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Gouvernement - Page 80

  • Chômage : la honteuse exception française

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement se félicite de la légère baisse du chômage, tout en admettant à mi-voix, en espérant que personne n’entende, que ses chiffres reposent sur du vent, puisque l’enquête de l’INSEE qui seule peut leur donner un semblant de vraisemblance, bloquée par le gouvernement Villepin, joue toujours l’Arlésienne.

    De ce fait, la France est le seul pays de l’Union européenne pour lequel l’office européen des statistiques (Eurostat) est contraint de donner une estimation du taux de chômage fondée uniquement sur l’enquête communautaire, sans pouvoir prendre en compte des chiffres nationaux manifestement bidon.

    Selon l’estimation d’Eurostat, le taux de chômage en France serait de 8,5 %, et non de 8 %, alors que le taux pour l’ensemble des 27 pays de l’Union européenne (y compris les anciens pays de l’Est) est de 6,8 %.

    Il n’y a vraiment pas de quoi se féliciter.

  • Chômage

    Le nombre de chômeurs a légèrement baissé en juillet, et le gouvernement s’en réjouit, tout en reconnaissant que « la série mensuelle du chômage au sens du BIT publiée par l’INSEE reste provisoire ». Ce propos sibyllin veut dire que les chiffres publiés n’ont aucune valeur, depuis que l’enquête emploi de l’INSEE, qui sert de base aux calculs, a été repoussée à l’automne parce qu’elle donnait de trop mauvais résultats...

    L’office européen des statistiques Eurostat estime le taux de chômage en France à 8,5% (et non à 8%), en soulignant que c’est une estimation provisoire fondée uniquement sur l’enquête communautaire sur les forces de travail, donc sans tenir compte des chiffres fournis par le gouvernement français (cas unique parmi les 27).

    Le taux de chômage dans l’Union européenne (y compris la Bulgarie , la Roumanie , etc.) est de 6,8%.

  • Le processus d’arrachage de notre langue nationale

    Le porte-parole du collectif pour le droit de travailler en français en France, Jean-Loup Cuisiniez, a vigoureusement interpellé Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la francophonie, lors d’un débat sur les « splendeurs du patrimoine linguistique », à l’université d’été du Medef.

    « Nous assistons à l’effacement du français en France », a-t-il dit : de plus en plus de travailleurs sont confrontés à des instructions en anglais, qu’ils ne comprennent pas toujours, ou pas bien, ou pas du tout. Il a donné l’exemple d’un mécanicien d’Air France qui s’est effondré en larmes au cours d’une réunion syndicale, en expliquant que depuis la fusion avec KLM toutes les instructions lui sont données en anglais, langue qu’il ne maîtrise pas.

    Jean-Loup Cuisiniez a également réitéré sa mise en garde vis-à-vis du protocole de Londres sur les brevets européens, par lequel les Etats européens (au sens large du Conseil de l’Europe) renoncent à l’obligation de traduction des textes dans leur langue nationale. Ce protocole a été approuvé par le gouvernement le 24 août et est désormais soumis au Parlement pour ratification. Si le Parlement ratifie le protocole de Londres au nom du peuple français, il renonce à la traduction des brevets, c’est-à-dire qu’officiellement les documents non traduits seront opposables en justice, a-t-il souligné.

    Le Comité contre le protocole de Londres, présidé par Claude Hagège, a récemment expliqué que la ratification « reviendrait à admettre, en réalité, l'usage de l'anglais en droit français et serait très dangereuse pour la pérennité de la langue française comme langue scientifique, technique et commerciale ». Si actuellement 100% des brevets sont traduits en français, « la part de la francophonie passerait à 7% ». Car à l'heure actuelle 70% des brevets sont déposés en anglais, 23% en allemand et 7% en français.

    Jean-Loup Cuisiniez a sommé le gouvernement et Jean-Marie Bockel d’ « annoncer au pays ce processus d’arrachage de notre langue nationale ».

    Jean-Marie Bockel a gardé le silence : c’est en catimini que le texte a été approuvé par le gouvernement, c’est en catimini qu’il sera ratifié par le Parlement.

  • L’histoire officielle (communiste) imposée aux enfants

    Non seulement la lettre de Guy Môquet devra être lue aux élèves à la rentrée, mais Sarkozy a aussi fixé la date : ce sera le 22 octobre, jour anniversaire de la mort du jeune militant communiste, et ce sera dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir de Guy Môquet et de ses 26 compagnons fusillés le 22 octobre 1941, a indiqué le ministre de l'Education Xavier Darcos.

    Ainsi il s’agit beaucoup plus que d’une lubie sarkozyenne. Il s’agit d’un hommage officiel aux fusillés communistes de Châteaubriant, imposé à tous les enfants de France. Sarkozy s’inscrit ouvertement dans le cadre de la propagande communiste sur l’occupation et la résistance. Il authentifie le mythe du « parti des 75.000 fusillés » dont les « martyrs de Châteaubriant » sont l’icône. (Rappelons que selon les historiens il n’y a pas eu plus de 25.000 fusillés et qu’ils n’étaient pas tous communistes, loin de là, d’autant qu’en 1940 les communistes défendaient le pacte germano-soviétique… Le premier résistant fusillé fut Honoré d’Estienne d’Orves, qui serait aujourd’hui qualifié d’intégriste catholique d’extrême droite.)

