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Immigration - Page 15

  • Różaniec do granic

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    Et voici encore une magnifique initiative polonaise : « Le Rosaire aux frontières ».

    Le 7 octobre prochain, jour de la fête du Rosaire, les frontières du pays seront une chaîne humaine de récitation du chapelet. Afin d’entourer la Pologne de prière.

    L’initiative vient de laïcs (ceux-là même qui avaient organisé, avec succès, la "Grande Pénitence"). Elle a été avalisée par les évêques, et les 22 évêchés des frontières sont particulièrement mobilisés. Dans chaque diocèse sont nommés des prêtres-coordinateurs et environ 200 « églises-stations » où l’on se rassemblera pour une conférence, une messe et un temps d'adoration avant de se rendre à la frontière, où est prévu un point de prière tous les kilomètres (sur plus de 3.500 km). Aux frontières maritimes on alignera des bateaux, et sur la Bug des kayaks (et sur la Dunajec des radeaux ?)…

    Il n’échappera à personne que cette initiative a lieu en pleine polémique européenne sur le non-accueil des « migrants » par la Pologne, et que le 7 octobre, comme le soulignent les organisateurs, marque la victoire de la chrétienté contre les musulmans à Lépante, « sauvant ainsi l'Europe de l'islamisation ».

    François ne va pas aimer du tout…

    Le chapelet qui entoure la Pologne est un thème qui a déjà servi notamment pour la tombe du bienheureux père Popieluszko, martyr du communisme qui a tout juste 100 ans.

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    Ci après le communiqué du secrétariat de la Conférence des évêques de Pologne, et la présentation de l'action sur le site dédié.

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  • Orban à Varsovie

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    Propos de Viktor Orban, en visite d’Etat en Pologne, après sa rencontre avec Beata Szydło, laquelle venait de se féliciter de la position commune de Varsovie et de Budapest concernant les questions de sécurité et de règlement de la crise des migrants.

    Ce qui se passe vis-à-vis de la Pologne dans l'Union Européenne, c'est un manque de respect. Ce n'est pas seulement une erreur politique, ce n'est pas seulement indigne, mais c'est un manque de respect. Je pense qu'il faut parler avec respect à la Pologne. Nous avons parlé de nos différends avec l’Union Européenne. J’ai écouté les arguments de Mme le Premier ministre à propos de l’Etat de droit. Je connais très bien les détails de cette affaire. Et j’ai constaté que les critiques à propos du respect de l’Etat de droit en Pologne sont sans fondement. La Hongrie s’oppose à ce que de telles accusations soient portées contre n’importe lequel des Etats de l’UE. Il ne s’agit pas ici de solidarité entre nos peuples, de l’histoire polono-hongroise ; non, c’est une affaire de principe. L’Union Européenne ne peut tout simplement pas se permettre de mettre en œuvre contre un pays, sans fondement, une procédure juridique ou bien même menacer de le faire. Et quand on remet en cause l’Etat de droit en Pologne cela a un caractère politique, ce sont des menaces politiques. Cela ressemble à une sorte d’inquisition. La Hongrie ne soutiendra jamais ce genre de procédure. Elle sera solidaire envers tous ceux contre qui seront déclenchées de telles procédures. Nous ne pouvons pas être d’accord avec une double norme. Il n’y a pas de place pour l’inquisition politique au sein de l’Union Européenne.

    Evidemment, il convient de poser la question suivante : Quelle est la cause ? D’où vient cette attaque ? Eh bien, le motif est le débat autour de l’avenir de l’Europe. Parce que la position de la Pologne, et d’ailleurs celle de la Hongrie également, est que nous avons besoin d’une Union Européenne qui ne permettra pas aux institutions européennes, et particulièrement à la Commission, de soustraire subrepticement les uns après les autres, des droits à certains Etats, comme cela se pratique depuis des années. Moins de Bruxelles, plus d’Etats-nations. Voilà comment nous voulons voir l’Europe dans les prochaines décennies. Je pense que cette position est la raison pour laquelle quelqu’un a pris la Pologne dans son collimateur et que des attaques politiques ont été déclenchées.

    A propos de l’avenir de l’Union Européenne, nous avons discuté du thème de la migration. J’ai expliqué à Mme le Premier ministre qu’en Europe une nouvelle situation s’est mise en place. On voit maintenant, très clairement et de façon éclatante, que les pays se classent en deux groupes.

