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Gouvernement - Page 72

  • Le français n’est plus la langue de la République ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On apprend, grâce à la CFTC, que pour les réunions des innombrables comités Théodule mis en place par le gouvernement, les ministères livrent aux participants des documents de travail rédigés en anglais, sans traduction, par exemple quand ces documents émanent de la Commission européenne.

    Il ne suffisait donc pas que M. Sarkozy aille chercher à Chicago son ministre de l’Economie, qui envoie des notes en anglais à ses collaborateurs de Bercy.

    Il est proprement inadmissible que le gouvernement français s’abandonne à l’euromondialisme au point de sacrifier la langue française.

    Pourquoi a-t-on inscrit dans la Constitution que le français est la langue de la République, si l’on bafoue ce principe en permanence ?

  • European social dialogue comittee (ministère du Travail)

    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy ne cesse de créer des comités, des commissions, des missions, en tout genre, sous l’égide de tel(s) ou tel(s) ministère(s), pour faire croire qu’il s’occupe de tout et qu’il va régler tous les problèmes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Des dizaines de Théodule s’agitent ainsi en tout sens pour pondre des rapports divers et variés, ce qui permet surtout aux participants, et particulièrement au « président » de la commission, du comité, etc., le plus souvent de gauche, bien entendu, de se donner de l’importance.

    Pour la première fois, hier, une de ces « personnalités » a rué dans les brancards, et dénoncé ce cirque.

    Hier après-midi se tenait une réunion du « comité dialogue social européen et international » (CDSEI), avec des représentants du patronat et des syndicats. Mais la CFTC a boycotté cette réunion. « On en a assez des réunions permanentes, mal organisées, annulées, déplacées », a déclaré Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint du syndicat chrétien. Soulignant le « bazar dans les administrations » censées organiser les rencontres, il a dénoncé une « réunionite qui vise à étouffer les syndicats ».

    Plus grave : il dénonce le fait que le gouvernement a « transmis les documents de travail aux partenaires sociaux au tout dernier moment, en anglais, sans traduction ».

    On savait déjà que Christine Lagarde envoyait ses notes en anglais à ses collaborateurs. Voici que le ministre du Travail transmet des documents en anglais aux partenaires sociaux pour leur demander leur avis sur les questions sociales européennes.

    Interrogé sur ce point par l’AFP, le ministère du Travail a répondu que les documents de travail de la Commission européenne étaient « souvent transmis en anglais ». Comme s’il n’y avait personne au ministère (ou à la Commission.. .) pour les traduire... Cette réponse est évidemment irrecevable. Il s’agit bel et bien d’une volonté déterminée de faire de l’anglais la langue des domaines économiques et sociaux, en se conformant aux diktats du mondialisme.

    Merci à Joseph Thouvenel (par ailleurs très combattif adversaire de l’ouverture des supermarchés le dimanche, et du travail du lundi de Pentecôte) d’avoir fait connaître ce scandale, qui n’est certainement pas unique.

  • Missions, commissions, comités...

    Michèle Alliot-Marie et Roselyne Bachelot ont installé place Beauvau un comité de pilotage destiné à « mieux coordonner » les urgences médicales et les secours. C’est un groupe quadripartite, composé de représentants des deux ministères, des services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) et du Samu, qui devra rendre des propositions en... juin.

  • Carpette anglaise

    Le prix de la carpette anglaise 2007, décerné par un jury que préside Philippe de Saint-Robert, a été décerné au ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui communique avec ses services en anglais.

    On suppose que le jury n’a pas dû délibérer longtemps : la « distinction » s’imposait, et aucun autre concurrent ne pouvait rivaliser avec un ministre de la République française qui envoie des notes en anglais à ses collaborateurs.

    Cela dit, l’expression « carpette anglaise » n’est peut-être pas ici adéquate. La carpette est celui qui se couche devant une mode, qui ne résiste pas à l’envahissement qu’il juge inéluctable de la langue anglaise et donne des gages à l’envahisseur pour avoir l’air dans le coup...

    En l’occurrence il ne s’agit pas de cela. Christine Lagarde, grande avocate d’affaires de Chicago, fait partie intégrante des envahisseurs. Elle ne se plie pas à une mode venue d’ailleurs, elle est un agent de la destruction de la langue française.

    Elle n’est pas une carpette, elle est le fer de lance. Et c’est autrement plus grave.

