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Gouvernement - Page 75

  • Contre le traité européen de Sarkozy, mobilisons-nous !

    Communiqué de Louis Aliot

    Louis Aliot, Secrétaire Général du Front National, et les élus du Groupe Front National à la région Île-de-France vous appellent à vous joindre à la manifestation organisée par le Comité National « Non, c'est non ! » demain vendredi 19 octobre à 18 heures Place des Victoires (Métro Bourse ou Palais Royal). Unique emblème : drapeau tricolore.

  • La Fondation pour les œuvres de l’islam

    La Fondation pour les œuvres de l’islam a été installée hier, a annoncé Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. Cette fondation « d’utilité publique et de droit privé » doit servir « à gérer les œuvres de l’islam en France et contribuer au financement du CFCM ». Son budget de départ est d’un million d’euros (dont on ne précise pas la provenance).

    Elle est présidée par Dalil Boubakeur. Fouad Alaoui (UOIF) et Mohamed Bechari (FNMF) ont été « élus » (sic) vice-présidents.

    Ainsi retrouve-t-on exactement les mêmes qui avaient été désignés par Nicolas Sarkozy comme président et vice-présidents du CFCM, sans s’occuper du résultat des élections qui sont là pour faire joli. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait maintenu Dalil Boubakeur à son poste alors que sa fédération avait perdu les élections. C’est la démocratie islamique.

    A la différence du CFCM, il s’agit d’une présidence tournante de deux ans. A Dalil Boubakeur succédera Fouad Allaoui, puis Mohamed Bechari. Le président devient vice-président, un vice-président devient président, chacun son tour... Ce sont donc toujours les trois mêmes qui sont à la tête des deux institutions, lesquelles sont « indépendantes » l’une de l’autre...

    La première réunion du bureau aura lieu le 22 octobre. C’est ce jour-là qu’on connaîtra le nom du haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur qui sera le directeur général de la Fondation. Car la République ne reconnaît ni ne finance aucun culte, mais c’est le ministère de l’Intérieur qui s’occupe du financement des mosquées.

    En effet la principale mission de la Fondation est très officiellement la construction et la gestion de mosquées, « en accord avec les maires des communes concernées ». Lorsque Michèle Alliot-Marie est allée « rompre le jeûne » du ramadan à la Mosquée de Paris, elle a dit qu’elle souhaitait l’élaboration d’un schéma directeur des implantations des lieux de culte, « en étroite concertation avec les élus et les maires ».
    On sait ce que cela veut dire quand on connaît le rapport Machelon (commandé par Nicolas Sarkozy en octobre 2005, publié en septembre 2006). Il s’agit en fait d’obliger les maires à faciliter la construction de mosquées. Le processus se déroulera en trois phases (qui explicitent le propos de Mme Alliot-Marie) :

    1 Une circulaire ministérielle incitera les maires à prévoir dans leurs documents d’urbanisme des espaces réservés aux mosquées.

    2 Les préfets, qui auront pris au préalable la mesure des difficultés rencontrées par l’islam pour s’implanter dans certaines communes, devront organiser une concertation entre les maires de ces communes et les représentants de l’islam. En cas d’échec, le préfet devra « saisir le juge administratif de manière systématique dans le cadre du déféré préfectoral » (ce qui est une nouveauté en droit administratif : le déféré n’est qu’une possibilité, il devient une obligation uniquement pour obliger les maires à implanter une mosquée).

    3 L’article 432-7 du Code pénal sera éventuellement modifié pour qualifier du délit de discrimination le refus des maires de financer ou d’octroyer un permis de construire aux nouveaux lieux de prières ou encore de préempter pour empêcher l’installation d’un lieu de culte.

    La mise en place de la Fondation pour les œuvres de l’islam va être l’occasion de mettre en œuvre le rapport Machelon.

    Et en avant pour l’islamisation de la France, à marche forcée.

  • L’article 21 supprimé, le test ADN maintenu

    La commission mixte paritaire Assemblée-Sénat, réunie pour résoudre les désaccords sur la loi sur l’immigration, a décidé de supprimer l’article 21 sur l’hébergement d’urgence des clandestins, et de maintenir l’article sur les tests ADN dans la version modifiée par le Sénat, qui est une version purement décorative (quoique à l’esthétique peu avenante).

