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Immigration - Page 11

  • Préférence indigène

    Depuis le 1er juillet, les entreprises suisses doivent mettre en œuvre la « préférence indigène ».

    C’est le résultat du long processus de l’initiative populaire « contre l’immigration de masse », lancée par l’UDC (et combattue par tous les autres partis) en 2011. En 2012 l’UDC remettait les 100.000 signatures nécessaires. L’initiative a été votée (de justesse) le 9 février 2014. Il a fallu trois ans pour que les autorités réussissent à concocter une loi négociée avec l’UE qui respecte plus ou moins l’initiative populaire sans s’attirer les foudres de Bruxelles et de la Cour européenne des droits de l’homme (au nom de la "liberté de circulation").

    Finalement, la loi impose la « préférence indigène » aux métiers qui ont un taux de chômage supérieur à 8%. Cela jusqu’en 2020, où le taux sera abaissé à 5%.

    En pratique, les employeurs (sous peine de lourdes sanctions financières) doivent annoncer les postes vacants aux offices régionaux de placement, et pendant cinq jours seuls les résidents suisses peuvent consulter ces offres d’emploi.

    La plupart des médias continuent de tirer à boulets rouges sur cette disposition xénophobe anti-européenne qui ne sert à rien puisque le taux de chômage en Suisse est de 2,4% et qu’il n’y a aucun secteur qui soit concerné, mais la réalité est que plusieurs secteurs ont un taux de chômage supérieur à 8%, et que tant le secrétariat d’Etat à l’Economie que l’Association des offices du travail s’attendent à un effet bénéfique…

  • Leur Europe

    Le sommet européen a réussi à trouver un accord sur la politique migratoire, annoncent triomphalement les gazettes. A 4h30 ce matin, alors qu’hier l’Italie bloquait tout.

    La seule première phrase de l’accord montre que, bien entendu, rien ne va changer : on pose en principe un contrôle strict des frontières extérieures de l’UE (admirable n’est-ce pas)… « conformément à nos valeurs », qui sont celles de l’immigrationnisme idéologique, dit humanitaire… Goûtons comme la fin de la phrase annule le début :

    Le Conseil européen rappelle qu'une politique migratoire européenne qui fonctionne passe nécessairement par une approche globale en matière de migrations qui associe un contrôle véritablement effectif des frontières extérieures de l'UE, une action extérieure accrue et les aspects intérieurs, conformément à nos principes et valeurs.

    Pour mettre fin au « modèle économique des passeurs », le Conseil européen « invite le Conseil et la Commission à examiner sans tarder le concept de plateformes régionales de débarquement » créées hors de l’UE « en coopération étroite avec les pays tiers concernés ainsi que le HCR et l'OIM ». Manque de chance, l’Albanie, le Maroc, la Tunisie ont déjà dit non, et le HCR aussi…

    Sur le territoire de l'UE, les personnes secourues, conformément au droit international, devraient être prises en charge sur la base d'un effort partagé, par un transfert dans des centres contrôlés établis dans des États membres, uniquement sur une base volontaire, où un traitement rapide et sûr permettrait, avec le soutien total de l'UE, de distinguer les migrants en situation irrégulière, qui feront l'objet d'un retour, des personnes ayant besoin d'une protection internationale, auxquelles le principe de solidarité s'appliquerait.

    Les Italiens sont contents parce qu’ils ont imposé la « base volontaire », et qu’ils ne sont pas volontaires. Emmanuel Macron a sauté sur l’occasion pour affirmer que la France ne l’était pas davantage. On ne voit donc pas trop qui va organiser des « centres contrôlés ». Peut-être l’Espagne devenue archi-folle. Quoi qu’il en soit là encore on voit que c’est n’importe quoi : tout le monde sait que la quasi totalité des « migrants » actuels sont des Africains qui veulent s’établir en Europe et non des « réfugiés ». Or tout le monde sait aussi que, sauf pour ceux qui n’ont pas de chance, ils ne feront pas « l’objet d’un retour »…

    En bref, l’Italie a fini par accepter le texte parce qu’il ne dit rien mais lui permet de dire non…

  • Réponse du berger à la bergère

    Le magazine Time a fait sa couverture avec un montage photographique montrant Donald Trump façon ogre face à une toute petite fille en pleurs, et a raconté le calvaire de cette petite migrante séparée de ses parents par le monstre de la Maison Blanche. Puis le magazine Time a été obligé de reconnaître que la petite fille n’avait été séparée de sa mère que le temps de la photo.

