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Lagarde

  • On va tangenter...

    Christine Lagarde tenait dur comme fer à la prévision officielle de croissance de 2,5% pour 2007, alors même que tous les instituts publics et privés disaient que ce n’était pas possible. Puis elle a consenti à évoquer une fourchette 2-2,5%. Tout récemment, elle a fini par admettre que la croissance serait « autour de 2% ». Selon la première estimation de l’INSEE, la croissance a été de 1,9%. Christine Lagarde : « Nous allons tangenter les 2% en 2007 »...

  • Carpette anglaise

    Le prix de la carpette anglaise 2007, décerné par un jury que préside Philippe de Saint-Robert, a été décerné au ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui communique avec ses services en anglais.

    On suppose que le jury n’a pas dû délibérer longtemps : la « distinction » s’imposait, et aucun autre concurrent ne pouvait rivaliser avec un ministre de la République française qui envoie des notes en anglais à ses collaborateurs.

    Cela dit, l’expression « carpette anglaise » n’est peut-être pas ici adéquate. La carpette est celui qui se couche devant une mode, qui ne résiste pas à l’envahissement qu’il juge inéluctable de la langue anglaise et donne des gages à l’envahisseur pour avoir l’air dans le coup...

    En l’occurrence il ne s’agit pas de cela. Christine Lagarde, grande avocate d’affaires de Chicago, fait partie intégrante des envahisseurs. Elle ne se plie pas à une mode venue d’ailleurs, elle est un agent de la destruction de la langue française.

    Elle n’est pas une carpette, elle est le fer de lance. Et c’est autrement plus grave.

  • L’énigme Lagarde

    Christine Lagarde était ministre déléguée au commerce extérieur. Elle devient ministre de l’Agriculture et de la Pêche.

    Cela ne surprendrait pas si elle était une politicienne du sérail. Mais ce n’est pas le cas. Lorsqu’elle a été nommée ministre du commerce extérieur, Christine Lagarde était à Chicago, où elle était un membre éminent du cabinet d’avocats d’affaires Baker et Mckenzie, l’un des plus importants du monde. On comprend que son expérience professionnelle lui serve pour le commerce extérieur. Mais la fonction du ministre de l’Agriculture n’est rien d’autre que de mettre en application, en cogestion avec la FNSEA, la politique agricole élaborée par Bruxelles.

    Aurait-elle décidé de devenir un sous-ministre plutôt que de retrouver ses responsabilités internationales ? Ce serait curieux.

    Dans un gouvernement dirigé par Sarkozy, le passé de Christine Lagarde prend tout à coup une nouvelle importance. Outre son activité d’avocate, elle était membre du Center for Strategic & International Studies (CSIS), un lobby au sein duquel elle co-présidait avec le mondialiste Zbigniew Brzezinski la commission Action USA/UE/Pologne, où elle défendait les intérêts américains et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002). En 2003, elle est également devenue membre, toujours au sein du CSIS, de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique.

    Il faut ajouter à cela qu’elle n’a cessé de monter dans le classement Forbes des femmes les plus puissantes du monde, arrivant à la 30e place l’an dernier (alors qu’elle n’était officiellement, en France, que ministre déléguée). Que fait la 30e femme la plus puissante du monde au poste dépourvu de réelles responsabilités qu’est le ministère de l’Agriculture ?