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Gouvernement - Page 66

  • Un délégué interministériel à la communication

    Le conseil des ministres a approuvé la nomination d'un délégué interministériel à la communication, Thierry Saussez, qui va également prendre la responsabilité du Service d'information du gouvernement (SIG), a annoncé le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. « Ce poste au sein du SIG était vacant depuis l'été dernier, la nomination de M. Saussez était envisagée depuis un certain temps, il fallait simplement qu'il se libère de ses obligations professionnelles », a précisé Luc Chatel.

    Quant au poste de délégué interministériel à la communication auprès du Premier ministre, il avait été créé hier par décret paru au journal officiel. Ça urgeait…

    Reste à savoir si cela aboutira à éviter les cafouillages ou à en rajouter dans la cacophonie…

  • Une jolie gaffe de Lagarde

    Le ministre de l’Economie Christine Lagarde a déclaré lundi, lors d’un forum sur la fiscalité à Bruxelles, que la France allait « apporter sa pierre » au projet du commissaire Lazslo Kovacs de créer une assiette commune pour l’impôt sur les sociétés au sein de l’UE, car il s’agit d’un des sujets « les plus urgents » en matière de fiscalité, et c’est « certainement une question que nous voulons pousser ».

    Ce propos a semé le trouble et la consternation en Irlande, où il est quasiment perçu comme un appel indirect à voter non au référendum. L’un des grands arguments de la propagande officielle est en effet que l’Irlande préservera son système fiscal très avantageux pour les entreprises, qui a permis le développement du « tigre celtique ».

    « Nous ferons clairement comprendre notre opposition » à ce projet « venant à un mauvais moment, inutile et inapproprié », a déclaré mardi le secrétaire d’Etat irlandais aux Affaires européennes, Dick Roche, devant le Sénat, soulignant que Mme Lagarde avait « admis qu’il s’agit d’un sujet controversé et qu’il pourrait ne pas y avoir d’accord rapide sur la question ».

    Depuis lors, les officiels irlandais et les thuriféraires de l’Europe, à commencer par le Premier ministre Bertie Ahern en personne, s’emploient à marteler que le projet ne peut aboutir que s’il y a unanimité, que le traité de Lisbonne n’y change rien, et que l’Irlande opposerait évidemment son veto. Ruairi Quinn, président de l’Alliance irlandaise pour l’Europe, a qualifié les propos de Christine Lagarde de « fantasme grotesque »...

    L’inquiétude est manifeste, d’autant qu’il ne s’agit pas seulement de Christine Lagarde, mais d’un réel projet de la Commission , et que l’affaire est naturellement exploitée par les partisans du non...

  • N’en déplaise aux Comores, Mayotte est française et le restera !

    Communiqué d’Huguette Fatna

    Après avoir encouragé les violentes manifestations contre la population française à Mayotte, les autorités comoriennes  refusent désormais de rapatrier ses clandestins présents en masse sur l’île au motif que «  ce qu’on appelle des clandestins sont des Comoriens qui sont chez eux à Mayotte ».

    Les dirigeants comoriens ignorent que Mayotte terre française ne dépend plus des grandes Comores après que 99% des Mahorais ont choisi librement en 1976 par voie référendaire de rester français.

    Cette déclaration scandaleuse qui remet en cause l’intégrité et la souveraineté de la nation n’a suscité aucune condamnation du nouveau secrétaire d’Etat des DOM-TOM, Yves Jégo, pas plus que du président de la République.

    Cette inertie des plus hautes autorités de l’Etat face à une telle provocation, est scandaleuse au moment où Mayotte subit de plein fouet une immigration de peuplement qui met en péril la paix civile et la fragile cohésion sociale de l’île.

    Huguette Fatna, Secrétaire Nationale aux DOM-TOM,  réaffirme que le Front National à l’instar de la population mahoraise n’acceptera jamais cette politique de colonisation qui vise à ramener Mayotte dans le giron des Comores et enjoint a Yves Jégo de prendre au plus vite ses responsabilités face à ces nouvelles déclaration belliqueuses des autorités comoriennes.

  • Chez Dati : et de onze !

    Un onzième départ du cabinet de Rachida Dati : celui du conseiller diplomatique Pierre Boussaroque, qui intervient peu après le départ de Gaël Tchakaloff et de François Guéant (le fils du secrétaire général de l’Elysée).

    Comme le cabinet de Rachida Dati compte 19 membres, la démission de 11 d’entre eux au fil des mois est spectaculaire.

    Le porte-parole de la Chancellerie, Guillaume Didier, juge au contraire que tout cela est normal, que ça n’a aucun rapport avec le caractère de Rachida Dati, etc. Pierre Boussaroque avait « un projet professionnel personnel », et il n’est pas vrai que Jean-David Cavaillé soit également en partance, comme le dit Le Point... Jean-David Cavaillé « n’est absolument pas sur le départ »... mais il « avait indiqué qu’il était venu pour un an »...

