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Les courbes du chômage

Le collectif « Les autres chiffres du chômage » (ACDC) montre que l’INSEE a « escamoté la révision du taux de chômage », par des « changements opportuns dans la méthode de calcul », afin d’éviter « de se déjuger et de déjuger le gouvernement » : il faut « maintenir la fiction d’un taux de chômage à 8% ». ACDC publie le schéma suivant, qui présente la courbe « spéciale présidentielle », la courbe « embarrassante » et la courbe « providentielle » :

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La courbe « spéciale présidentielle » est celle en gris, qui montre le chômage dégringoler à partir du troisième trimestre de 2005. C’était la courbe officielle, reprenant les estimations de l’INSEE et la Dares sur la base des données de l’ANPE, qualifiées de « provisoires » depuis avril 2007.

La courbe « embarrassante », en noir, est celle qui résulte de l’enquête emploi que l’INSEE n’a pas voulu valider pendant la campagne présidentielle. Elle aboutit à un taux de chômage de 9%.

La courbe « providentielle », en pointillés, est celle qui présente les nouveaux résultats de l’enquête emploi. Comme par hasard, elle aboutit à un taux de chômage de 8,1%, exactement comme la courbe « spéciale présidentielle ». Elle « converge si miraculeusement avec la courbe présidentielle qu’il est impossible d’y voir une coïncidence », note ACDC...

Le taux de chômage a néanmoins en effet baissé, mais deux fois moins qu’on ne le dit, et les courbes publiées par ACDC, qui remontent jusqu’en 2000, montrent que le chômage demeure nettement supérieur à ce qu’il était en 2001.

Commentaires

  • Je n'aime pas ces gens qui trichent. Lorsqu'un lycéen est surpris à tricher durant une interrogation, il prend une remontrance, c'est un défaut à corriger. A l'âge adulte, c'est déjà plus grave.

    Lorsque l'on est en charge d'un pays, et de la divulgation de chiffres ayant une importance, tricher est lamentable. Notons qu'il s'agit de surcroît d'une fraude collective, commise consciemment.

    Quelle confiance peut-on accorder à ceux qui se livrent à ce petit jeu ?

    Le vrai calcul du chômage devrait se faire de la façon suivante : Nb d'individus en âge de travailler - Nb d'individus occupant un emploi.

    Je crains fort que ce chiffre ne soit sensiblement différent de celui (médiatique et politiquement correct, 8 ou 9%) qui nous est assené.

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