    Et ce n’est pas tout. Xavier Darcos fournit une « note explicative » aux équipes éducatives. Il y est donc précisé que « la commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe (...) de la lettre de Guy Môquet », et aussi : « Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd'hui encore témoigner directement des sacrifices consentis ». Les équipes éducatives sont donc, pour ce faire, invitées « à se rapprocher des fondations et associations de mémoire ». « Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l'engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. »

    Fort bien. Je conseille aux équipes éducatives qui n’ont pas peur de la pensée unique de contacter le Front national, qui a dans ses rangs un certain nombre de vrais résistants qui pourront remettre les pendules à l’heure. Au premier chef Roger Holeindre (qui prépare du reste un livre sur la question).

    Xavier Darcos ajoute que la lecture de la lettre de Guy Môquet (dont on rappellera qu’elle n’évoque ni la résistance (et pour cause), ni la France), « pourra être suivie d'autres, laissées à l'initiative de chacun ». Merci, M. le ministre, pour cette petite part de liberté. Liberté encadrée, bien sûr, puisqu’un cahier, contenant des lettres d'autres résistants (on a hâte de savoir lesquels) ou encore le poème d'Aragon "La Rose et le Réséda", bien sûr, sera à disposition des enseignants.

    « Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe », ajoute le ministre. Afin de bien faire rentrer la propagande communiste dans la tête des élèves. Et les établissements « pourront mettre en place d'autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.) ».

    Sarkozy a institué une journée stalinienne à l’école.

  • L’ouverture : et voici Rocard

    Le comité sur la revalorisation du métier d’enseignant (encore un) sera placé « sous la haute autorité » de Michel Rocard, annonce le ministère de l’Education.

     

    Addendum. Le communiqué du ministère était de ce matin. A midi, Michel Rocard a affirmé qu'il serait simple membre du comité : "C'est une grosse erreur. Il ne s'agit pas d'une commission sous ma haute autorité. Il y a un président, M. Marcel Pochard, ancien directeur de la fonction publique, et un rapporteur, je serai un membre de base. C'était clair entre M. Darcos et moi, il y a eu un peu de baratin autour, mon nom est un peu plus voyant que ceux d'un certain nombre d'experts, c'est tout."

    Il a aussi assuré que sa nomination ne ressortit pas à "l'ouverture politique", mais strictement à "l'administration". Comme si un comité créé par le gouvernement n'était pas politique... Et, dit-il,il avait lui-même "fait plein de choses de ce genre" quand il était Premier ministre.

    Puis il a ajouté qu'on avait fait appel à lui... "parce qu'il fallait bien quelqu'un de l'opposition". "C'est parce que je suis socialiste qu'on me l'a demandé, et parce que je le reste que j'accepte"...

  • Villepin sur Kouchner

    Propos de Dominique de Villepin, hier soir sur TF1, à propos de la visite de Bernard Kouchner à Bagdad :

    « Aller en Irak, pourquoi pas, mais faisons-le avec clarté en posant les exigences. Tout ce qui peut être en cette période perçu comme un élément de soumission vis-à-vis de l’administration Bush est un mauvais signal et un mauvais service à rendre à l’Amérique et à la communauté internationale. »

  • Missions, commissions...

    Nicolas Sarkozy confie à Lionel Stoléru (ancien secrétaire d’Etat, président du conseil de développement économique de Paris) une mission sur l’accès des petites et moyennes entreprises aux marchés publics.

    François Fillon demande à Jacques Attali de fournir des idées permettant de simplifier les formalités et procédures visant les petites entreprises, et de réfléchir à l’accès des PME au crédit, à l’épargne et aux marchés financiers. Dans le cadre de la « Mission pour la libération de la croissance française », dont fait partie l’ancien conseiller de Mitterrand en compagnie de sept personnalités étrangères...

    Tout cela ne sert évidemment à rien. Sauf sur le plan politique : il s’agit toujours de « l’ouverture ».

    Et à la marge on fait semblant de s’occuper des petites entreprises.

  • C’est Kouchner qui doit être remplacé

    Ahurissant. Dans une interview sur le site internet de Newsweek, Bernard Kouchner déclare qu’il a dit à Condoleezza Rice que le Premier ministre irakien, Nouri Al Maliki, « doit être remplacé ». Et il ajoute qu’il doit être remplacé par Adel Abdel Mahdi, qui est « quelqu’un de remarquable », etc. Voilà ce que fait Bernard Kouchner de la démocratie et de la souveraineté des Etats...

