Fadela Amara, la fondatrice de Ni putes ni soumises, est donc aujourd’hui secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans le ministère de Christine Boutin.
Il était proprement ahurissant de voir hier les embrassades entre les deux femmes. Christine Boutin est connue pour ses positions en faveur de la famille, contre l’avortement, etc. Elle est consulteur du Conseil pontifical pour la Famille. Fadela Amara est une laïciste de choc, liée aux pires lobbies de l’avortement. Demain jeudi, la section belge de Ni putes ni soumises participe à une manifestation devant l’ambassade de Pologne à Bruxelles, avec le « Front antifasciste », le Centre communautaire laïque juif (sic), le Planning familial et divers lobbies de la culture de mort pour protester contre la politique du gouvernement polonais, et spécifiquement contre la Ligue des familles polonaises, qui participe à ce gouvernement.
Telle est la nouvelle amie de Christine Boutin. Dans un gouvernement où le mot « famille » a disparu. Dans le premier gouvernement, il n’y avait pas de ministre de la famille. On se disait qu’un secrétaire d’Etat aurait la famille dans ses attributions, comme c’était encore le cas dans le dernier gouvernement Villepin, avec Philippe Bas, qui avait le titre de ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux handicapés... et à la famille. Mais non. La famille a purement et simplement disparu de l’organigramme gouvernemental. La cellule de base de la société, celle qui est tout simplement la condition sine qua non pour que la société continue d’exister, ne fait pas partie des sujets de préoccupation du gouvernement Sarkozy. Et Mme Boutin est tout sourire, bras dessus bras dessous avec une égérie de l’avortement.