)

  • Venez tous !

    L’Italie est aux petits soins pour tous les « migrants » qui débarquent. Toutes les communes doivent désormais accueillir des « réfugiés » : : un « réfugié » entre 300 et 1000 habitants ; deux « réfugiés » à partir de 1000 habitants ; six « réfugiés » à partir de quatre mille habitants, et ainsi de suite. L’Etat donne à la commune 35 euros par jour et par « réfugié », à charge pour elle de lui trouver un logement, de lui fournir vêtements, blanchisserie et autres services, et de lui fournir trois repas par jour.

    Un maire explique ses problèmes :

    « Dans la circulaire, par exemple, il est dit que, au petit-déjeuner, nous devons servir du café au lait ou du thé, avec des biscuits ou des biscottes et de la confiture. Mais est-ce que nous devons l’apporter à l’immigré à domicile ? Et qui est-ce qui le lui porte ? »

    Et, bien entendu, la circulaire précise que la commune doit lui servir des repas adaptés à sa religion…

    Comment accélérer l’invasion ? L’Italie a trouvé un bon moyen.

    Mais, au fait, est-ce si différent chez nous ?

  • Double langage

    Contrairement à ce que je pensais, la Commission européenne n’a pas mis à la poubelle son projet de quotas de répartition des « demandeurs d’asile ». Au contraire, elle est bien décidée à l’imposer.

    Pour cela elle a besoin de la France. Car si les opposants sont nombreux : Royaume-Uni, Danemark, Espagne, Pologne, Hongrie, République tchèque, ils ne peuvent pas constituer une minorité de blocage, car le Royaume-Uni et le Danemark, ainsi que l’Irlande, se sont exemptés de ces politiques et n’ont ni droit de vote…ni quotas. Avec la France il y avait une minorité de blocage. Or, coup sur coup, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, et François Hollande, ont déclaré qu’il n’était pas question d’accepter un système de quotas.

    Mais voici qu’une porte-parole de la Commission européenne affirme : « La France soutient notre proposition…Nous avons parlé avec le gouvernement français mardi, après les déclarations de Manuel Valls et de Bernard Cazeneuve, et il nous a répété qu’il était d’accord avec notre mécanisme contraignant de relocalisation des demandeurs d’asile afin de répartir l’effort entre les 28 États membres… C’est manifestement le mot “quota” qui pose problème alors même qu’il ne figure pas dans nos propositions. »

    Bref, pour ne pas contrarier la toute-puissante Commission, et pour ne pas avoir l’air de mettre un frein à l’invasion, le gouvernement français retourne sa veste, et l’on nous expliquera que le projet retenu, finalement (grâce à la France, sans aucun doute), ne parle pas de quotas. Mais de répartition contraignante…

  • Une preuve, s’il en fallait

    Un Marocain soupçonné d’avoir participé à l’attentat du musée Bardo en Tunisie, qui a fait 22 morts le 18 mars, a été arrêté mardi soir dans la région de Milan.

    Il était l’un des 642 « migrants » secourus par la marine militaire italienne le 17 février et débarqués à Porto Empedocle. On avait pris sa photo et ses empreintes digitales et on lui avait donné bien entendu une injonction à quitter le territoire.

    Lundi, la veille de l’arrestation de ce Marocain, le président du groupe socialiste, l’Italien Gianni Pittella, avait balayé d’un revers de main l’avertissement que venait d’adresser le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg sur le risque de voir des terroristes se mêler aux migrants, en affirmant : « Après avoir parlé avec le directeur de Frontex, il est nécessaire de souligner qu’il n’y a pas et qu’il n’y a pas eu jusqu’ici de preuve de la présence de terroristes parmi les migrants. »

    Quant au ministre italien de l’Intérieur, il assume « le risque ». Ou plus exactement il fait assumer le risque par le peuple italien, au nom de la démocratie :

    « Il ne serait pas raisonnable, compte tenu des dimensions et des modalités du phénomène migratoire, de penser que notre pays n’est pas exposé à ce risque. Nous sommes une grande démocratie, et une grande démocratie est exposée à des risques. Le gouvernement a le sérieux et la sérénité de les affronter au mieux. »

    Il sera peut-être bon de ne pas oublier ces propos… Ou de lui demander d’ores et déjà jusqu’à combien de morts une démocratie assume le risque.