    D’un côté, il  y a  les pays qui sont déjà devenus véritablement des pays d'immigration. Qu’il s’agisse de leur avenir, de leur équilibre démographique, de leur marché du travail, ils misent tout sur les immigrants. Il est d’ailleurs caractéristique que ce soient d’anciens colonisateurs.

    Et nous avons un second groupe de pays qui ne veulent pas devenir des pays d’immigration. Qui veulent résoudre leurs problèmes démographiques par une politique en faveur de la famille et également en stimulant leur économie. Ils ne veulent pas céder la place à l’immigration.

    Nous avons donc des pays immigrationnistes et des pays non-immigrationnistes. Et j’ai l’impression que l’avenir de l’Europe dépend de la façon dont ces deux groupes arriveront à se mettre d’accord au sein de l’Union Européenne. Voilà le point de vue que j’ai présenté à Mme le Premier ministre. La situation ne semble pas radieuse à cause du manque  d'acceptation mutuelle. Nous acceptons la décision des pays immigrationnistes d’être devenus des pays d’immigration. Nous attendons qu’ils acceptent le fait que nous ne souhaitons pas devenir des pays d’immigration. Donc au lieu de se tolérer mutuellement, les pays d’immigration veulent nous obliger à devenir comme eux. C’est à dire que nous devenions aussi des pays immigrationnistes.

    Il est vrai qu’en Hongrie le mandat de Premier ministre est de 4 ans mais la responsabilité des décisions n’est pas limitée à quatre années. Nous sommes responsables de l’avenir de la Hongrie. Pas seulement de ceux qui vivent aujourd’hui, de ceux qui sont adultes aujourd’hui. Nous sommes responsables aussi des enfants et de ceux qui ne sont pas encore nés. Nous ne voulons pas leur laisser en héritage un pays devenu pays d’immigration, et que les statistiques dans les écoles soient les mêmes que celles qui ont été récemment publiées en Autriche.

    Nous ne critiquons pas ces pays d’immigration, nous souhaitons qu’ils respectent la décision du peuple hongrois. Nous ne souhaitons pas devenir comme eux. Nous ne voulons pas devenir des pays d’immigration. Nous ne voulons pas avoir une population mélangée dans notre pays. Nous ne voulons pas créer une population mélangée comme celle des pays qui sont situés à l’ouest du nôtre, où des civilisations différentes vivent les unes à côté des autres et où, à cause de ce mélange des civilisations, l’élément chrétien diminue sans cesse et perd le rôle qu’il a joué dans leur vie.

    Nous voulons donc protéger le mode de vie européen, notre façon de vivre, nos traditions. Voilà pourquoi nous cherchons une autre solution pour corriger nos problèmes démographiques et sur le marché du travail. Nous ne demandons pas plus. Je demande qu’on le respecte.

    Donc, pour résumer, nous avons eu une formidable conversation, je suis très reconnaissant envers Mme le Premier ministre. Je suis vraiment impatient de mettre en œuvre les nouveaux projets polono-hongrois qui sont très dynamiques.

  • La nation des limbes

    En anglais, "limbo" veut dire "limbes", mais aussi, dans un sens dérivé, "incertitude". « In limbo » veut donc dire « dans l’incertitude », et dans une étude du Pew Research Center l’expression s’applique aux « demandeurs d’asile » qui ont afflué par centaines de milliers en Europe et continuent d’arriver.

    Se basant sur les chiffres donnés par les gouvernements, Pew estime que la moitié des « migrants » arrivés en 2015 et 2016, soit 1,1 million de personnes, attendent toujours de savoir si elles obtiendront ou non le droit d’asile. A ceux-là s’ajoutent au moins 250.000 migrants de 2017 jusqu’ici.

    Ce qui fait environ, au bas mot, 1,350 million de « migrants » qui sont « dans l’incertitude » de leur sort, et qui constituent la « nation des limbes », selon la traduction littérale de l’expression anglaise, terriblement imagée. Cette nation des limbes a autant de « citoyens » que Chypre et Malte réunis.

    Une nation de l’ombre et d’une ombre de plus en plus épaisse, car ceux à qui on refuse l’asile (pour des raisons évidentes) restent en Europe. Pew indique que l’on ne sait pas ce que deviennent les demandeurs d’asile déboutés de leur demande… C’est–à-dire que les gouvernements, qui sont censés les renvoyer, ne le font pas et ne s’en préoccupent pas. Pew « estime » que 75.000 demandeurs d’asile, soit 3% du total de 2015 et 2016, sont partis…

  • Soros toujours dans le collimateur

    Le porte-parole du gouvernement hongrois Bence Tuzson a annoncé hier l’organisation prochaine d’une « consultation nationale » sur le « plan Soros » de colonisation de l’Europe par les « migrants ».

