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Gouvernement - Page 70

  • Ce que finance l’AFD

    L’Agence Française de Développement (AFD), qui dépend du gouvernement, « intervient sur les cinq continents pour la réduction de la pauvreté, le financement de la croissance économique et la protection des biens publics mondiaux ».

    L’AFD a versé 300.000 euros pour... éclairer quatre sites de Vientiane, la capitale du Laos, dont le palais présidentiel... (Le Laos qui, faut-il le rappeler, est une dictature communiste).

    C’est à lire sur Novopress. Et c’est accompagné de réactions de responsables d’œuvres humanitaires.

  • Les zozos condamnés...

    La cour criminelle de N’Djamena a condamné les six Français de l’Arche de Zoé à huit ans de travaux forcés.

    Cette « lourde condamnation de tous les Français, y compris médecins ou bénévoles, relève sans doute plus d’un véritable racisme anti-français que de la justice », dénonce Bruno Gollnisch dans un communiqué. « Quelles qu’aient été les imprudences et les fautes des dirigeants de l’Arche de Zoé, elles n’ont pu être possibles sans la complicité de cadres tchadiens, de chefs de village voire de certaines familles. » De fait, deux intermédiaires tchadiens, mais deux seulement, ont été condamnés à quatre ans de prison.

    Cet aspect de l’affaire ne peut en effet être éludé, et il est mis en relief par la sévérité du verdict, de même que par l’uniformité des peines prononcées. C’est un cas de figure comparable à l’affaire des infirmières en Libye, avec même cette similitude de la demande d’un million d’euros par enfant au Tchad, et d’un million de dollars par enfant victime du sida en Libye.

    Dans un cas comme dans l’autre, les autorités vont dans le sens des sentiments anti-occidentaux de l’opinion publique de leur pays, et les confortent. C’est d’autant plus évident qu’il y a une grande part de comédie dans ces procès, organisés dans un unique dessein de politique intérieure. Dans l’affaire libyenne, Kadhafi savait parfaitement que les infirmières bulgares seraient libérées à l’issue de leur procès. Dans l’affaire tchadienne, il est clair que les condamnés seront également rapatriés et seront, discrètement ou non, libérés.

    « Si cette triste affaire pouvait servir à quelque chose, ce serait de faire cesser les actions humanitaires ou prétendues telles en direction de peuples et de pays qui n’en veulent pas et les ressentent comme autant d’humiliations », conclut Bruno Gollnisch.

    C’est en effet une question qui se pose. Mais elle ne peut pas occulter l’autre question, sur le ménage à faire dans les associations humanitaires. Dans l’affaire des zozos de l’Arche, il y a la question franco-française. Même en admettant que ces gens-là aient réellement voulu sauver des enfants du Darfour, et quelles que soient les évidentes complicités dont ils ont bénéficié au Tchad (sans parler de l’attitude des autorités tchadiennes dans le déroulement des opérations), il reste qu’ils avaient l’intention de faire immigrer clandestinement en France 103 enfants soi-disant malades et blessés alors qu’ils étaient en pleine forme, pour les vendre à des « familles d’accueil » qui pourraient les adopter.

    Vu du point de vue français, ils pourraient passer en justice pour cela. Et de ce même point de vue, ils vont très bien s’en sortir. Toutefois, leur mésaventure va sans doute faire réfléchir leurs éventuelles émules. Tandis qu’il revient aux véritables associations humanitaires, et au gouvernement qui est forcément impliqué dans ce genre d’affaire, de réfléchir sur les actions dans des pays (notamment musulmans) où la haine de l’Occident en fait des cibles de choix.

    Cette réflexion devrait être facilitée par le fait que le ministre des Affaires étrangères est un spécialiste mondialement reconnu de l’aide humanitaire. Mais on ne l’a pas entendu dans l’affaire libyenne, et on ne l’a pas davantage entendu dans l’affaire tchadienne. Ni en tant que ministre, alors qu’il s’agit d’affaires étrangères, ni en tant que « french doctor », alors qu’il s’agit de sa spécialité. C’est une anomalie de plus...

  • Les vœux de Noël du ministre des Cultes...

    Le chanoine du Latran est en un lieu où il est certain de ne pas avoir de messe de Noël, et il en est de même de son prédécesseur.

    Mais le ministre de l’Intérieur adresse ses « vœux chaleureux et sincères », à l'occasion de Noël, au cardinal archevêque de Paris et président de la conférence épiscopale, Mgr André Vingt-Trois.

    Non, Michèle Alliot-Marie ne va pas à Notre-Dame de Paris comme elle va à la Mosquée. Elle envoie une lettre. Où elle relève notamment que la « manifestation festive » « ne doit pas occulter l'indispensable dimension spirituelle dont la religion catholique est porteuse ». Merci Madame.

    Quand il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy se posait en « ministre des Cultes », ce qui est une usurpation de fonction. Il ne peut pas y avoir de ministre des Cultes dans une République laïque qui n’en reconnaît aucun, selon la formule de la loi de 1905. Michèle Alliot-Marie envoie manifestement sa lettre dans ce même esprit : c’est le « ministre des Cultes » qui envoie ses vœux, et non le président de la République ou le Premier ministre.