    Naturellement, Nouri al Maliki a exigé des excuses de la France. Et ce matin, Bernard Kouchner a présenté ses excuses. Il a déclaré sur RTL : « Si le Premier ministre veut que je m’excuse pour avoir interféré dans les affaires irakiennes de façon aussi directe, je le fais volontiers. »

    Mais il n’a pas seulement « interféré », comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué : « Il s’agit d’une ingérence caractérisée, non seulement dans les affaires irakiennes, mais aussi dans les affaires américaines. Bernard Kouchner s’est comporté, non en ministre français des Affaires étrangères, mais en politicien américain participant au débat qui agite les Américains sur la politique menée par leur vassal irakien. »

    On sait bien que Maliki a été mis en place par les Américains dans leur sanglant protectorat irakien, et qu’ils peuvent donc parler ouvertement de son remplacement. Mais le fait que Bernard Kouchner, représentant la France, entre dans ce jeu, est proprement insupportable. Cela en dit long aussi sur ce qu’il pense de la démocratie et de la souveraineté des Etats.

    En attendant de savoir ce que les Américains veulent faire de Maliki, c’est Kouchner qui doit être remplacé, comme le demande Jean-Marie Le Pen : « Bernard Kouchner ne doit pas seulement s’excuser. Il doit démissionner »

    Si Nicolas Sarkozy était un président de la République française digne de ce nom, il le limogerait immédiatement.

    Le problème est que Sarkozy est sur la même ligne, américaine, que son ministre...

  • Intérêts d’emprunts : le bricolage

    Le nouveau dispositif de déduction des intérêts d’emprunts immobiliers a été adopté en conseil des ministres.

    « Nous doublons la mise », s’est exclamée Christine Lagarde, confirmant ainsi ce qu’avait annoncé Nicolas Sarkozy à la presse régionale : « Je transforme un ennui en opportunité : les déductions d’intérêts seront plus importantes pour les nouveaux propriétaires. »

    Le crédit d’impôt sera donc de 40% la première année (et ensuite de 20% les quatre années suivantes comme dans le précédent dispositif censuré par le Conseil constitutionnel).

    Le dispositif sera applicable à toutes les acquisitions signées à partir du 6 mai. Christine Lagarde reconnaît que la nouvelle mesure comporte une part de rétroactivité, mais qu’elle est néanmoins « compatible avec les décisions du Conseil constitutionnel ».

    Rappelons que le Conseil constitutionnel n’avait pas censuré la rétroactivité, mais le fait que pour les prêts déjà accordés le contribuable est déjà, par définition, propriétaire de son habitation, et qu’il  « s’agit alors d’un soutien au pouvoir d’achat au bénéfice des seuls contribuables propriétaires de leur habitation principale », ce qui constitue une « rupture d’égalité entre contribuables ».

    C’est toujours le cas avec le nouveau dispositif, même si cela concerne moins de propriétaires, ce qui n’entre pas en ligne de compte.

    En outre, le Conseil constitutionnel avait jugé que le coût de la mesure, 7,7 milliards d’euros, est « hors de proportion avec l’effet incitatif attendu ». Quel est le coût de la nouvelle mesure ? Mme Lagarde considère qu’il est « très difficile » de le comparer avec le coût de la mesure initiale...

    Et pour ceux qui avaient souscrit avant le 6 mai ? On n’en parle plus... Mais Sarkozy a déjà évoqué la question avec la presse régionale : « A ceux qui me reprocheront de n’avoir pas tenu ma promesse, je répondrai : adressez-vous au Conseil constitutionnel. » Moi je suis bon. Eux ils sont méchants.

  • Hortefeux est en retard...

    L’objectif fixé au ministère de l’Immigration par Nicolas Sarkozy est de 25.000 reconduites à la frontière d’immigrés clandestins. « A un peu plus de la moitié de l’année, on est, en tendance, légèrement en dessous de l’objectif », constate Brice Hortefeux. « C’est pour cela qu’il faut redoubler d’efforts pour interpeller les personnes en situation irrégulière. » Et il exhorte le préfet de police (puisqu’il est le chef de la police en matière d’immigration) à « augmenter de façon significative le nombre d’interpellations d’étrangers en situation irrégulière ».

    Eh oui. L’an dernier, l’objectif de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, était également de 25.000. Et il avait été atteint. Alors, si Hortefeux ne fait pas aussi bien que Sarkozy, malgré les ordres de Sarkozy président de la République, ça va aller mal...

    Tout cela est dérisoire. Si M. Hortefeux veut trouver des immigrés clandestins, on peut lui donner des adresses. Rappelons que plusieurs centaines avaient été expulsés d’un squat à Cachan. Que s’est-il passé ? La plupart d’entre eux ont été régularisés, sous la pression des lobbies...

    Il ne s’agit, comme d’habitude, que de gesticulation médiatique : faire croire qu’on fait quelque chose.

    Et l’on oublie de nous donner une estimation du nombre de ceux qui sont reconduits à la frontière et qui reviennent illico. Ils sont légion...