    Dans le même temps, Donald Trump a reçu à la Maison Blanche des familles d’Américains qui ont perdu un enfant tué par un immigré clandestin :

    « Voilà des citoyens américains qui ont été séparés définitivement de leurs êtres chers. Le mot définitivement doit vous faire réfléchir… Eux, ils ne sont pas séparés juste un jour ou deux. Ces familles l’ont été définitivement parce que certains de leurs membres ont été tués par des criminels étrangers clandestins ! »

  • Un camouflet du V4 à la Commission

    A la suite d’un sommet entre les dirigeants du groupe de Visegrád et du chancelier autrichien Sebastian Kurz, Viktor Orbán a déclaré que le V4 et l’Autriche s’accordent sur le fait que l'Europe doit être en mesure de défendre ses propres frontières et la sécurité des citoyens.

    Il a également déclaré que les relations entre les Etats membres de l’UE devraient être caractérisées par la coopération et non la confrontation. Il s’ensuit que dans le domaine de l’immigration l’accent doit être mis sur les questions qui permettent d’établir un consensus. Notamment sur la protection des frontières et la nécessité d’établir des camps de « réfugiés » à l’extérieur de l’UE. Les questions qui ne permettent pas d’aboutir à un consensus, comme les systèmes de quotas, ne valent pas l’effort d’être étudiées.

    Viktor Orbán a ajouté que les dirigeants des pays du V4 (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie) ne se rendront pas au « mini-sommet » sur l’immigration dimanche prochain à Bruxelles. Car il incombe au Conseil européen, et non à la Commission européenne, d’organiser des sommets sur ce sujet. (Les dirigeants ont été convoqués par un simple tweet de Jean-Claude Juncker...)

    Et le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré : « Le mini-sommet de dimanche est inacceptable, nous n'allons pas y participer, ils veulent réchauffer une ancienne proposition que nous avons déjà refusée. »

  • Stop Soros (et les autres)

    Le Parlement hongrois a adopté le projet de loi dit « Stop Soros », qui pénalise toute aide à des migrants clandestins, avec à la clef des peines de prison ferme. La loi vise les ONG qui se font les complices de l’immigration clandestine. Le projet a été adopté par 160 voix contre 18, ce qui donne une idée de l’état de l’opposition…

    Originellement le projet comprenait aussi un prélèvement de 25% sur les ONG favorisant l’immigration illégale. Ce point a été retiré, mais fera l’objet d’une loi particulière.

    La Commission de Venise, chien de garde européen des "droits de l'homme" contre les nations, avait demandé à la Hongrie d’attendre son rapport sur la question, qui doit être publié demain vendredi. Mais le ministre des Affaires étrangères avait fait savoir hier qu’il n’était pas question d’attendre l’avis de la Commission de Venise.

    Dans la foulée, le Parlement a adopté une série d’amendements constitutionnels. L’un stipule qu’il est « impossible d’installer une population étrangère en Hongrie » (ce qui rend anticonstitutionnel tout quota de « réfugiés »). Un autre déclare que l’Etat doit défendre la culture chrétienne de la Hongrie. Les amendements ont été approuvés par 159 voix contre 5…

  • L'escroquerie

    Alors que s’ouvre au Sénat la discussion sur le projet de loi asile-immigration, et que l’on célèbre demain la Journée mondiale des réfugiés, Amnesty International a projeté la nuit dernière sur la façade de l'Assemblée nationale des slogans à faire pleurer sur le sort des réfugiés : "Parce que nous ne choisissons pas le pays où l'on naît", "Parce que ça pourrait être nous un jour", "Comment avoir bonne conscience en laissant des êtres humains mourir en mer ?", "Parce qu'il y a de la place pour tous"…

    Ce matin, un « collectif de bénévoles » d'aide aux migrants (c’est-à-dire le parti communiste, mais oui il existe encore !) a entassé 348 gilets de sauvetage devant le Sénat (chacun avec le nom d’un sénateur, car ça peut arriver à tout le monde), manifestant avec une banderole : « L’Etat noie le droit d’asile ».

    Et l’on a appris hier que la moitié des « réfugiés » de l’Aquarius voulaient venir en France.

    L’escroquerie politico-médiatique est énorme. Car il n’y a pas de « réfugiés ». Il y a des Africains qui viennent chercher fortune en Europe, et qui ne sont en aucune manière éligibles au droit d’asile. On en a une illustration spectaculaire avec le désormais célèbre Mamoudou Gassama, qui vient de faire une visite triomphale au Mali. Mamoudou Gassama avait quitté le Mali pour l’Europe, en passant par la Libye, par un bateau pour l’Italie, par un camp de migrants en Italie, avant d’arriver en France où il a vécu une vie pénarde de clandestin jusqu’à ce qu’il devienne un héros en sauvant un enfant en péril. Mamoudou Gassama est le type même des migrants actuels. Il n’a rien d’un réfugié, c’est-à-dire de quelqu’un dont la vie est menacée dans son pays, puisqu’il est acclamé à Bamako…

  • Ça bouge ?