    En ce qui concerne l’article 21, son auteur, Thierry Mariani, s’est lui-même prononcé pour sa suppression, dans Le Figaro de ce jour. Il s’agissait non pas d’interdire l’hébergement d’urgence aux clandestins, comme cela a été partout raconté, mais d’empêcher les clandestins de pouvoir exiger devant la justice un logement pérenne. Or, selon Thierry Mariani, « il semble que les décrets de la loi sur le logement opposable le précisent ». Tout ce raffut pour rien...

  • Missions, commissions, comités... hic !

    La directrice de l’association d’aide aux « sans-abris » Cœur des haltes, Danielle Huèges, a été mise en examen pour abus de confiance, recel d’abus de confiance, faux et usage de faux, à la suite de présumés détournements de fonds au préjudice de l’association.

    Danielle Huèges avait été mandatée par Christine Boutin pour une mission sur la très grande précarité et l’hébergement d’urgence, qui s’est terminée le 4 octobre (dans une étonnante discrétion).

    Danielle Huèges est l’auteur d’un livre autobiographique, A quoi sert de maudire la nuit, où elle raconte comment elle a fréquenté le milieu du grand banditisme et a passé au total 14 ans en prison.

  • Hypocrisie

    Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet a évoqué devant l’Association de la presse diplomatique française le « comité de sages » dont l’idée avait été lancée par Nicolas Sarkozy le 27 août devant la conférence des ambassadeurs. Révélation majeure : il ne s’agit plus du tout de la Turquie  !

    Le président de la République avait explicitement fait de la création de ce comité une condition à la poursuite des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Tout le monde avait vu là le virage pris par Nicolas Sarkozy : « La France ne s’opposera pas » à la poursuite des négociations si un « comité de sages » est constitué pour réfléchir à l ‘avenir et aux frontières de l’Union.

    Certes, le champ de réflexion dépasse a priori la question turque. Il n’empêche que la « réflexion » sur l’avenir et les frontières de l’Union ne peut que concerner au premier chef la Turquie , et c’est bien à cause du problème turc que Nicolas Sarkozy a lancé cette idée.

    Mais les partenaires de la France, tout en approuvant l’idée d’un « comité de sages », ne veulent pas que celui-ci se transforme en instance chargée de se prononcer sur l’adhésion de la Turquie.

    C’est pourquoi Jean-Pierre Jouyet explique que le comité devra réfléchir « au type de relations que l’Europe doit avoir avec un certain nombre de voisins, à l’est mais aussi au sud » en termes généraux, et, poursuit-il : « Nous n’avons pas mentionné la Turquie , parce que ce n’est pas le but de ce groupe de sages. »

    On va donc parler des relations entre l’UE et « l’est » de l’UE sans parler de la Turquie.. .

    Mais puisque le comité existera, on pourra continuer les négociations avec la Turquie.

    Quelle hypocrisie.

    En outre, le groupe devra être limité à une douzaine de membres, afin de ne pas donner le sentiment d’une « relance du débat institutionnel » ou d’une « nouvelle phase de négociations » entre les 27 Etats membres. Rien à redire ici, dans la mesure où effectivement il n’y a besoin d’aucune réforme institutionnelle pour dire que la Turquie , n’étant pas européenne, ne peut pas faire partie de l’Union européenne. Mais Jean-Pierre Jouyet ajoute que le comité devra être « le plus varié possible », représenter « toutes les sensibilités » (vraiment ?) avec des personnalités de la société civile, de l’université, des médias, du monde syndical, et aussi il devra refléter les vues des plus petits pays de l’UE, des pays d’Europe centrale et des pays Baltes...

    Comment 12 personnes peuvent-elles représenter à la fois 27 Etats et « toutes les sensibilités » de la société de chacun de ces 27 Etats ?

    On nous prend vraiment pour des imbéciles.

  • Il y aura...

    « Il y aura une inauguration officielle du musée de l’immigration, on a juste une ouverture administrative, comme ça se fait très souvent. C’est typique du genre de débat sur lequel, je pense, les Français n’attendent pas les membres du gouvernement, ils nous attendent sur des sujets de fond, ils ne nous attendent pas là-dessus. »

    Propos de Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement.

    On remarque qu’il ne donne pas le nom du musée : la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, qu’il ne donne pas la date de l’inauguration, qu’il dit n’importe quoi sur les « ouvertures administratives » (même dans ce cas on donne une date d’inauguration officielle), et que finalement la chose est sans intérêt...