    On se souvient qu’après le départ de son directeur de cabinet et de sept conseillers, interrogée pour savoir si c’était lié à sa réputation d’avoir mauvais caractère, Rachida Dati avait répondu : « Je veux une équipe qui suive. »

    Guillaume Didier mérite un oscar de la langue de bois.

    (Rappelons que Rachida Dati est d’autre part le seul ministre qui, recevant comme ses collègues 200.000 euros pour ses frais de représentations, en dépense 300.000.)

  • Artistique...

    Philippe Starck, vieille star du « design », a été nommé « directeur artistique de la présidence française de l’Union européenne ». Il avait été nommé par Bernard Kouchner membre du « Comité d’orientation sur les questions européennes » en décembre dernier.

    Il explique que Bernard Kouchner « veut imprimer une présence française très, très marquante, très intéressante, très créative »... Il faut donner « l’image d’une France très moderne, très créative, utilisant les plus hautes technologies, donc une France non pas béret basque, mais une France d’avant-garde ».

    Philippe Starck dit avoir déjà créé « plein de choses utiles » à cet effet, soit « dix à quinze objets », et il a conçu des « événements », car « il va y en avoir énormément ».

    Rappelons que le gouvernement français a prévu un budget de 190 millions d'euros pour sa présidence, alors que, par exemple, le Royaume-Uni avait dépensé environ 13 millions d'euros lors de sa présidence il y a trois ans.

    Cet extrait de l’article de Wikipedia sur Philippe Starck est très éclairant :

    « Dans les années 1980, pour la Golden Society des années Mitterrand, Philippe Starck a représenté, dans l’effervescence branchée du moment, la légitimité du renouveau qu’elle attendait. A la suite des politiques, toute une classe urbaine aisée, avide de reconnaissance sociale, s’est offert à moindre coût et à moindre effort une étiquette design aisément reconnaissable. Philippe Starck a d’abord su vendre sa propre image, comme un produit de consommation de masse fortement médiatique. De nombreuses sociétés ont fait appel à ses services pour réveiller une image de marque désuète. L’effet et le logo STARCK jouaient à plein pour médiatiser des produits dans lesquels le confort d’utilisation était parfois sacrifié à l’impact publicitaire. »

    La présidence française de l’UE, ou l’art et la manière de recycler le bling-bling d’antan...

  • Le troc indigne

    Communiqué de Marine Le Pen

    Les Français apprennent, abasourdis, ce matin que le gouvernement français se serait engagé à payer les 6,3 millions d’euros représentant les condamnations prononcées par la justice tchadienne à la suite des agissements scandaleux des membres de l’Arche de Zoé.

    Dans un pays « en faillite », les impôts durement payés par les contribuables vont donc servir à couvrir une escroquerie pseudo « humanitaire ».

    La prime (particulièrement onéreuse !) à la délinquance doit cesser au moment où tous nos compatriotes se serrent la ceinture et où ils subissent six nouvelles taxes depuis l’élection de Nicolas Sarkozy.

    Les Français ne peuvent pas, ne doivent pas, accepter ce scandale et le gouvernement doit s’expliquer d’urgence sur ce « troc » indigne.

    [Il est curieux que ce soit Le Figaro qui fasse ces révélations, contredisant ainsi frontalement, preuves à l’appui, le Premier ministre qui venait de déclarer : « Il est hors de question que le contribuable français paie six millions d’euros pour des erreurs que la France n’a pas commises. »]

  • Une épidémie d’amnésie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    François Fillon a déclaré qu’il n’y avait pas eu de vote au Parlement pour la première guerre du Golfe. Or il y avait eu un vote, et il avait lui-même voté en faveur de la guerre.

    François Fillon a déclaré que Lionel Jospin avait envoyé des troupes en Afghanistan sans vote du Parlement. Or c’est Jacques Chirac qui avait envoyé les troupes, refusant le vote que voulait Lionel Jospin.

    Quant à Nicolas Sarkozy, il veut envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, alors que pendant la campagne électorale il affirmait que la France devait se « désengager » de ce pays. Et il ne donne aucune explication à ce revirement, ayant sans doute oublié cet engagement de campagne comme un certain nombre d’autres.

    L’épidémie d’amnésie devient très inquiétante au sommet de l’Etat.