    Le parti Fidesz au pouvoir avait déclaré la semaine dernière qu’il souhaitait que le gouvernement prenne une telle initiative.

    Ce référendum contre George Soros, qui en outre finance nombre d’organisations subversives un peu partout, fait suite à la campagne d’affiches du gouvernement hongrois contre le milliardaire d’origine hongroise, cet été. L’une d’elles le montrait notamment tout sourire et la légende disait : « Ne laissez pas Soros rire le dernier. » La campagne avait été dénoncée comme antisémite par diverses organisations juives, mais elle avait eu le soutien du gouvernement… israélien.

    L’annonce de ce référendum fait suite également à l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE qui a donné tort à la Hongrie sur l’obligation d’accueil des migrants. Une façon pour Orbán de dire aux instances de l’UE que l’affaire n’est pas close. Le secrétaire d’Etat aux affaires parlementaires, Csaba Dömötör, a d’ailleurs souligné hier lors d’une conférence de presse que le plan Soros était aussi celui de la Commission européenne et du Parlement européen, qui ne cessent de prétendre qu’une immigration massive est nécessaire.

    La précédente « consultation nationale », en avril, était intitulée « Stoppons Bruxelles », avec 6 questions dont deux concernaient les migrants, et une les « organisations soutenues par l’étranger dans le but d’interférer avec les affaires intérieures de notre pays de façon opaque ». La première, en 2015, était sur l’immigration et le terrorisme.

  • La lettre de Viktor Orban à Jean-Claude Juncker

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    Cher Monsieur le Président, cher Jean-Claude,

    En réponse à votre lettre du 5 septembre 2017, je souhaite par la présente vous informer de la position du gouvernement hongrois sur les questions que soulève ladite lettre.

    Tout d'abord, je suis heureux de constater que vous aussi reconnaissez les efforts de la Hongrie en matière de protection des frontières. Au cours des deux dernières années, la Hongrie a défendu nos frontières communes en mobilisant des ressources budgétaires, en construisant une clôture de protection et en y plaçant des milliers de chasseurs à la frontière en service actif.

    Je me permets de réitérer respectueusement le point de vue que j’ai exprimé au sommet des chefs d'État et de gouvernement européens, selon lesquels la Hongrie doit toujours se comporter comme un pays où il existe des frontières Schengen, mais pour des raisons géographiques les migrants ne peuvent entrer dans le pays que s'ils ont traversé les frontières de l'UE dans d'autres États membres ; principalement en Grèce. Pour cette raison, la Hongrie n'a pas participé et ne veut pas participer à des projets qui ne considèrent pas cela comme évident.

    De la part du gouvernement hongrois, je souhaite également préciser que, de notre point de vue, votre interprétation du principe de solidarité n'est pas conforme à la législation de l'Union européenne. Et n’est pas conforme aux traditions historiques hongroises. A l’inverse de certains grands Etats membres de l’UE, la Hongrie n’a pas de passé colonial. Ces grands Etats sont devenus des pays d’immigration en raison des obligations découlant de leur héritage colonial. De son côté, la Hongrie n'est pas un pays d’immigration, ne veut pas devenir un pays d’immigration et ne peut pas accepter d'être obligée de changer cela. L'interprétation du principe de solidarité décrite dans votre lettre demande en substance la transformation de la Hongrie en un pays d’immigration contre la volonté des citoyens hongrois. À mon avis, ce n'est pas de la solidarité, c'est de la violence.

    Je souhaite vous informer que nous sommes déconcertés par la partie de votre lettre qui crée un lien entre la question de l'immigration et le Fonds de cohésion. Une telle relation n'existe pas et l'acquis communautaire actuel ne le permet pas. Selon le point de vue du gouvernement hongrois, une partie importante des ressources fournies par le Fonds de cohésion se retrouvent dans les entreprises de pays contributeurs nets. L'économie des principaux États membres de l'UE a donc grandement profité de l'utilisation du Fonds de cohésion, tout comme ils ont également bénéficié de l’ouverture des marchés de nouveaux États membres.

