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Gouvernement - Page 74

  • Kouchner économiste

    Après Bangkok, Bernard Kouchner est à Pékin. Interrogé par un journaliste chinois sur les défis posés par la Chine dans l’économie mondiale, il a répondu que la France et l’Union européenne étaient prêtes « à relever ce défi », et il a rappelé son credo mondialiste : « L’émulation est bonne, nous ne sommes pas de ceux qui craignons (sic) la globalisation, c’est une période d’adaptation et notre pays y fera face, même si nous considérons que le yuan est un peu surévalué. Nous espérons que cet ajustement se fera. »

    Le problème, sur le plan monétaire (puisque c’est le seul que voit Kouchner, qui se moque des droits de l’homme et du dumping social ou environnemental) n’est évidemment pas que le yuan soit trop fort, mais qu’il soit au contraire maintenu par les autorités chinoises à un niveau artificiellement bas (dumping monétaire).

    Cette bourde majeure, qui n’est manifestement pas un lapsus, montre que les tenants de l’idéologie mondialiste se moquent des réalités. Ce qui importe est que l’idéologie se répande et règne sur toutes les relations internationales. « L’émulation est bonne », quels que soient les procédés utilisés (travail forcé, droits des travailleurs inexistants, capitalisme sauvage, dumpings en tout genre, pollution maximale, etc.) et quelles que soient les conséquences d’une « émulation » déloyale et inhumaine sur l’économie et les emplois du pays que je suis censé représenter...

  • Kouchner n’a rien à dire sur les zozos

    L’AFP étant en manque de déclarations de Bernard Kouchner sur l’affaire de l’Arche de Zoé et des rapports entre la France et le Tchad, un journaliste de l’agence s’est décidé à lui poser une question à ce sujet, alors qu’il se trouve à Bangkok.

    En bref, le ministre a répondu : « Ce n’est pas ma vision de l’humanitaire que l’on puisse agir sans règle concernant l’élémentaire dans un pays qui n’est pas le nôtre, et ce n’est pas non plus ma conception de l’humanitaire que d’attaquer le gouvernement pour de mauvaises raisons. » Sic (je retranscris fidèlement les mots donnés par l’AFP). Il a ajouté : « Les organisations non gouvernementales ne sont pas gouvernementales et, heureusement, elles sont libres, parfois malheureusement aussi. » Et réciproquement, bien sûr.

    Un salmigondis qui veut dire à peu près : Circulez, il n’y a rien à voir. Du reste c’est ce qu’il a conclu : « J’en dirai plus lorsque je connaîtrai les détails du dossier qu’en fait je possède un peu mais pas suffisamment. »

    Et hop. Que Rama Yade se débrouille comme elle peut, « ma priorité est la Birmanie  »...

    Si cette tentative d’interview a un sens, c’est de montrer que Bernard Kouchner est réellement embarrassé par ses brouillons disciples en ingérence humanitaire...

  • Le silence de Bernard Kouchner

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Rama Yade, secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, a dû défendre, seule, non sans vaillance, d’ailleurs, la position du gouvernement français dans l’affaire de l’Arche de Zoé.

    Son ministre de tutelle, Bernard Kouchner, était aux abonnés absents. Dans cette période où les relations entre la France et le Tchad requièrent doigté et attention, le chef du Quai d’Orsay est parti pour la Thaïlande sans avoir dit un mot de l’affaire.

    Son avis aurait pourtant été d’autant plus intéressant que M. Kouchner est un spécialiste de renommée mondiale de l’aide humanitaire.

    On n’ose avancer l’hypothèse que son silence soit dû au fait que le théoricien de l’« ingérence humanitaire » se sente en partie responsable des dérives qui conduisent à des aberrations telles que l’Arche de Zoé.

  • Qualifié

    Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, vient de s’acquitter d’un redressement fiscal de... 660.000 euros. Ce qui comprend un arriéré d’impôt au titre de 2002, les majorations, et une pénalité de mauvaise foi.

    L’affaire (révélée par Marianne, confirmée par l’intéressé) a été réglée, à la suite de négociations avec l’administration fiscale, le 15 mai. Le 22 mai, Stéphane Richard était directeur de cabinet du ministre de l’Economie.

  • Du mammouth au sumo

    Xavier Darcos, ministre de l’Education : « Il faut faire de l’école un athlète et non plus un sumo. Il faut renoncer à cette manie qu’a l’école de s’occuper d’un peu tout. »

    On peut craindre que Xavier Darcos n’ait pas plus de chances avec son sumo que Claude Allègre n’en eut avec son mammouth.

    D’autant qu’il ne donne pas l’exemple. L’école ne doit pas s’occuper d’un peu tout ? La veille, il avait déclaré dans une interview à La Dordogne libre qu’il va faire « décliner » le Grenelle de l’environnement dans les écoles, par un programme piloté par Nicolas Vanier, afin que chaque élève puisse indiquer comment il pense pouvoir valoriser les décisions du Grenelle dans son propre environnement.

