Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Immigration - Page 17

  • Et maintenant la crise d’angoisse

    On ne compte plus les « déséquilibrés » qui passent à l’attaque en criant Allahou Akbar.

    A Lausanne, un Sahraoui « avait entraîné l’évacuation du métro M2 à la station Bessières, à Lausanne, en criant comme certains djihadistes avant une attaque ».

    Le procureur a expliqué que cet homme est « sujet aux crises d’angoisse et n’a pas voulu faire peur aux passagers : il en appelait ainsi à Dieu car il craint qu’on intente (?) à sa vie ». Sic.

    Il a donc été relâché.

  • A Lampedusa

    Madame le maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, avait reçu il y a deux mois le Prix de la Paix de l’ONU pour son « humanité sans bornes et son engagement inébranlable pour la gestion et l’intégration des réfugiés ».

    Elle est en effet une immigrationniste de choc. Mais les habitants de l’île submergée par le tsunami de « migrants » le sont nettement moins. Lors des municipales, le 11 juin, elle est arrivée seulement troisième, loin derrière l’homme d’affaires Salvatore Martello, dit « Toto », du même parti de centre gauche, mais qui avait fait campagne contre l’invasion et pour l’indemnisation des citoyens qui en souffrent, en premier lieu les pêcheurs.

  • Rome, son maire et son évêque

    Virgina Raggi, maire de Rome (Mouvement 5 étoiles) annonce qu’elle a écrit au préfet pour qu’il demande au ministère de l’Intérieur « un moratoire sur l’arrivée de nouveaux migrants dans la ville » :

    Il est temps d’entendre les citoyens romains : nous ne pouvons pas permettre que se créent de nouvelles tensions sociales. Pour cette raison je considère qu’il est impossible, et risqué aussi, de créer de nouvelles structures d’accueil.

    C’est l’évêque qui ne va pas être content…

  • On va sévir…

    Au milieu d’un interminable communiqué « sur l'avancement des mesures prises au titre de l'agenda européen en matière de migration afin de stabiliser les flux migratoires et de mieux gérer les frontières extérieures », on lit ceci :

    Ces derniers mois, la Commission n'a eu de cesse d'exhorter les États membres qui n'avaient encore procédé à aucune relocalisation ou n'avaient pas pris d'engagements en ce sens, à le faire. Il est à déplorer, malgré ces demandes répétées, que la République tchèque, la Hongrie et la Pologne, au mépris des obligations juridiques qui leur incombent en vertu des décisions du Conseil et de leurs engagements envers la Grèce, l'Italie et d'autres États membres, n'aient toujours pas pris les mesures nécessaires. Dans ce contexte, et ainsi qu'elle l'avait indiqué dans le précédent rapport sur la relocalisation et la réinstallation, la Commission a décidé d'engager des procédures d'infraction contre ces trois États membres.

    Il n’y a aucune précision sur ces procédures, qui devraient être lancées demain.

    L’essentiel de l’interminable communiqué est un satisfecit que se décerne la Commission sur tous les plans. Ne craignant pas le ridicule, elle ose même se féliciter qu’« en matière de réinstallation » des « migrants », la situation « continue d'être en bonne voie, près de trois quarts (16.419) des 22.504 réinstallations décidées en juillet 2015 ayant déjà été menées à bien ». Sic. Au fait, s’il n’y a que quelques dizaines de milliers de migrants pour toute l’Europe, on ne voit pas où est le problème…

    Lors d’une conférence de presse commune hier à Varsovie, les ministres des Affaires étrangères de Pologne et de Hongrie ont rejeté d’avance le « chantage » de la Commission qui menace les trois pays de sanctions financière ; ils ont souligné qu’il est illégal de lier les financements européens à la question des relocalisations. Le ministre polonais Witold Waszczykowski a répété qu’il ne s’agit pas de réfugiés mais de migrants, et le ministre hongrois Peter Szíjjártó que ces questions ne relèvent pas des instances de l’UE mais de la politique nationale des Etats membres.

