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Gouvernement - Page 84

  • Christine et Fadela bras dessus bras dessous

    Fadela Amara, la fondatrice de Ni putes ni soumises, est donc aujourd’hui secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans le ministère de Christine Boutin.

    Il était proprement ahurissant de voir hier les embrassades entre les deux femmes. Christine Boutin est connue pour ses positions en faveur de la famille, contre l’avortement, etc. Elle est consulteur du Conseil pontifical pour la Famille. Fadela Amara est une laïciste de choc, liée aux pires lobbies de l’avortement. Demain jeudi, la section belge de Ni putes ni soumises participe à une manifestation devant l’ambassade de Pologne à Bruxelles, avec le « Front antifasciste », le Centre communautaire laïque juif (sic), le Planning familial et divers lobbies de la culture de mort pour protester contre la politique du gouvernement polonais, et spécifiquement contre la Ligue des familles polonaises, qui participe à ce gouvernement.

    Telle est la nouvelle amie de Christine Boutin. Dans un gouvernement où le mot « famille » a disparu. Dans le premier gouvernement, il n’y avait pas de ministre de la famille. On se disait qu’un secrétaire d’Etat aurait la famille dans ses attributions, comme c’était encore le cas dans le dernier gouvernement Villepin, avec Philippe Bas, qui avait le titre de ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux handicapés... et à la famille. Mais non. La famille a purement et simplement disparu de l’organigramme gouvernemental. La cellule de base de la société, celle qui est tout simplement la condition sine qua non pour que la société continue d’exister, ne fait pas partie des sujets de préoccupation du gouvernement Sarkozy. Et Mme Boutin est tout sourire, bras dessus bras dessous avec une égérie de l’avortement.

  • Grosse colère de Grosskost

    Arlette Grosskost pousse une grosse colère. Elle quitte le groupe UMP de l’Assemblée nationale pour protester contre la nomination de Jean-Marie Bockel au gouvernement.

    Elue dimanche, elle avait pour adversaire l’adjoint de Bockel à la mairie de Mulhouse...

  • « Droits de l’homme » universels

    La vraie nouveauté de ce gouvernement est que le secrétariat d’Etat aux droits de l’homme, confié à la charmante Sénégalaise (euh... Française) Ramatoulaye Yade-Zimet, dite Rama Yade, fille d’un conseiller de Léopold Sédar Senghor, venue en France en 1987, est rattaché au ministère des Affaires étrangères.

    Il s’agit donc de défendre les droits de l’homme partout dans le monde, conformément à ce qu’avait annoncé Sarkozy (la nationalité française sera octroyée à toutes les femmes battues de la planète) et à la personnalité du ministre Bernard Kouchner, qui est prêt à intervenir militairement, au nom du « droit d’ingérence », dans tout pays qui ne respecte pas les droits de l’homme selon l’interprétation particulière qu’en donnent les Etats-Unis d’Amérique et Israël.

    La France petit rapporteur des droits de l’homme au service du nouvel ordre mondial...

    A noter aussi qu’avec Rama Yade, Rachida Dati et Fadela Amara, le gouvernement français compte désormais trois femmes de culture musulmane, portant un prénom musulman (respectivement « miséricorde divine », « qui suit la voie droite », « méritante »).

    (Addendum. Le premier prénom de Fadela Amara est en fait Fatiha, ce qui veut dire "victorieuse" - c'est le même mot que Fatah.)

  • Secrétaire d’Etat porte-parole ?

    Parmi les nouveautés du nouveau gouvernement, on relève que le jeune loup de l’UMP Laurent Wauquiez est « secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement ».

    Il est curieux, et rare, que le porte-parole du gouvernement soit secrétaire d’Etat.

    Ce fut le cas en 1995, avec François Baroin, qui occupa cette fonction pendant moins de six mois.

    Avant cela, il faut remonter à 1983. Cette année-là, un certain Max Gallo avait été nommé « secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement ». Max Gallo, le mentor de Sarkozy en ce qui concerne le discours de « fierté » française. Il est amusant de se rappeler que Max Gallo avait pris comme directeur de cabinet un certain François Hollande... Et aussi que Max Gallo quitta le gouvernement moins de quinze mois plus tard.