    Les sumos subissent un bourrage alimentaire. Pour les enfants c’est le bourrage de crâne.

  • Missions, commissions, comités...

    Cela faisait de longs jours qu’on n’avait pas eu connaissance de la création d’une nouvelle « mission ». L’imagination gouvernementale était-elle en panne ? Mais non. Voici une nouvelle mission, sur « l’Europe dans la globalisation ». Confiée par l’avocat d’affaires international Christine Lagarde (actuellement ministre de l’Economie) à l’avocat d’affaires international Laurent Cohen-Tanugi, euromondialiste et atlantiste, administrateur et membre fondateur du lobby « Notre Europe » de Jacques Delors.

  • Enfin Christine Boutin se réveille

    Carole Bouquet, soutenant les « mal logés » du DAL, a critiqué le fait que Christine Boutin ne se soit pas rendue rue de la Banque. Dans un communiqué, Christine Boutin répond fermement à l’actrice, et en profite pour dresser un réquisitoire contre le DAL, qui ne paraît plus bénéficier de son statut de « partenaire » du ministère...

    Elle écrit qu’il est « plus facile de se rendre sur place devant les caméras que de répondre concrètement et au cas par cas aux demandes de relogement des personnes installées dans la rue par le DAL ». Elle ajoute : « Je ne pense pas que l’instrumentalisation de la pauvreté soit la bonne méthode pour résoudre le problème du logement en France ». Et elle critique « le fait de jeter à la rue des familles déjà logées dans des hôtels meublés, ce qui représente un moindre mal à l’appel de l’approche de l’hiver par comparaison avec les personnes véritablement à la rue ». Elle reproche à Jean-Baptiste Eyraud d’avoir « pour l’instant » refusé la proposition d’un rendez-vous au ministère, et déplore que « la dizaine de propositions de relogement » faite aux familles les plus mal logées par la mairie du IIe arrondissement ait été « refusée par le DAL »...

  • Discrimination positive à la Justice

    Le porte-parole du ministère de la Justice annonce qu’une nouvelle filière d’accès au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature a été mise sur pied. C’est une « classe préparatoire intégrée pour l’égalité des chances », qui débutera avec 15 candidats qui bénéficieront d’aides financières. Ces candidats seront choisis sur des critères d’« origine géographique » et de « ressources ». En clair, comme l’écrit l’agence Reuters, cette filière profitera « de facto aux étudiants de banlieue notamment noirs ou maghrébins dont l’ascension sociale est entravée pour des raisons financières ou en raison de discrimination raciale ».

    Et pour combattre une discrimination largement fantasmée (comment s’appelle le ministre, déjà ?), on en institue une nouvelle. Positive, bien sûr, pour ceux qui vont en profiter.

  • Une grève préventive et politique donc illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une fois de plus, les syndicats de l’archéosocialisme paralysent le pays par une grève préventive et politique.

    Personne ne souligne que cette grève, une fois de plus, est illégale. Toute grève engagée contre des décisions politiques est illicite, puisque la grève est un conflit entre des salariés et leur employeur, et que l’employeur n’a aucun pouvoir sur les décisions politiques.

    Et il ne s’agit même pas d’une décision politique, mais d’un simple document d’orientation sur les régimes spéciaux de retraite, qui n’a fait l’objet d’aucune discussion puisqu’il a été publié il y a une semaine.

    D’autre part, il ne sert à rien de regretter que la loi sur le service minimum ne soit pas encore en application. En réalité cette loi est une publicité mensongère, elle ne servira à rien.

    Le fossé que l’on constate entre la promesse du candidat Sarkozy et sa réalisation en la matière ne peut que laisser planer un doute quant à la détermination du président de la République sur la question des régimes spéciaux de retraite. Et cela renforce, a contrario, la détermination des syndicats.

    Il fallait d’emblée un signe fort, qui n’est pas venu. L’affaire est donc mal engagée.

  • Le traité, c’est urgent !

    Lors des questions au gouvernement, hier à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Jouyet a déclaré que « le président de la République et le Premier ministre souhaitent aller très vite » dans la ratification du nouveau traité européen : « Le projet de loi de ratification parlementaire vous sera présenté dès que possible, c'est-à-dire au début de l'année 2008. La France serait ainsi un des premiers Etats, sinon le premier, à démontrer que l'Europe sort de l'impasse institutionnelle pour la première fois depuis 15 ans et pourra ainsi se consacrer aux préoccupations concrètes de nos concitoyens. Cette ratification doit être notre priorité à tous avant que la France prenne la présidence du conseil de l'Union européenne le 1er juillet 2008, et conforte la relance politique de l'Union à 27. »

    En étant le premier pays à ratifier le traité, la France effacerait la honte d’avoir été le premier pays à rejeter la Constitution européenne.

    La France serait en réalité le premier pays à montrer qu’elle a des gouvernants qui font cyniquement le contraire de ce que leur peuple a démocratiquement décidé.