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Immigration - Page 12

  • Horst Seehofer

    Président de la CSU depuis 2008, et président de la Bavière, qui vient d’être nommé ministre de l’Intérieur dans la nouvelle grande coalition de Merkel, Horst Seehofer est connu pour son ancrage à droite (CSU oblige, quand même), et ses critiques virulentes de la politique de Merkel concernant les « migrants ».

    Il a accepté le poste de ministre de l’Intérieur à condition qu’on y ajoute « et de la Patrie ».

    Et comme on pouvait s’en douter il n’a pas attendu longtemps pour montrer sa différence : deux jours. Le quotidien Bild a publié une interview du ministre et en a retiré ce propos pour en faire son gros titre : « L'islam n'appartient pas à l'Allemagne ! »

    Seehofer répond à une question à propos de ce qu’avait dit en 2010 le président fédéral : « L’islam aujourd’hui fait partie de l’Allemagne », phrase reprise plusieurs fois par Angela Merkel :

    Non. L'islam n'appartient pas à l'Allemagne. L'Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chômé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Pâques, la Pentecôte ou Noël en font partie. Mais les musulmans qui vivent chez nous appartiennent évidemment à l'Allemagne. Cela ne signifie naturellement pas que nous abandonnions pour de fausses considérations nos traditions et des usages typiquement de chez nous.

    De quoi faire hurler dans les rangs du SPD, et même dans les rangs de la CDU fidèles à Angela Merkel.

    Celle-ci vient de réitérer sa position, via un porte-parole :

    Il y a aujourd'hui quatre millions de musulmans qui vivent en Allemagne et qui y pratiquent leur religion, ces musulmans appartiennent à l'Allemagne, tout comme leur religion, l'islam.

    L’aveuglement sur cette "religion" est donc toujours complet. Peut-être Horst Seehofer pourra-t-il lui ouvrir les yeux ?

    En attendant l’AfD proteste que Seehofer a repris textuellement un de ses slogans (ce qui est vrai: Der Islam gehört nicht zu Deutschland !), et certains pensent qu’il a parlé ainsi pour couper l’herbe sous le pied de l’AfD (aujourd’hui premier parti d’opposition), dans la perspective des élections en Bavière en octobre prochain.

    Après la provocation du SPD voici donc la provocation de Seehofer. Dans un gouvernement qui a trois jours d’existence…

    On s’intéressera surtout à ce que fera le Bavarois comme ministre de l’Intérieur, donc de l’immigration.

  • Le premier noir…

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    Tony Iwobi a été élu sénateur de Bergame aux élections du 4 mars.

    Il est le premier sénateur noir de l’histoire de la République italienne.

    Il est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord…

    En présentant sa candidature il expliquait : « Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

    De quoi provoquer une crise de nerf générale dans les rangs de la gauche défaite...

  • Un endroit de Calais où il n’y a pas de migrants

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    Aujourd’hui avait lieu la première distribution de nourriture aux migrants de Calais par une association mandatée par l’Etat. Déjà à la télévision vers 13h45 je voyais qu’il n’y avait personne. Absolument personne. Je me disais que ce n’était pas encore le moment. Mais ce soir on constate qu’il y a eu… deux migrants. Et une trentaine de journalistes.

    L’essentiel est que Macron a tenu sa promesse, bien sûr…

  • Le Hongrois se rebiffe

    Dans son discours d’ouverture de la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à Genève, le Haut Commissaire Zeid Ra'ad Al Hussein a déclaré que les « xénophobes et les racistes étaient dépourvus de tout sentiment de gêne, comme Viktor Orban » dans une Europe où « l'oppression est à la mode, l'Etat sécuritaire est de retour et les libertés fondamentales sont aux abois ».

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó, non sans s’étonner que le Haut Commissaire se soit éclipsé et ne soit donc pas là pour entendre la réponse de ceux qu’il met en cause, a jugé « inacceptable » de comparer son pays « aux pires dictatures du siècle passé », a souligné que « la migration est quelque chose de dangereux » et que celle, « massive », de 2015, avait « donné l'occasion aux organisations terroristes d'envoyer leurs activistes, leurs terroristes, leurs combattants en Europe ».

    Il a ajouté : « Il est très inapproprié que des responsables de l'ONU accusent des Etats membres et des dirigeants élus démocratiquement. Il est évident que Zeid Ra'ad Al Hussein doit démissionner. »

  • En Autriche

    Karin Kneissl, ministre autrichienne des Affaires étrangères, a déclaré que l’Union européenne avait besoin d’une « réforme complète de l’ensemble du système d’asile et de la gestion des frontières ».

    Dans quel sens ? Celui indiqué par Viktor Orbán, concernant la prévention de l’immigration illégale notamment par la fermeture des frontières.