    Avant cela, on avait eu déjà, dans le cabinet Chaban-Delmas, un « secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement ». C’était Jean-Philippe Lecat. Il occupa ce poste du 15 mai au 6 juin 1972...

    Etre « secrétaire d’Etat, porte-parole du gouvernement », ce n’est pas un boulot à long terme...

  • Traitement Hortefeux de l’immigration: entre homéopathie et placebo

    Communiqué de Marine Le Pen

    Après avoir annoncé des objectifs officiels dérisoires de reconduites à la frontière des immigrés illégaux et des primes de départ pour les clandestins, M. Hortefeux poursuit sa politique d’effets d’annonce avec un projet de loi sur le regroupement familial.

    Cet énième texte, totalement insipide, relève de la farce quand il n’ajoute pas des freins supplémentaires aux reconduites à la frontière des fraudeurs.

    Entre le « contrat » passé avec la famille qui, n’en doutons pas, sera mécaniquement signé par les postulants et la prétendue « évaluation du degré de connaissance du français et des valeurs de la république », qui ouvrira droit à une formation pour les recalés, M. Hortefeux ne cherche qu’à se donner en spectacle.

    Au lendemain de la réception par le ministre du patronat immigrationniste pour organiser officiellement un trafic de main d’oeuvre bon marché vers la France et avant même l’installation du troupeau parlementaire UMP dans une Assemblée monocolore, le gouvernement Sarkozy-Fillon montre déjà son incurie à traiter le problème de l’immigration qui visiblement le dépasse.

    A la veille du scrutin législatif, Marine Le Pen demande aux Français de se préparer à organiser une opposition résolue à la politique d’immigration laxiste, d’inspiration chiraquienne, de ce gouvernement.

  • Le chômage beaucoup plus haut

    Selon une étude de l’OFCE (observatoire français des conjonctures économiques), il y a bien eu une baisse du chômage depuis la mi-2005, mais beaucoup plus faible que ce qu’annoncent mois après mois les statistiques gouvernementales. La baisse réelle serait de 1,1 point sur deux ans.

    On sait que l’enquête emploi 2006 de l’INSEE, qui sert de base au calcul pour le taux de chômage au sens du BIT, a été rejetée pour cause « d’incertitudes techniques », et qu’elle doit être refaite pour être publiée à l’automne. Selon l’OFCE, les résultats de cette enquête ne semblent pas « moins satisfaisants en 2006 qu’au cours des années précédentes », car ils sont « en ligne » avec l’évolution de la population active et des créations d’emplois.

    De ce fait, l’estimation définitive du taux de chômage pour 2006 sera « probablement très proche » du résultat de l’enquête emploi de l’INSEE qui a été rejetée, à savoir un taux de 9,8%, taux stable par rapport à 2005... Et il faudra réviser en forte hausse le taux annoncé pour avril 2007 : de 8,3% à environ 8,9%...

    C’est donc bien pour cacher la réalité aux Français que l’enquête emploi de l’INSEE a été rejetée. Il fallait que le gouvernement mente aux Français jusqu’aux élections, afin que les citoyens croient à la baisse du chômage, et que M. Borloo puisse continuer à être ministre...

  • « Maîtrise de l’immigration »

    Le gouvernement a déposé au Conseil d’Etat l’avant-projet de loi relatif à la « maîtrise de l’immigration », et en a donné l’exclusivité au Figaro...

    Comme prévu, il vise à durcir les règles du regroupement familial. Le membre de la famille qui veut venir en France devra faire évaluer dans son pays son niveau de connaissance de la langue française, et le contrat d’accueil et d’intégration, déjà obligatoire pour tout étranger désirant un premier titre de séjour, sera étendu aux autres membres de la famille.

    Ces dispositions sont tout au plus cosmétiques.

    Les candidats à l’immigration venant du Maghreb ou d’Afrique noire parlent souvent le français, parfois beaucoup mieux que nombre d’habitants de nos cités...

    Quant au « regroupement familial » proprement dit (en dehors des conjoints de « Français »), il ne représentait que 17.300 personnes en 2006, dont 9.000 adultes.