    Circulez, y a rien à voir...

  • L’islam religion d’Etat

    Après le président de la République, c’est le ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui est allé, hier soir, rompre le jeûne du ramadan à la Mosquée de Paris.

    Elle a salué la mise en place effective de la Fondation pour les œuvres de l’islam, destinée notamment à financer la construction des mosquées, et elle a annoncé que le directeur en sera un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, dont on connaîtra le nom dans les jours qui viennent.

    Elle a souhaité l’élaboration d’un schéma directeur des implantations des lieux de culte, « en étroite concertation avec les élus et les maires » (ce qui est prévu dans le rapport Machelon, où l’on voit que la « concertation » donne seulement aux maires le droit d’accepter les mosquées qu’on leur imposera).

    Elle a annoncé la mise en place d’un « groupe de travail » chargé de réfléchir à la question des carrés musulmans dans les cimetières.

    Et elle a souhaité le développement de la formation des imams au sein d’établissements universitaires... de la République laïque...

    Loi de 1905 (rappel). Article 2 : « La République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte »...

  • Missions, commissions, comités...

    Corinne Lepage, présidente de Cap 21 (composante du MoDem), accepte le principe de la « mission technique » que lui a proposé Jean-Louis Borloo. Le mot « technique » est censé vouloir dire, semble-t-il, qu’il ne s’agit pas d’une mission « politique », puisque, techniquement, même Corinne Lepage ne sait pas en quoi va consister sa mission. Elle parle de thèmes comme « la gouvernance environnementale » ou « l’organisation de débats de société ». Sic.

  • Protocole de Londres : le Sénat aussi

    Le Sénat a adopté le projet de loi de ratification du protocole de Londres par 280 voix contre 33 et 2 abstentions. Comme à l’Assemblée nationale, trois membres du gouvernement étaient venus défendre le projet (Jean-Pierre Jouyet, Valérie Pécresse, Hervé Novelli). Il est donc désormais définitivement adopté, et le gouvernement va pouvoir ratifier ce texte qui conduit à l’abandon de la langue française dans les brevets européens.

  • Profil bas sur l’immigration...

    La « Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration » ouvre ses portes ce mercredi, au Palais de la Porte dorée à Paris, dans la plus grande discrétion. Le grand projet de Jacques Chirac ne fait même pas l’objet d’une inauguration officielle. Un musée voulu et porté par un président de la République, qui ne sera pas inauguré !

    On apprend que le ministre de la Culture , Christine Albanel, fera une apparition à 9h. Et que Jacques Chirac s’y rendra jeudi matin. Et c’est tout.

    « On a été un peu surpris que la Cité ne suscite pas l’intérêt qu’elle mérite auprès des plus hautes autorités de l’Etat », se plaint Patrick Weil, l’un des historiens maîtres d’œuvre du projet. Mais il y a un malaise entre les universitaires qui ont concrétisé le projet et le gouvernement. Patrick Weil est l’un des huit qui ont démissionné des instances dirigeantes de la Cité lorsque Nicolas Sarkozy a créé un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Un autre historien, Gérard Noitel, déclare : « S’il n’y a pas d’inauguration officielle, c’est parce que ça coince. Notre discours, qui est de montrer les apports de l’immigration, n’est pas celui de la suspicion généralisée de l’immigrant avec l’instauration de tests ADN... »

    Sans doute Nicolas Sarkozy préfère-t-il ne pas se trouver face à des universitaires qui feraient de l’inauguration un meeting contre son projet de loi sur l’immigration. Et ça tombe bien, il est en Russie...

    Mais il y a aussi un malaise de ce côté. Nicolas Sarkozy, l’homme qui a siphonné le Front national et qui en est fier, pense certainement que ce ne serait pas bon pour son image de célébrer l’immigration...

    Alors, la Ligue des droits de l’homme a appelé à une « inauguration citoyenne », qui devrait avoir lieu ce matin. Mais même cette contre-inauguration devrait être discrète, si l’on en juge par les signataires de l’appel de la LDH  : ce sont les sections du 12e arrondissement des partis et syndicats de gauche et d’extrême gauche...

     

    Addendum. Aucune nouvelle de l'inauguration citoyenne... Quant à Jacques Chirac, il a reporté sa visite "au début de la semaine prochaine", sans explication...