    Elle a dit :

    « L’Autriche a toujours accueilli des gens. Mais vous devez aussi vous demander d’où ils proviennent. Je me souviens que lorsque la loi martiale a été proclamée en Pologne dans mon enfance, nous avons soudainement eu cinq enfants polonais dans la classe qui étaient venus seuls. Ils partageaient notre culture. »

    Et encore :

    « Il y a des migrants qui ne seraient jamais venus sans l’appel de Merkel. Je voyageais au Proche-Orient à l’automne 2015 et j’ai rencontré beaucoup de gens qui disaient: “Merkel nous a appelés!” Ils ont abandonné leur travail pour migrer en Europe. »

    A l'automne 2015 (elle était journaliste), elle avait déjà souligné que la plupart d'entre eux étaient des migrants économiques et que les demandeurs d'asile sont pour la plupart des jeunes hommes de 20 à 30 ans.

    Karin Kneissl a été nommée au gouvernement par le FPÖ (dont elle ne fait pas partie). Elle est une authentique spécialiste du Proche-Orient.

  • Exportation

    « Les prisons romandes paient les factures d’une politique de l’immigration qui a des effet considérables », affirme Franz Walter, directeur de la prison de Bellechasse (canton de Fribourg, Suisse).

    Selon ses chiffres, 80% des détenus dans les prisons romandes sont des étrangers, alors que le taux de population étrangère n’est « que » de 50 à 60% dans les prisons alémaniques.

    Plus de 95% des détenus sont des hommes, d’une moyenne d’âge d’environ 35 ans. Parmi les origines ethniques majoritaires se trouvent les pays d’Europe de l’Est, l’Afrique noire et le Maghreb. « Avec malheureusement une bonne partie de Maghrébins venus des banlieues de France », détaille le directeur de prison.

    (RTS)

  • Le Bulgare ne prend pas de gants

    Jeudi dernier il y avait à Bruxelles une conférence sur la sécurité et la gestion des migrations dans les Balkans. Il y avait là forcément le commissaire européen ad hoc, Dimitris Avramopoulos, qui assura que le plan de relocation des migrants avait été « une réussite européenne » (« a european success story »). Prenant ensuite la parole, Boyko Borisov, Premier ministre bulgare, qui assure à ce titre la présidence tournante du Conseil européen, déclara tout net que cette politique avec été « un échec complet » et qu’il fallait donner des solutions permettant d’en finir avec le « chaos » engendré par cette politique…

    « Au lieu de nous disputer entre nous pour savoir combien de migrants chacun doit accepter, nous devons adopter une nouvelle approche. »

    Laquelle, dit Borisov, passe par le renforcement des frontières extérieures de l’UE, et la définition de critères distinguant clairement les réfugiés des migrants économiques à des points d’entrée, tout en améliorant les échanges de données entre les Etats membres pour mieux suivre les terroristes potentiels.

    Non seulement il faut sélectionner les « migrants » avant qu’ils entrent sur le territoire de l’UE, mais, a-t-il ajouté, il faudrait construire des installations sécurisées sur les frontières des pays en guerre afin de traiter cette question avant que les migrants potentiels quittent leur pays.

    Quant à ceux qui sont là et qui ne sont pas de vrais réfugiés, il faut qu’ils rentrent chez eux : « Je ne comprends pas pourquoi nous devrions verser des milliards d’euros dans les économies de pays comme l’Afghanistan, la Libye et la Syrie et ensuite réparer les dégâts causés par quelqu’un d’autre. Nous devons réfléchir à comment préparer les gens de ces pays à rentrer chez eux et à réparer leurs propres économies. »

  • L’Erythrée attaque l’Afghanistan

    Une centaine d’Erythréens ont attaqué une vingtaine d’Afghans, puis, 150 à 200 autres Erythréens ont attaqué d’autres Afghans. Il y a 13 blessés, dont quatre par arme à feu sont entre la vie et la mort.

    A Calais. Puisqu’il n’y a pas de frontière entre l’Erythrée et l’Afghanistan.

  • Autriche-Hongrie

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    Le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz a reçu hier à Vienne le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

    Les deux hommes se sont montrés en parfait accord sur la politique migratoire, contre les quotas européens obligatoires, pour l’arrêt absolu de l’immigration illégale qui menace la civilisation chrétienne, et pour le contrôle des frontières extérieures de l’UE. Sebastian Kurz a félicité Viktor Orbán d’avoir réussi à couper la route des Balkans.

    Sebastian Kurz a répété ce qu’il avait dit à Angela Merkel, que l’Autriche souhaite être un « pont » entre l’Europe occidentale et les pays d’Europe centrale, et donc que son adhésion au Groupe de Visegrád n’est pas à l’ordre du jour.

    Cependant, ce que Viktor Orbán aura retenu, et qui aura été reçu 5/5 à Bruxelles, est que l’Autriche est ouvertement un allié de la Hongrie et des autres pays du V4 contre la politique migratoire de l’UE.

    (Sur la photo on remarquera une différence avec les pays du V4: ceux-ci n'ont jamais le drapeau de l'UE sur les photos officielles.)

  • Pauvres enfants

    Un nouvel accord de coopération entre la Suède et le Maroc pour partager leurs bases de données des empreintes digitales a révélé que près de 90% des demandeurs d’asile marocains « mineurs » sont en réalité des adultes.