    Ce n’est donc pas une loi de « maîtrise de l’immigration », mais une série de mesurettes dont le résultat sera insignifiant.

  • TVA sociale ? D’abord les droits de douane !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A droite et au gouvernement, les partisans de la « TVA sociale » affirment qu’il s’agit d’un moyen de lutter contre les délocalisations.

    A gauche, les détracteurs de la « TVA sociale » soulignent qu’il s’agit d’un nouvel impôt, et Dominique Strauss-Kahn avance qu’il faut utiliser différemment la TVA actuelle afin de lutter contre les délocalisations.

    En réalité, la TVA dite sociale consiste simplement à faire payer par le consommateur les réductions de charges promises aux entreprises.

    Ces réductions de charges, si elles sont réelles, peuvent avoir un effet sur les délocalisations, mais la façon spécifique et à coup sûr efficace de lutter contre ce fléau est tout autre. Elle consiste à instaurer des doits de douane modulables, remboursables et bonifiables.

    Le débat actuel montre que c’est toujours le Front national qui a les bonnes solutions, et que la classe politicienne refuse de voir les réalités en face.

  • Kouchner immigrationniste forcené

    Bernard Kouchner a entamé hier une tournée en Afrique, en commençant par le Mali. Les commentateurs retiennent de son discours à Bamako que le ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy a cité Mitterrand et Rocard... mais pas Sarkozy.

    Le rodage du ministre socialiste n’est pas fini... Mais l’important n’est pas là. Bernard Kouchner a tenu, à Bamako, un discours ouvertement immigrationniste. Au point même de falsifier une citation de Michel Rocard, afin de souligner qu’il se situe dans le sillage de l’immigrationnisme socialiste, comme le remarque Jean-Marie Le Pen dans un communiqué,

    Kouchner a déclaré : « Je me souviens de la phrase de mon Premier ministre socialiste Michel Rocard : “On ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais la France doit en prendre plus que les autres sa part“. Eh bien, la France en prendra plus que les autres sa part. »

    Or Michel Rocard avait dit : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part. »

    Il ne s’agit donc plus de prendre notre part de la misère du monde, mais d’en prendre plus que les autres notre part. Et Kouchner dit cela à Bamako...

    Autrement dit, l’immigration « va continuer de déferler, et plus encore demain qu’aujourd’hui », constate Jean-Marie Le Pen qui demande : « Est-ce vraiment cela que les Français ont voulu en votant Sarkozy ? »

    On pourrait objecter que Bernard Kouchner a dit aussi : « J’ai été de ceux qui poussent plutôt les gens à immigrer et qui les accueillent avec bonheur en France, mais il y a une nécessité pour les deux pays de parvenir à un équilibre. »

    Mais ce qui frappe est qu’il ne précise pas ce qu’il entend par « équilibre ». Ce mot n’a du reste aucune signification, quand celui qui le prononce vient de rappeler qu’il a  toujours été un immigrationniste forcené, et de souligner que la France doit prendre sa part « plus que les autres ».

    Voter UMP, c’est voter pour un déferlement d’immigration subie, à laquelle s’ajoutera l’immigration choisie...

  • Immigration : l’imposture Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen 

    Le ministre de l’Immigration fixe un objectif de 2.500 bénéficiaires de l’aide au retour volontaire pour 2007. En 2006, quelque 2.000 clandestins avaient bénéficié de cette subvention. On en ajoute 500. Où est la « rupture » ?

    Le ministre rappelle aussi son objectif de 25.000 éloignements d’immigrés en situation irrégulière en 2007. C’était déjà, exactement, l’objectif de Nicolas Sarkozy pour 2006. Où est la « rupture » ?

    Pendant qu’on annonce ces objectifs dérisoires, les immigrés continuent d’arriver par centaines de milliers.

    La politique annoncée par M. Hortefeux est exactement la même que celle qu’a menée M. Sarkozy ces quatre dernières années. Il n’y aura aucun changement. Sauf si les électeurs se rendent compte qu’ils ont été floués et se rebiffent en votant pour les candidats du Front national qui, eux, veulent une rupture dans les faits, et non dans les discours.