    Je souhaite enfin déclarer que j’ai été stupéfait et abasourdi de lire que vous et la Commission européenne refusiez de fournir un financement pour la clôture. Je suis convaincu que ceux qui ne soutiennent pas la clôture ne peuvent pas et ne veulent pas protéger les citoyens de l'Union européenne. Il est impossible de nous défendre contre les nombreuses tentatives de franchissement illégal de la frontière sans mettre en place des obstacles physiques. Si, au lieu de défendre nos frontières, la Commission européenne est disposée à financer uniquement des mesures et des organisations qui visent à faciliter l'admission des migrants, alors nous fournirons seulement de nouvelles incitations à des centaines de milliers de migrants qui souhaitent venir en Europe, au lieu de freiner l’immigration.

    Je me permets donc de réitérer la demande du gouvernement hongrois que l'Union européenne paye la moitié des dépenses de la mesure hongroise visant à défendre les frontières communes de Schengen, y compris le coût de la construction de la clôture. Cette somme - 270 milliards de forints - a été financée entièrement par les contribuables hongrois, mais la clôture et les chasseurs à la frontière hongrois ne protègent pas seulement les Hongrois, mais aussi les citoyens autrichiens, allemands et autres citoyens de l'Union européenne.

    Sincèrement,

    Viktor Orban

  • Menteurs

    Les journaux, sous l’inspiration de l’AFP, titrent

    Orban veut faire payer par Bruxelles la moitié de sa clôture antimigrants

    ou

    La Hongrie veut faire payer sa clôture antimigrants à l’UE

    Ce n’est pas la clôture d’Orban, et ce n’est pas une clôture de la Hongrie, c’est, pour ce qui concerne celle qui est à la frontière de la Serbie, une clôture à la frontière extérieure de l’UE, celle que l’agence Frontex devrait surveiller, ce qu’elle est incapable de faire : il serait donc tout simplement normal que l’UE en paye une partie. Sauf si l’UE renonce à toute frontière et veut voir venir tous les « migrants », bien sûr.

    Addendum

    La réponse de la Commission européenne n'a pas traîné :

    Nous ne finançons pas de clôtures ou de barrières aux frontières extérieures.

    Laissons passer tout le monde...

  • Substitution

    Il y a deux ans, le tribunal administratif avait rejeté le référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui avait décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Le jugement ne concernait que « l’urgence », pas le fond.

    Le tribunal administratif a rendu son jugement sur le fond ce matin. Il a suivi l’avis du rapporteur public qui, à l’audience de vendredi, avait lui-même suivi l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et celle du Défenseur des droits. Autrement dit il a renversé l’opinion commune et la jurisprudence, en annulant la décision de la ville de Chalon-sur-Saône et en donnant raison au lobby islamique.

    Jusqu’ici, tant le « défenseur des droits » que les tribunaux, jusqu’au Conseil d’Etat (qui avait donné raison à Jacques Bompard à Orange), avaient souligné qu’aucun texte de loi n’oblige les municipalités à aménager les repas en fonction des convictions religieuses (ce serait d’ailleurs contraire à la l’esprit de la loi de 1905) et une circulaire de 2011 précise que « le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités ».

    Désormais tout cela a changé. La laïcité, c’est garantir le respect des coutumes islamiques à l’école de la République…

    Mais ce combat pour des repas de substitution au porc est déjà obsolète. Et la prochaine revendication ne va pas tarder : il faut que la viande soit halal. C’est d’ailleurs ce que disait le maire de Chalon en 2015 : « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »

    Il était donc évident que l’action à propos du porc n’était qu’une première étape.

    Il paraît que c’est maintenant 50% des enfants qui étaient « discriminés » par la décision de la municipalité… Il est clair que si la majorité des enfants exigent de la viande halal, la municipalité devra s’incliner. Au nom de la démocratie. Et les autres enfants seront des dhimmis. Du moins tant qu’il y en aura d’autres. Un ancien principal de Marseille vient de publier un livre sur ce qui se passe dans les collèges et lycées de la ville. Il écrit que « le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo », et que si en 2000 la moitié des élèves respectaient le ramadan, « en 2013 nous étions à 90% ou 95% ».

    Ce n’est plus le menu qui est de substitution…

  • Pologne

    « La Pologne a envoyé une requête à la Commission européenne lui demandant de mettre fin à sa procédure d'infraction en cours. Si elle devait se poursuivre, la Pologne est prête à plaider sa cause devant la Cour de justice de l'Union européenne », a déclaré le ministère polonais des Affaires étrangères dans un communiqué publié hier.

    Le communiqué souligne également que la Commission mélange « malheureusement » la question des migrants avec d’autres questions de « nature politique » sur l’état de droit. Et il accuse le vice-président Frans Timmermans de « faire preuve d’ingérence dans les affaires intérieures de la Pologne en prenant une position similaire à celle de l’opposition ».

