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Orban à Varsovie

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Propos de Viktor Orban, en visite d’Etat en Pologne, après sa rencontre avec Beata Szydło, laquelle venait de se féliciter de la position commune de Varsovie et de Budapest concernant les questions de sécurité et de règlement de la crise des migrants.

Ce qui se passe vis-à-vis de la Pologne dans l'Union Européenne, c'est un manque de respect. Ce n'est pas seulement une erreur politique, ce n'est pas seulement indigne, mais c'est un manque de respect. Je pense qu'il faut parler avec respect à la Pologne. Nous avons parlé de nos différends avec l’Union Européenne. J’ai écouté les arguments de Mme le Premier ministre à propos de l’Etat de droit. Je connais très bien les détails de cette affaire. Et j’ai constaté que les critiques à propos du respect de l’Etat de droit en Pologne sont sans fondement. La Hongrie s’oppose à ce que de telles accusations soient portées contre n’importe lequel des Etats de l’UE. Il ne s’agit pas ici de solidarité entre nos peuples, de l’histoire polono-hongroise ; non, c’est une affaire de principe. L’Union Européenne ne peut tout simplement pas se permettre de mettre en œuvre contre un pays, sans fondement, une procédure juridique ou bien même menacer de le faire. Et quand on remet en cause l’Etat de droit en Pologne cela a un caractère politique, ce sont des menaces politiques. Cela ressemble à une sorte d’inquisition. La Hongrie ne soutiendra jamais ce genre de procédure. Elle sera solidaire envers tous ceux contre qui seront déclenchées de telles procédures. Nous ne pouvons pas être d’accord avec une double norme. Il n’y a pas de place pour l’inquisition politique au sein de l’Union Européenne.

Evidemment, il convient de poser la question suivante : Quelle est la cause ? D’où vient cette attaque ? Eh bien, le motif est le débat autour de l’avenir de l’Europe. Parce que la position de la Pologne, et d’ailleurs celle de la Hongrie également, est que nous avons besoin d’une Union Européenne qui ne permettra pas aux institutions européennes, et particulièrement à la Commission, de soustraire subrepticement les uns après les autres, des droits à certains Etats, comme cela se pratique depuis des années. Moins de Bruxelles, plus d’Etats-nations. Voilà comment nous voulons voir l’Europe dans les prochaines décennies. Je pense que cette position est la raison pour laquelle quelqu’un a pris la Pologne dans son collimateur et que des attaques politiques ont été déclenchées.

A propos de l’avenir de l’Union Européenne, nous avons discuté du thème de la migration. J’ai expliqué à Mme le Premier ministre qu’en Europe une nouvelle situation s’est mise en place. On voit maintenant, très clairement et de façon éclatante, que les pays se classent en deux groupes.

D’un côté, il  y a  les pays qui sont déjà devenus véritablement des pays d'immigration. Qu’il s’agisse de leur avenir, de leur équilibre démographique, de leur marché du travail, ils misent tout sur les immigrants. Il est d’ailleurs caractéristique que ce soient d’anciens colonisateurs.

Et nous avons un second groupe de pays qui ne veulent pas devenir des pays d’immigration. Qui veulent résoudre leurs problèmes démographiques par une politique en faveur de la famille et également en stimulant leur économie. Ils ne veulent pas céder la place à l’immigration.

Nous avons donc des pays immigrationnistes et des pays non-immigrationnistes. Et j’ai l’impression que l’avenir de l’Europe dépend de la façon dont ces deux groupes arriveront à se mettre d’accord au sein de l’Union Européenne. Voilà le point de vue que j’ai présenté à Mme le Premier ministre. La situation ne semble pas radieuse à cause du manque  d'acceptation mutuelle. Nous acceptons la décision des pays immigrationnistes d’être devenus des pays d’immigration. Nous attendons qu’ils acceptent le fait que nous ne souhaitons pas devenir des pays d’immigration. Donc au lieu de se tolérer mutuellement, les pays d’immigration veulent nous obliger à devenir comme eux. C’est à dire que nous devenions aussi des pays immigrationnistes.