  • Un autre

    Si le propos du vice-président polonais du Parlement européen Ryszard Czarnecki sur les migrants et les attentats vous a plu, voici celui du ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Błaszczak. La Pologne n’est pas menacée, dit-il, parce que « nous ne sommes pas engagés dans une politique multiculturelle ou dans le politiquement correct ». « Le gouvernement polonais actuel a changé la politique du [précédent gouvernement], qui était basée sur une porte ouverte aux réfugiés. De cette façon, toutes ces erreurs qui ont abouti à des événements tragiques dans l’ouest de l’Europe n’ont pas affecté la Pologne. »

    On sait que la Tchéquie, qui a accueilli 12 « réfugiés » dans le cadre du plan européen de relocalisation, a fait savoir qu’elle n’en accueillerait pas un de plus. La Pologne n’en a accueilli aucun, et le président Andrzej Duda a rappelé hier qu’elle n’en accepterait pas, quelles que soient les menaces de la Commission européenne. Il a ajouté que si Bruxelles continuait d’insister il organiserait un référendum. Et pour Mariusz Błaszczak les menaces que font peser les migrants sont « bien pires » que celles de Bruxelles.

  • Pas d'amalgame

    Les trois auteurs de l’attentat du London Bridge sont

    - Khuram Butt, un “Britannique” né au Pakistan, bien connu pour son engagement islamiste ;

    - Rachid Redouane, un Maroco-Libyen qui vivait à Dublin depuis cinq ans et que sa femme irlandaise a quitté parce qu’elle ne voulait pas devenir musulmane ;

    - Youssef Zaghba, un Marocain né à Fez (d’une mère italienne retournée en Italie).

    D’où il ressort que les attentats :

    - n'ont rien à voir avec l’islam ;

    - ni avec l’immigration.

  • Concept spécifique

    Une radio polonaise a demandé au député européen Ryszard Czarnecki, membre du PiS au pouvoir dans son pays, si les dirigeants polonais avaient un bon conseil à donner pour éviter le terrorisme en Grande-Bretagne et ailleurs. Il a répondu :

    « La Pologne a un concept très spécifique : pas d’immigrants islamiques. »

    « En ce qui concerne la Grande-Bretagne, nous leur avons déjà dit à plusieurs occasions qu’ils devaient déporter, et non tolérer, les migrants radicaux. »

    « D’autres pays en sont arrivés à une situation où ceux qui sont entraînés sur le territoire de l’Etat islamique en Syrie, Irak, - des jeunes qui ont la nationalité française, belge, britannique, allemande – retournent en Europe… et les autorités sont en quelque sorte incapables de les surveiller… »

    « Nous, la Pologne, nous apprenons des erreurs des autres, et nous n’ouvrirons pas nos portes aux migrants musulmans. »

    « Fort heureusement, en ce qui concerne notre politique d’immigration, la Pologne ne commet pas cette erreur que d’autres pays ont faite, et nous n’avons donc pas cette prise de tête… »

    Il n’est pas inintéressant de savoir que Riszard Czarnecki est né à Londres Richard Henry…

    Mais aussi qu’il est membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen, et surtout… un des vice-présidents du Parlement européen.

    On attend avec intérêt les réactions de ses confrères…

  • Manuel Valls et les habitant.e.s

  • Trump

    On a beaucoup dit que Donald Trump avait fait capoter une déclaration du G7 sur le climat, on a moins parlé de la déclaration sur les « migrants ».

    La présidence italienne de ce G7 (qui se tenait en Sicile…) avait préparé un texte de six pages sur le sujet. Mais le représentant américain est arrivé avec un texte de... deux paragraphes. L’Italie aurait voulu annexer une déclaration séparée. En vain : tout le monde a remarqué que Donald Trump avait ostensiblement « écouté » le discours de l’Italien sans oreillettes…

    Du coup il n’y a que le communiqué final, où sont insérées ces deux incises :

    « En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États, individuellement et collectivement, à contrôler leurs propres frontières et à établir des politiques dans leur propre intérêt national et leur sécurité nationale. »

    « Nous reconnaissons que les Etats partagent la responsabilité » (…)

    « de renforcer le contrôle des frontières, d’établir des programmes de retour, et d’améliorer la coopération de renforcement des lois ».

  • Résistance

    Titre du Monde

    Manchester.jpeg

    L’esprit de résistance, ça consiste à déposer des nounours, des fleurs et des bougies, et à condamner l’islamophobie et les amalgames.

    Le terroriste s’appelait Salman et il était d’origine libyenne mais ça n’a aucun rapport avec l’islam. Comme nous l’a appris notre ministre de l’Intérieur, c’était « quelqu'un de nationalité britannique, d'origine libyenne mais qui avait grandi en Grande-Bretagne et qui, tout d'un coup, après un voyage en Libye puis sans doute en Syrie, se radicalise et décide de commettre cet attentat ».