    Dans le même temps, le ministre polonais de l’Intérieur Mariusz Błaszczak a déclaré que la politique migratoire de l’UE ne fait qu’aggraver la menace terroriste :

    « Paris, Stockholm, Bruxelles, Berlin, Manchester, Barcelone : combien d'autres villes européennes doivent-elles être frappées par les terroristes pour que l'Union européenne se réveille ? Pour que la Commission européenne reconnaisse que l’accueil aveugle de tous ceux qui viennent sur les rivages européens c’est comme passer une corde autour du cou de l’Europe ? »

    Le 17 août, le même ministre déclarait :

    « Chez nous en Pologne, nous n’avons pas de communautés musulmanes, pas d’enclaves qui constituent une base naturelle pour le développement des terroristes islamistes. Nous faisons tout notre possible pour que notre pays soit en sécurité et ne voulons pas accueillir de migrants. »

    Et le gouvernement est en phase avec la population. Selon un sondage, 57% des Polonais accepteraient très volontiers de perdre des fonds européens pour prix de la non-acceptation de migrants musulmans, et 51% (ceci est une grande première) préféreraient quitter l’UE que d’accepter les quotas de migrants.

  • On paye les bourreaux

    « Les capitalistes nous vendront la corde pour les pendre », disait Lénine. Ce qu’ils ont fait. Mais depuis lors un grand progrès a été réalisé : on subventionne directement les bourreaux. En voici un exemple, révélé par le journal suisse Tages-Anzeiger (généralement qualifié de « centre gauche »). Je suppose qu’on en trouverait d’autres chez nous, à l’instar de ces jihadistes qui touchent le RSA.

    « 600.000 francs d'aide sociale pour un imam qui prêche la haine », titre le journal.

    Il s’agit des aides sociales reçues par cet imam depuis 2004, sans compter celles qu’il a reçues entre 1998 et 2003.

    Abu Ramadan est arrivé en Suisse en 1998 comme réfugié libyen fuyant la dictature de Kadhafi – où il était recherché pour islamisme. Il a donc obtenu l’asile, puis un permis de séjour, et les allocations qui vont avec. Et aujourd’hui, à 64 ans, il touche la retraite…

    Et il ne parle toujours aucune des langues de Suisse. Il retourne régulièrement en Libye où il prêche à la télévision pour la renaissance du califat.

    Le journal publie une des prières :

    Oh Allah, je te prie d'anéantir les ennemis de notre religion, d'anéantir les juifs, les chrétiens, les Russes, les chiites, je te demande de les anéantir tous et de rendre à l'islam son ancienne gloire.

    ... Et ces imbéciles me payent pour que je te demande de les anéantir.

  • Wanted

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    Cet homme est dangereux. Plus dangereux que les terroristes : il veut qu’on les accueille sans condition et qu’on les aide, et il pose en principe que la sécurité des jihadistes passe avant la sécurité nationale...

    Dans un texte répercuté dans le monde entier, il écrit que :

    • « Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté ». Je n’avais pas encore entendu dire que Jésus Christ fût un islamiste venant dans l’ancien Occident chrétien pour perpétrer des massacres et (ou) y faire régner la charia.

    • « Le principe de la centralité de la personne humaine (…) nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. » La sécurité des jihadistes prime celle de leurs victimes. (Dans la parenthèse il y a une référence aussi absurde qu’hallucinante à Benoît XVI.)

    • Les clandestins doivent avoir « la garantie d’une subsistance minimum vitale ». Ils doivent avoir « la liberté de mouvement dans le pays d’accueil, la possibilité de travailler et l’accès aux moyens de télécommunication ».

    • « Dans le respect du droit universel à une nationalité, celle-ci doit être reconnue et opportunément assurée à tous les enfants à la naissance. »

    • « Il faut reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. » Il est impératif de construire partout des mosquées salafistes.

    • Il faut favoriser « le regroupement familial – y compris des grands-parents, des frères et sœurs et des petits-enfants – sans jamais le soumettre à des capacités économiques ».

    • Le processus d’intégration « peut être accéléré à travers l’offre de citoyenneté dissociée des capacités économiques et linguistiques ». Tout migrant doit obtenir la nationalité du pays où il se trouve même s’il ne parle pas la langue et n’a aucun moyen de subsistance.

    Il n’y a manifestement pas que les Allahouakbar qui sont déséquilibrés…