  • L’UE va-t-en guerre

    Le projet de répartir l’invasion migratoire du sud de la Méditerranée dans les divers pays de l’UE selon un système de quotas a fait long feu. Après le Royaume-Uni et la Hongrie, la Pologne, et même la France, ont dit non. Federica Mogherini et la Commission peuvent donc mettre ce projet à la poubelle. Mais illico ils en sortent un autre. Et attention les yeux. On ne rigole plus. On va aller sur les côtes libyennes pour détruire toutes les embarcations susceptibles de faire passer des « réfugiés ».

    Et là tout le monde est d’accord. La mission s’appelle Navfor Med, et son QG sera à Rome, sous le commandement de l’amiral Enrico Credendino.

    Bon. Mais ce n’est pas encore vraiment fait. On veut avoir l’aval de l’ONU. Donc le Royaume Uni va présenter un projet de résolution. Le texte pourrait être adopté le mois prochain. Mais il dira que les opérations ne peuvent se faire qu’avec l’aval du gouvernement libyen.

    Qui ça ? Le gouvernement libyen « légitime », souligne Federica Mogherini. Celui qui est reconnu par la communauté internationale. Et qui a aussitôt fait savoir qu’en effet aucune opération ne pourrait avoir lieu sans son accord, mais aussi sans sa coopération. Et il précise qu'il ne donnera pas donner son aval à une opération « inhumaine ».

    Or ce « gouvernement » est un groupe de politiciens claquemurés dans la ville de Tobrouk, à l’extrême est du pays, et il n’a aucune autorité sur le reste de la Libye. On ne voit pas comment il pourrait prendre part à des opérations (à supposer qu’il en ait les moyens, qu’il n’a pas) sur un rivage qu’il ne contrôle pas, s'il finissait par donner son accord...

    Bref l’UE se condamne à ne rien faire d’autre que des effets de manche, si vraiment elle veut attendre le feu vert de Tobrouk…

    Et comme si cela ne suffisait pas, quand on fait remarquer à Federica Mogherini que Tobrouk n’est qu'une toute petite partie de la Libye, elle précise qu’il faudra aussi demander l’autorisation aux autres forces sur le terrain et aux « municipalités », c’est-à-dire aux diverses milices qui contrôlent les diverses villes…

  • Les quotas qui font pschitt

    L’annonce que l’Union européenne allait répartir les migrants qui affluent par quotas dans les divers pays de l’UE était quelque peu exagérée. Ou bien l’opposition frontale du Royaume-Uni et moins spectaculaire mais tout aussi ferme des pays d’Europe centrale, Hongrie en tête, a fait comprendre aux eurocrates qu’ils n’arriveraient pas à leur fin.

    Finalement, la Commission proposera, avant la fin du mois, un système de "réallocation" provisoire à l'intérieur de l'UE "des personnes ayant clairement besoin d'une protection internationale" et, avant la fin de l'année, un modèle de distribution définitif. Ce qui sera théoriquement contraignant, mais ne concernera que ceux qui sont déjà là et( qui ont « clairement besoin de protection »…. Quant à tous ceux qui ne sont pas encore là mais qui vont débarquer, la Commission envisage d'en accueillir 20.000 et de demander aux Etats membres de bien vouloir se les répartir…

    Tout cela est en fait assez flou, sans doute parce que de toute façon le plan sera rejeté.

    Il restera les propos irresponsables de Federica Mogherini, la Haute Représentante de l'UE pour la politique extérieure et de sécurité commune, disant lundi à l’ONU : « Aucun réfugié, aucun migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre sa volonté. » Et la politicienne italienne de gauche de citer bien entendu le pape François à l’appui de son discours, comme c’est désormais de règle.

    « Une telle approche ne fera qu'accentuer l'attrait suscité de l'autre côté de la Méditerranée et encouragera davantage de personnes à mettre leur vie en danger », a répondu Theresa May, ministre britannique de l’Intérieur, dans une tribune publiée dans le Times.