    Certes, il y a un « bureau des cultes » au ministère de l’Intérieur. Pourquoi ? Pour surveiller les associations cultuelles fondées en application de la loi de 1905.

    Or l’Eglise catholique a rejeté la loi de 1905 et n’a jamais créé d’associations cultuelles.

    Le bureau des cultes du ministère de l’Intérieur ne concerne pas l’Eglise catholique.

    Si la République veut envoyer ses vœux, cela ne revient pas au ministre de la police. Sauf si, malgré la réalité qui vient d’être décrite, on tient quand même à mettre l’Eglise sur le même plan que l’islam, comme deux clients du bureau des cultes.

  • La religion d’Etat

    Communiqué de la Mosquée de Paris

    Lors du jour de fête de l’Aïd-al-Adha (Aïd-al-Kebir), parmi les visiteurs de marque qui ont tenu, par leur présence, à honorer la Grande Mosquée de Paris et au-delà tous les musulmans de France, nous tenons à remercier Mme Rachida DATI, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, qui a manifesté sa sympathie et ses vœux à la communauté musulmane.

    Elle a indiqué à cette occasion que son Ministère allait mettre en place des mesures concrètes de lutte contre les discriminations, tout en assurant que la question de l’aumônerie musulmane pénitentiaire serait une priorité.

    Mme Michèle ALLIOT-MARIE, Ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes, a, de son côté, transmis ses vœux dans un message de soutien et de sympathie adressé au Dr Dalil BOUBAKEUR Recteur de la Mosquée de Paris, également Président Conseil Français du Culte Musulman CFCM).

  • Pourquoi Fadela Amara garde son HLM

    Fadela Amara est locataire d’un HLM de 54 m2 pour 9,25 € le m2 (Bolufer, c’était  190 m2 à 6,30 €, dans un endroit autrement plus chic).

    Elle a déjà répondu sur le fait de savoir si elle devait quitter cet appartement. Ou plutôt, elle a fait répondre non par son « conseiller spécial » Mohamed Abdi (spécial, en effet : il vient d’être définitivement condamné à 18 mois de prison avec sursis pour escroquerie à la formation).

    L’argumentation vaut son pesant de couscous : d'abord, « ministre, ce n'est pas un CDI » ; ensuite, elle « se sent très bien dans ce quartier ; enfin, cela contribue à « maintenir de la diversité et de la mixité dans le parc social ». Sic.

  • L’« anti-discrimination » tous azimuts

    Hier, au conseil des ministres, Xavier Bertrand a présenté un projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations (il s’agit de l’application de trois directives).

    Au cours de ce même conseil des ministres, Rachida Dati a présenté une communication relative à la lutte contres les discriminations. Elle a fait le point sur les « pôles anti-discrimination » dont la création a été décidée le 11 juillet dans chaque tribunal de grande instance, et dont l’action est complémentaire de celle de la Halde. Un pôle a été mis en place dans les 181 tribunaux, et 108 délégués du procureur, ont été désignés. Ces délégués sont « issus du monde associatif », et Rachida Dati cite Boulevard des potes, l’UDAF, Sidaventure, le Mrap, la Licra.

    Le garde des Sceaux a rappelé qu’elle a signé le 14 décembre une convention avec SOS Racisme et la Licra. « Ces conventions ont deux ambitions » : la première est de mobiliser les comités locaux des associations « pour qu’ils contribuent à identifier les pratiques discriminatoires » (c’est leur travail d’auxiliaires de police de la pensée), la seconde est d’ « animer des formations spécialisées au bénéfice des professionnels, magistrats et enquêteurs » ( la Licra et SOS Racisme sont promues professeurs de formatage des magistrats...). Les associations ont « un rôle fondamental à jouer » : « aider les pôles à constituer un réseau local de lutte contre les discriminations », « tenir des permanences d’information », « contribuer aux actions de sensibilisation dans les établissements scolaires et les universités », « accompagner les victimes dans leurs démarches »...

    Ce même 19 décembre, Louis Schweitzer, président de la Halde , a présenté le « guide pratique de lutte contre les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et l’homophobie » mis à la disposition des policiers, en application de la convention de partenariat entre la police nationale et la Halde signée il y a un an. Il s’agit d’un logiciel informatique qui doit permettre aux policiers de recevoir et traiter plus efficacement les plaintes pour discrimination. Il sera également utilisé dans le cadre de la formation initiale et continue des policiers.

    Demain vendredi, la gendarmerie nationale signera à son tour avec la Halde une convention, destinée à « étoffer » le dispositif de lutte contre les discriminations, avec un guide du type de celui remis aux policiers, la création d’un « comité de pilotage » devant « promouvoir les bonnes pratiques », et la mise en place d’un « référent de chacune des institutions » afin de « permettre un échange d’information continue ».