  • Fillon : après la mémoire qui flanche, la mémoire à l’envers

    Après le faux « débat » sur l’Afghanistan à l’Assemblée nationale et au Sénat (une suite de très brefs monologues des chefs de groupes), François Fillon a reçu les parlementaires de la majorité à Matignon. Il leur a dit que le parti socialiste, dans le cadre de la préparation de son congrès, « risque de se montrer de plus en plus agressif et de moins en moins avare en matière de démagogie ». Il a poursuivi : « On vient d’en avoir une démonstration exceptionnelle avec le débat sur l’Afghanistan. Quand, en 2001, Lionel Jospin envoie 1.500 soldats français en Afghanistan, après un débat sans vote, c’est bien. Quand le président de la République française dit : Je demande aux alliés de changer de stratégie, et si les alliés acceptent de changer de stratégie, je suis prêt à renforcer les effectifs français en Afghanistan, alors là ça ne va plus, naturellement, puisque ce n’est plus la gauche qui le propose. »

    Il apparaît immédiatement qu’il y a une anomalie dans ce propos. En 2001, c’est le Premier ministre qui « envoie » des troupes. En 2008, c’est le président de la République. Mais ce n’est pas possible. C’est toujours le président de la République qui envoie des troupes. En 2001, c’était Jacques Chirac.

    Pourquoi François Fillon ne cite-t-il pas Jacques Chirac ?

    Lionel Jospin a donné la réponse ce matin, en répondant vertement à Fillon :

    « En novembre 2001, c’est à ma demande insistante auprès du président de la République qu’un débat a eu lieu à l’Assemblée nationale. Mais le président de la République n’a pas voulu un vote, et, au moment où nous engagions des hommes sur le terrain, je n’allais pas, moi, provoquer un conflit d’interprétation sur la Constitution entre le président de la République et moi. Si j’avais été président de la République ou si j’avais été un Premier ministre libre de sa décision, comme par exemple en Grande-Bretagne, j’aurais demandé un vote au Parlement, ma majorité d’ailleurs le souhaitait. Ce n’est donc pas parce que j’ai été correct et responsable en 2001 qu’il faut aujourd’hui me traiter incorrectement et prétendre que j’aurais eu une position différente de celle-ci. »

    C’est donc Jacques Chirac qui avait refusé le vote, alors que Lionel Jospin et les socialistes le voulaient.

    Mais Fillon a « oublié » Chirac, comme il a oublié qu’il y avait eu un vote sur la première guerre du Golfe et qu’il avait voté en faveur de la guerre...

    Lionel Jospin a rappelé d’autre part que Nicolas Sarkozy, « quand il était candidat, avait dit qu’il fallait se désengager de l’Afghanistan, », et qu’il « fait le contraire » aujourd’hui. Lui aussi a « oublié »...

  • Ubiquité

    Dimanche, François Fillon, répondant aux socialistes qui réclament un vote du Parlement sur l’envoi de nouvelles troupes françaises en Afghanistan, affirmait que même François Mitterrand n’avait pas organisé un tel vote, même pour la première guerre du Golfe. Or il y avait eu un vote le 16 janvier 1991, et François Fillon, député de la Sarthe , avait voté pour la guerre, comme la plupart des députés UMP.

    Ce matin, le Premier ministre a fait « amende honorable », sur France Inter. Il a justifié son « oubli » par le fait qu’il était ce jour-là « en Arabie saoudite, avec les troupes françaises ».

    Car il faut savoir que notre Premier ministre a le don d’ubiquité. Il peut être en même temps en Arabie saoudite et au Palais Bourbon. (C’était la magie du vote électronique, grâce auquel un seul député pouvait voter pour des dizaines d’autres : en fait, Fillon ne savait même pas qu’il avait voté ce jour-là. Depuis 1993 chaque député n’a droit qu’à une seule délégation de vote.)

    François Fillon aura beau faire aujourd’hui lors du « débat » (pour rien) au Parlement, ce n’est pas avec cette opération qu’il fera remonter la cote de popularité de Nicolas Sarkozy. Selon un sondage BVA publié par Sud-Ouest, 68% des Français désapprouvent sa décision d’envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan, et 15% seulement l’approuvent. Même chez les sympathisants UMP, 29% seulement y sont favorables, 53% sont contre. C’est sans doute pour cela qu’il l’a annoncé en Angleterre...

  • Fillon a la mémoire qui flanche

    François Fillon a annoncé hier sur TF1 qu’il présenterait lui-même au Parlement (demain mardi) « la position de la France » sur le renfort de troupes en Afghanistan. Il a confirmé qu’il y aurait un débat, mais pas de vote : « Il n’y a jamais eu de vote dans notre pays sur l’envoi de forces. J’ai été dix ans dans l’opposition à François Mitterrand, je n’ai jamais vu François Mitterrand demander l’autorisation du Parlement pour envoyer des forces. Même pour la première guerre du Golfe, il n’y a pas eu de vote. »

    François Mitterrand avait convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 16 janvier 1991, pour que les députés se prononcent par un vote sur l’engagement des troupes françaises. Résultat : 523 pour (dont François Fillon, comme en témoigne le JO), 43 contre (dont 4 RPR) et 2 abstentions (il y aura 290 pour et 25 contre au Sénat).