  • Coup de projecteur sur les chaldéens martyrs

    Parmi les 23 cardinaux créés samedi par Benoît XVI figure Mgr Emmanuel III Delly, patriarche de Babylone des chaldéens. Le patriarche chaldéen devenant automatiquement cardinal, ce n’est pas une surprise. Mais le pape a tenu à profiter de l’occasion pour souligner qu’il tournait son regard « avec appréhension et affection vers les chères communautés chrétiennes qui se trouvent en Irak » : « ces frères et sœurs dans la foi expérimentent dans leur chair les conséquences dramatiques d’un conflit qui persiste et vivent une situation politique combien fragile et délicate ». « En appelant à entrer dans le collège des cardinaux le patriarche de l’Eglise chaldéenne, j’ai voulu exprimer de façon concrète ma proximité spirituelle et mon affection à ces populations. Nous voulons ensemble réaffirmer la solidarité de l’Eglise entière envers les chrétiens de cette terre bien-aimée et demander au Dieu miséricordieux l’avènement de la réconciliation et de la paix pour tous les peuples concernés ».

    Michèle Alliot-Marie, qui représentait le gouvernement français pour la promotion de l’archevêque de Paris Mgr André Vingt-Trois, n’a pas voulu être en reste. Elle a évoqué « le courage de la communauté martyre » des chaldéens, et lui a annoncé que « conformément à sa demande, les plus hautes autorités de la France ont décidé d’accueillir des ressortissants de sa communauté qui sont entre les lignes ».

    Je ne sais pas ce que veut dire « entre les lignes », mais Michèle Alliot-Marie paraît ne pas savoir que la plus grande communauté chaldéenne du monde en dehors d’Irak est celle qui vit en France. A l’origine, et jusqu’aux guerres contre l’Irak, il s’agissait essentiellement de chaldéens ayant fui la Turquie orientale. Un certain nombre de chaldéens d’Irak n’ont pas attendu Michèle Alliot-Marie pour se réfugier en France. Il est bien temps de jouer les généreux, près de cinq ans après l’écrasement de l’Irak, et alors que des réfugiés commencent à revenir en masse à Bagdad en espérant que la situation s’améliore pour de bon...

    Signalons d’autre part que, même s’ils devraient être bien mieux chez eux, et s’ils font cruellement défaut aux chrétientés d’Orient menacées de disparition, les chaldéens sont à l’évidence les bienvenus chez nous : ils sont en effet un modèle d’intégration, ce qui ne laisse pas d’étonner quand on connaît la spécificité réellement très orientale de leur culture.

  • Le Grenelle de l’insertion....

    Grenelle après Grenelle.... Voici celui de « l’insertion », lancé aujourd’hui par le Haut Commissaire Martin Hirsch à Grenoble. Trois groupes de travail vont être installés. Le premier sur... les objectifs et la gouvernance de l’insertion. Le deuxième sur les « trajectoires » d’insertion. Le troisième sur le rôle des employeurs. Et une dizaine de forums décentralisés se tiendront sur des problématiques précises ou un public particulier. Par exemple, il y aura un forum avec Nicolas Hulot sur le lien entre le Grenelle de l’insertion et le Grenelle de l’environnement...

    « Ce ne sera pas des palabres pour des palabres », assure Martin Hirsch.

    Ah bon.

  • Cynisme européiste

    Le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez a déclaré hier à Bruxelles que la France essaierait de mettre « un peu de sens festif » dans sa présidence de l’Union européenne au deuxième semestre 2008. Cette présidence doit être plus que « des bruits de portières de voitures officielles qui arrivent », mais aussi « un événement festif ».

    On pense tout des suite à la dictature qui décrète la fête obligatoire. Mais dans l’esprit de ces gens-là, il s’agit plutôt du supermarché qui organise une journée festive pour fourguer sa camelote invendable : « Il faut vendre l’Europe, faire sa promotion », dit Laurent Wauquiez, car ce n’est plus une cause qui engendre « autant de sympathie » que par le passé.

    Et le porte-parole n’hésite pas à manier le paradoxe : « La France a rendu un grand service en votant non » au référendum sur la Constitution européenne, car cela « a créé un électrochoc » révélant cette nécessité de mieux « communiquer »...

    « Ce serait une erreur fatale de penser qu’après cette petite sortie de route on est reparti en cinquième vitesse sur l’autoroute européenne », grâce au traité de Lisbonne, ajoute-t-il. Car le nouveau traité « ne règle aucun des problèmes soulevés par le référendum ». Sic.

    La conclusion semble aller de soi : il faut demander aux Français ce qu’ils en pensent, et organiser la grande fête d’un nouveau référendum pour dissiper les « problèmes » soulevés par le premier.

