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Un évêque qui sait de quoi il parle

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Le Washington Post cite des bribes de propos de Mgr Lazlo Kiss-Rigo, évêque de Szeged en Hongrie (à la frontière serbe), pour lui faire honte de ne pas abonder dans le sens du pape et de la propagande planétaire. Ces bribes mises bout à bout donnent à peu près ceci :

Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. Ils viennent ici en criant Allah Akbar… Je suis totalement d’accord avec le Premier ministre. Le pape, en revanche ne connaît pas la situation… Ils ont de l’argent, ils laissent des ordures dans leur sillage et ne veulent pas qu’on leur donne à manger… La plupart d’entre eux se comportent de manière très arrogante et cynique… Ils représentent en réalité une grave menace pour les valeurs chrétiennes et universelles du continent.

 Mgr Lazlo Kiss-Rigo tenait déjà des propos de ce genre à Radio Vatican, le 28 juillet dernier, mais en tenant compte qu’il parlait à la radio du pape (et c'était avant le grand déferlement)…

La situation est très compliquée. Nous sommes à Szeged, à 5 kilomètres de la frontière avec la Serbie, et ce dont nous faisons l’expérience est tout différent. Chaque jour, près de 1500 personnes traversent la «frontière verte», où il n’y a pas de passages officiels mais la rivière, les champs et les forêts. Plus d'un millier de personnes chaque jour! Environ la moitié sont de fait des réfugiés, persécutés, des personnes menacées et vraiment dans le besoin, mais l'autre moitié sont des gens qui lorsqu’ils sont arrêtés on trouve qu'ils ont des téléphones portables  et au moins 4 à 5.000 euros. C’est pourquoi nous devons être très prudents. Nous sommes obligés, en particulier l'Eglise, bien sûr, de donner toute l’aide humanitaire possible aux réfugiés et aux personnes dans le besoin, mais nous devons aussi réfléchir: la prudence doit toujours aller avec la charité, on ne doit pas les opposer. Nous, en tant que diocèse, nous avons un foyer pour enfants réfugiés, il y a des psychologues et des spécialistes de l'éducation et de l'assistance médicale, il y a des travailleurs sociaux et nous faisons tout pour pratiquer vraiment la charité chrétienne. C’est évident! Mais nous devons aussi penser et chercher à nous protéger d'une certaine façon. Ce n’est pas un problème hongrois, c’est un problème européen! Si personne ne fait rien, la situation va devenir de plus en plus dangereuse de jour en jour.

Commentaires

  • Naturellement Mgr 23 s'en tamponne. J'espère qu'il prendra beaucoup dee migrants dans son évêché. Il faut bien qu'il montre l'exemple.

  • Ces propos sont justes, ce sont les autres évêques qui se trompent ; il faut le leur dire et célébrer la lucidité, la justesse, la vérité de ces propos.

  • Ces propos sont justes, ce sont les autres évêques qui se trompent ; il faut le leur dire et célébrer la lucidité, la justesse, la vérité de ces propos.

  • Comment pouvez vous espérer une telle horreur ?

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