Il est vrai qu’en Hongrie le mandat de Premier ministre est de 4 ans mais la responsabilité des décisions n’est pas limitée à quatre années. Nous sommes responsables de l’avenir de la Hongrie. Pas seulement de ceux qui vivent aujourd’hui, de ceux qui sont adultes aujourd’hui. Nous sommes responsables aussi des enfants et de ceux qui ne sont pas encore nés. Nous ne voulons pas leur laisser en héritage un pays devenu pays d’immigration, et que les statistiques dans les écoles soient les mêmes que celles qui ont été récemment publiées en Autriche.

Nous ne critiquons pas ces pays d’immigration, nous souhaitons qu’ils respectent la décision du peuple hongrois. Nous ne souhaitons pas devenir comme eux. Nous ne voulons pas devenir des pays d’immigration. Nous ne voulons pas avoir une population mélangée dans notre pays. Nous ne voulons pas créer une population mélangée comme celle des pays qui sont situés à l’ouest du nôtre, où des civilisations différentes vivent les unes à côté des autres et où, à cause de ce mélange des civilisations, l’élément chrétien diminue sans cesse et perd le rôle qu’il a joué dans leur vie.

Nous voulons donc protéger le mode de vie européen, notre façon de vivre, nos traditions. Voilà pourquoi nous cherchons une autre solution pour corriger nos problèmes démographiques et sur le marché du travail. Nous ne demandons pas plus. Je demande qu’on le respecte.

Donc, pour résumer, nous avons eu une formidable conversation, je suis très reconnaissant envers Mme le Premier ministre. Je suis vraiment impatient de mettre en œuvre les nouveaux projets polono-hongrois qui sont très dynamiques.

Commentaires

  • A noter que ni la Pologne ni la Hongrie tiennent à quitter l'U.E. .... Sans doute en reçoivent-ils l'argent....

  • Donc si un pays reçoit de l'argent de l'UE il doit accepter sans discuter d'abandonner sa politique migratoire et le contrôle de ses frontières aux organes administratifs qui gèrent l'union ?

  • Tout à fait Bertrand. La Cour de Justice de l’Union européenne a ainsi confirmé ce que disent les traités européens, à savoir que les États-membres n’ont pas le pouvoir de décider des quotas migratoires : cette décision est du ressort de la seule Commission européenne.
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/06/la-justice-europeenne-valide-les-quotas-de-refugies_5181666_3214.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1504689047

    La Pologne et la Hongrie le savent. Pourquoi donc restent-ils dans l'U.E. d'après vous ?

  • je préférerais vivre avec le lion et le serpent que vivre avec une femme méchante
    (je suppose que Dauphin sera heureux : je n'ai pas cité saint Paul)

  • @Théofrède
    Très heureux , en effet, vous faites de grands progrès, bravo, en n'appelant pas St Paul à la rescousse de vos opinions personnelles. Que vous avez parfaitement le droit d'avoir. Même si c'est hors sujet.
    L'avantage de la cohabitation avec le lion et le serpent, c'est qu'elle est courte, c'est à cela que vous pensiez?

  • @Dauphin
    vous devriez lire la Bible de temps en temps, ça vous éviterait ce genre de gaffe

  • "l'argent de l'UE" est en fait celui des pays européens.

    certains pays (ceux dont la contribution est positive) paient pour que les autres adoptent la même politique suicidaire ? en l'occurrence il s'agit là des conséquences de la seule initiative de l'Allemagne. de sorte que l'Allemagne paie pour que les autres "paient" pour ses erreurs ?

    les traités (Shengen) sont-ils respectés lorsqu'il s'agit de la gestion des migrants à la frontière ? il me semble qu'il y a du flottement de ce côté.

    la Cour de Justice fait-elle respecter l'application d'autres traités avec la même rigueur, ceux relatifs aux déficits par exemple ?

    le problème n'est donc pas juridique, mais politique. Orban a raison de rappeler les fondamentaux du gouvernement des pays.