    Mais non, bien sûr. Laurent Wauquiez défend la ratification par voie parlementaire et précise : « Je pense qu’un référendum passerait. Mais est-ce qu’il passerait au Royaume-Uni ? Nous avons une responsabilité européenne. » Et la responsabilité européenne de la France, c’est de donner l’exemple en refusant l’organisation d’un référendum...

    Comme il n’y aura pas de référendum, Laurent Wauquiez peut prétendre sans risque que le référendum « passerait » en France. Ce n’est pas l’avis de Nicolas Sarkozy, qui a dit devant un groupe de parlementaires européens réunis à huis-clos, que « des référendums sur le nouveau traité européen sont dangereux et perdants en France, en Angleterre et dans d’autres pays ». Car « il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements ». Et encore : « La France n’était qu’en avance sur les autres pays dans son vote pour le non. La même chose arriverait dans tous les Etats membres si un référendum y était organisé. Un référendum aujourd’hui mettrait l’Europe en danger. Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, et il en va de même pour un référendum au Royaume-Uni. » (The Telegraph, édition du 14 novembre, propos rapportés par Bruno Waterfield, correspondant du journal à Bruxelles).

    Il y a un gouffre entre les peuples et les gouvernements. Il n’est donc pas question de demander l’avis des peuples. On leur impose la construction du super-Etat eurocratique dont ils ne veulent pas, et pour faire passer la pilule on fera de notre présidence un carnaval.

    Il s’agit bien de vendre la camelote avariée, mais aussi de donner un visage souriant à la dictature, comme dans les films de propagande du stalinisme triomphant.

  • Les courbes du chômage

    Le collectif « Les autres chiffres du chômage » (ACDC) montre que l’INSEE a « escamoté la révision du taux de chômage », par des « changements opportuns dans la méthode de calcul », afin d’éviter « de se déjuger et de déjuger le gouvernement » : il faut « maintenir la fiction d’un taux de chômage à 8% ». ACDC publie le schéma suivant, qui présente la courbe « spéciale présidentielle », la courbe « embarrassante » et la courbe « providentielle » :

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    La courbe « spéciale présidentielle » est celle en gris, qui montre le chômage dégringoler à partir du troisième trimestre de 2005. C’était la courbe officielle, reprenant les estimations de l’INSEE et la Dares sur la base des données de l’ANPE, qualifiées de « provisoires » depuis avril 2007.

    La courbe « embarrassante », en noir, est celle qui résulte de l’enquête emploi que l’INSEE n’a pas voulu valider pendant la campagne présidentielle. Elle aboutit à un taux de chômage de 9%.

    La courbe « providentielle », en pointillés, est celle qui présente les nouveaux résultats de l’enquête emploi. Comme par hasard, elle aboutit à un taux de chômage de 8,1%, exactement comme la courbe « spéciale présidentielle ». Elle « converge si miraculeusement avec la courbe présidentielle qu’il est impossible d’y voir une coïncidence », note ACDC...

    Le taux de chômage a néanmoins en effet baissé, mais deux fois moins qu’on ne le dit, et les courbes publiées par ACDC, qui remontent jusqu’en 2000, montrent que le chômage demeure nettement supérieur à ce qu’il était en 2001.

  • La tromperie européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La semaine dernière, le président de la République faisait allégeance au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. Il a été immédiatement suivi par Mme Merkel. Dimanche, il a célébré un 11-Novembre européiste, reprenant la tromperie qui a déjà beaucoup servi d’une construction européenne ayant apporté la paix et la garantissant pour l’avenir. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, revenant tous deux de Washington, se retrouvent ensemble à Berlin avec leurs ministres respectifs.

    L’édification d’un super-Etat européen inféodé aux Etats-Unis d’Amérique, opérée à marche forcée sans demander l’avis des peuples, n’est certainement pas un gage de paix.

    La paix ne se construit pas contre les peuples, comme l’exemple yougoslave l’a montré, mais par une libre coopération entre nations, et des liens d’amitié, dont la condition sine qua non est le respect des souverainetés et des identités.

  • « Colorer » la fonction publique

    Le ministre de la Fonction publique Eric Woerth et la secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville Fadela Amara se sont rendus dans un lycée d’Epinay-sur-Seine signataire d’une convention ZEP avec Sciences Po, puis à la préfecture de Bobigny où ils ont rencontré des jeunes bénéficiaires du dispositif Pacte qui permet d’intégrer la fonction publique sans passer de concours. C’est la République des passe-droits, au nom de la discrimination positive.

    Ils ont indiqué qu’ils souhaitaient « ouvrir, diversifier et colorer » la fonction publique.

    Et ça, si ce n’est pas du racisme...