    Rappelons que le 17 décembre, Louis Schweitzer a présenté 17 propositions pour « l’égalité des chances ». Il recommande notamment que l’accord interprofessionnel relatif à la « diversité » dans l’entreprise, conclu en octobre 2006, « se concrétise avec des accords spécifiques par branches », ajoutant que le bilan social des entreprises devra intégrer un chapitre sur les actions prises contre les discriminations, ainsi que des actions d’information des salariés...

    Les entreprises où il n’y a aucun problème de ce genre devront donc inventer des « actions ». On comprend surtout qu’elles devront faire le point sur les « diversités » qu’elles auront nécessairement embauchées dans l’année, sous peine d’être condamnées pour discrimination.

    Car tout cela a essentiellement pour but de détruire l’identité française, en faisant accepter l’immigration sans frein, la discrimination positive (la seule légale), la stigmatisation de la préférence nationale, la promotion de l'homosexualité, etc.

  • Dictature à la maternelle : vos enfants nous appartiennent

    Dans son rapport sur l’école maternelle commandé par Xavier Darcos, le « missionnaire » linguiste Alain Bentolila préconise que la scolarité soit obligatoire à partir de trois ans (elle est aujourd’hui obligatoire de 6 à 16 ans). Il insiste qu’il demande une « inscription claire » de l’école maternelle « dans le cadre de l'obligation scolaire ». Il préconise aussi un « pacte » avec les parents, se concrétisant par « des rencontres individuelles obligatoires avec les parents en début d'année et chaque trimestre », ainsi qu'une meilleure formation initiale et continue des enseignants, avec un module spécifique de 50 heures « obligatoires ». Et il suggère la rédaction de programmes de l'école maternelle qui détailleraient « pour chacune des trois années les progressions spécifiques ». Et obligatoires, naturellement.

  • Gérard Gachet porte-parole du ministère de l’Intérieur…

    Michèle Alliot-Marie a nommé Gérard Gachet « porte-parole » du ministère de l’Intérieur.  Il prendra ses fonctions en janvier. Il sera la « voix qui représentera l'institution dans son ensemble, sous toutes ses facettes et toutes ses missions ». Il aura pour tâche de répondre aux journalistes et de « valoriser l'action du ministère ».

    On comprend pourquoi Gérard Gachet a sabordé son blog « représentatif d'une droite à la fois moderne, décomplexée et fidèle à ses convictions »…

  • La religion d’Etat

    Michèle Alliot-Marie a adressé ses « vœux les plus chaleureux » aux musulmans de France, à l'occasion de la fête de l'Aïd el-Kebir, par le biais d'un courrier au président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur.

    Le ministre de l’Intérieur de la République laïque qui ne reconnaît aucun culte « mesure l'importance de l'Aïd el-Kebir, fête du sacrifice, au sein du culte musulman pour tous les fidèles ». « L'Aïd, à l'instar des fêtes religieuses des différents cultes, participe activement au dialogue entre les Français, mais aussi avec les musulmans étrangers que nous accueillons en France et ainsi à la consolidation du lien social dans notre pays. »

    Elle souligne que si « l'année 2007 a été riche pour l'Islam de France », citant notamment « l'installation effective de la Fondation pour les œuvres de l'islam », « l'année 2008 ne le sera pas moins » : « L'élection des Conseils régionaux du culte musulman (CRCM) et du Conseil français du culte musulman (CFCM) au printemps sera une étape supplémentaire de l'édification de l'islam de France, dont nous souhaitons tous qu'il soit placé sous le triple signe de la représentativité, de la modération et de l'intégration. »

  • Couac

    Hier soir, Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, explique à des journalistes que le projet de loi constitutionnelle de réforme des institutions est « prêt », qu’il est transmis aux chefs de partis que François Fillon est en train de consulter une dernière fois, et que s’il y a un consensus « on pourrait aller très vite » : c’est pourquoi il a réservé la semaine du 22 janvier à l’Assemblée nationale pour examiner le texte.

    Dans un entretien à paraître dans Le Monde daté du 20 décembre, le Premier ministre François Fillon, contrairement à ce qu’il « souhaitait » en octobre dernier, écarte l’idée d’un vote de cette loi avant les municipales de mars, faute d’un « consensus assez large ».

    On « peut imaginer un dépôt » du projet de loi à l’Assemblée et le début du travail en commission « avant les municipales », mais certainement pas son examen par les députés.

    Visiblement, le secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement manque de relations avec Matignon.

    Cela dit, il ne reste plus grand-chose du grand chantier ouvert par Nicolas Sarkozy. Comme d’habitude. Il n’est plus question d’une modification des rôles entre le Président et le Premier ministre, il n’est plus question du cumul des mandats, il n’est plus question d’une dose de proportionnelle... Ce qui reste est une réforme des droits du Parlement, qui permettra de discuter en séance publique de textes de loi issus des commissions...

    Où est alors l’absence de consensus ? Dans la possibilité donnée au  président de la République de s’exprimer devant le Parlement. La gauche n’en veut pas. Sarkozy y tient...