  • "l'argent de l'UE" est en fait celui des pays européens.

    certains pays (ceux dont la contribution est positive) paient pour que les autres adoptent la même politique suicidaire ? en l'occurrence il s'agit là des conséquences de la seule initiative de l'Allemagne. de sorte que l'Allemagne paie pour que les autres "paient" pour ses erreurs ?

    les traités (Shengen) sont-ils respectés lorsqu'il s'agit de la gestion des migrants à la frontière ? il me semble qu'il y a du flottement de ce côté.

    la Cour de Justice fait-elle respecter l'application d'autres traités avec la même rigueur, ceux relatifs aux déficits par exemple ?

    le problème n'est donc pas juridique, mais politique. Orban a raison de rappeler les fondamentaux du gouvernement des pays.

  • @claude
    il ne s'agit pas de polémique, mais d'une demande de renseignement
    les accords de Schengen étaient de simples accords administratifs nés de la constatation que les administrations des états signataires n'avaient plus les moyens de contrôler leurs frontières
    quand et comment sont-ils devenus un traité international ?

  • Sophie, la Pologne et la Hongrie, en ne sortant pas de l'U.E., voilà ce qui va leur arriver !

    Boris Le Lay décrit très bien ce qui s'est passé à St Martin : 95% de l'île détruite... bandes d'immigrés (d'Haïti etc...) pillant les habitants.... Une sous-préfète qui prend la poudre d'escampette.... Air France qui augmente ses prix avant l'ouragan pour faire un maximum de bénéfice.... Macron complètement dépassé par les événements... Habitants devant se défendre par eux-même contre cette mini guerre civile....
    https://www.youtube.com/watch?v=0W4p8mYJzJ8

    Ce qui arrive à St Martin est à observer de près, car c'est ce qui arrivera chez eux quand l'euro s'écroulera. C'est là où on comprendra enfin en France pourquoi les Poisson, Ménard, Le Pen, Dupont-Aignan, Mélenchon etc.... sont des dangers.

    Le Grand Remplacement est imposé par l'U.E.. Mais c'est lui qui sera le principal facteur de troubles. Tous les pays devraient promulguer un ultimatum : menacer de la quitter si l'Europe des Etats n'est pas mis en place au lieu d'une Europe fédérale.

  • Pour comprendre ce Grand Remplacement imposé , il faut connaître le plan d'Israël : Mettre dos à dos par une guerre les chrétiens et les musulmans; Mais le mieux n'est-il pas d'écouter les rabbins eux-mêmes ?
    https://www.dailymotion.com/video/x58yinx
    Si la France demandait le frexit, ce plan tomberait à l'eau. Il est donc bien que 99% des votants français n'en veulent pas. Asselineau continuera à parler dans le désert....

  • le problème est que les journalistes, comme d'habitude, parlent de ce qu'ils ne connaissent pas; Saint Martin n'a pas attendu le dernier ouragan pour être un coupe-gorge, la partition de l'île, avec une frontière non surveillée, puisqu'entre deux pays membres de l'Union européenne, a toujours facilité le brigandage

  • "Il faut connaître le plan d'Israël : Mettre dos à dos par une guerre les chrétiens et les musulmans."
    Dans ce cas, il faut aussi connaître son champion : "Tout sauf le Christ!"

  • @ ahmed Si suit votre logique, les islamistes qui massacrent les chrétiens sont manipulés par Israël et ses rabbins ! Ce blog est sérieux. Allez défouler vos passions mauvaise ailleurs, s'il vous plaît.

  • il ne s'agit pas de passions mauvaises, il s'agit de la propagande d'Asselieau, dot je me demande depuis longtemps pour qui il travaille
    quant à Ahmed, il y a longtemps qu'il sévit ici; je croyais en avoir débarrassé le blog avec quelques mots en arabe algérien; manifestement je me trompais

  • Il est très fort votre Asselineau, il est arrivé à soudoyer d'après Théofrède une dizaine de rabbins (quoi s'expriment dans la video)

    Les rumeurs entre les liens étroits qui existeraient entre le groupe terroriste Daesh et l’Etat sioniste tendent de plus en plus à se confirmer. Les terroristes n’ont étrangement jamais « causé de torts à Israël » D'autre part, il n'est pas rare de découvrir que certains imams sont en fait des agents du Mossad :
    http://www.alnas.fr/actualite/politique/libye-un-agent-du-mossad-deguise-en-imam

    En ce moment, les Israéliens veulent mettre en place un grand Kurdistan ! De quoi continuer les troubles dans cette région.

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