    Angela Merkel a déclaré hier, avant un entretien avec son homologue italien Giuseppe Conte à Berlin, que son gouvernement souhaitait soutenir l'Italie dans ses efforts pour réduire le nombre de migrants atteignant ses rivages, en gérant le cas échéant les demandes d'asile en Europe à partir de pays extérieurs comme la Libye :

    L'Italie est l'un des pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés en tant que pays d'arrivée. Notamment la question de savoir comment nous pouvons avoir un gouvernement stable en Libye (...) et comment nous pouvons, si nécessaire, accomplir déjà les procédures de demandes d'asile à partir de ce pays. Ce sont des questions dont nous allons discuter dans les mois à venir et sur lesquelles nous souhaitons coopérer très étroitement.

  • En Allemagne

    La nomination de Horst Seehofer comme ministre de l’Intérieur ne pouvait pas ne pas être sans conséquences, sauf à imaginer que Angela Merkel allait pouvoir ainsi mettre au pas le chef de la CSU président de Bavière, ou que celui-ci allait devenir brusquement un adepte du laisser faire immigrationniste. Ou que Seehofer se laissait ainsi acheter, ce qui est improbable, car il n’est pas certain que ce soit une véritable promotion pour lui de devenir ministre fédéral de l’Intérieur. On se souviendra aussi qu’il n’a accepté qu’à condition que la défense de la « Patrie » soit officiellement dans ses attributions : il est ministre de l’Intérieur, des Travaux publics et de la Patrie. Et il n’avait pas tardé à provoquer quelques coups d’éclat, sur l’islam comme sur la politique européenne.

    Ces derniers jours il a pris publiquement parti pour son homologue Matteo Salvini dans l’affaire de l’Aquarius et l’a invité à Berlin, juste après s’être écharpé avec Angela Merkel sur le plan de réforme de l’accueil des migrants (la réunion a été reportée sine die…). Puis il a reçu Sebastian Kurz qui a ensuite évoqué la constitution d’un axe Berlin-Vienne-Rome contre l’immigration…

    Hier, il a limogé la directrice de l’Office fédéral des migrations. Cela fait suite à un rapport de la nouvelle responsable de l’Office à Brême, révélant que plus de 3.000 demandeurs d’asile, avec la complicité d’avocats spécialisés dans la défense des « réfugiés », avaient reçu le droit d’asile alors que leur dossier ne le leur permettait pas. Il a été établi que 4.568 demandes ont été satisfaites à tort.

    Pendant ce temps-là, un sondage fait savoir que 86% des Allemands sont favorables à l'accélération des expulsions des migrants déboutés de leur demande d'asile, et 62% considèrent que les étrangers sans papiers arrivant aux frontières de l'Allemagne doivent être refoulés, une mesure voulue par Horst Seehofer et rejetée par Angela Merkel dans le conflit qui les oppose…

  • En Allemagne

    Horst Seehofer, le ministre allemand de l’Intérieur (chef de la CSU), a téléphoné hier à son homologue italien Matteo Salvini (chef de la Ligue) pour l’inviter à Berlin. L’entretien a mis en évidence « une pleine harmonie de vues » entre les deux hommes sur la politique de sécurité et d’immigration, a souligné un communiqué du ministère allemand.

    Peu avant, Horst Seehofer s’était étripé avec Angela Merkel, selon diverses sources. Le ministre venait présenter son plan de réforme de l’accueil des migrants, dont une mesure était le refoulement à la frontière de tout demandeur d’asile ne disposant pas de papiers. Pour Angela Merkel c’est contraire au droit et aux principes européens. Le ton a monté, et le plan a donc été reporté sine die.

    Le tout sur fond de visite à Berlin de Sebatian Kurz…

    Le sommet européen du 29 juin est censé adopter une politique d’asile commune à toute l’Union européenne...

  • Encore un déboussolé

    Un homme de 26 ans a retenu deux personnes en otages pendant quatre heures, hier à Paris, avant d’être interpellé par la police.

    On souligne lourdement partout que l’homme est « déboussolé », qu’il avait des revendications « hyper floues et incohérentes », etc.

    Puis on a fini par apprendre que c’est un Marocain, et que parmi ses revendications « hyper floues et incohérentes » il y avait la demande de contacter l’ambassade d’Iran.

    Moi je trouve qu’il y a quelque chose de raciste dans cette façon de souligner que tout agresseur d’origine arabo-musulmane est un déséquilibré…