Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gouvernement - Page 67

  • Le déficit public : 2,7%

    Le ministre du Budget Eric Woerth a annoncé que le déficit public de la France s’élevait en 2007 à 2,7% du PIB (contre 2,4% en 2006 selon les chiffres définitifs).

    François Fillon avait convenu l’autre jour qu’il serait « sans doute un peu supérieur aux 2,4% du PIB initialement prévus ».

    « Un peu supérieur », disait aussi Christine Lagarde, hier.

    En fait c’est évidemment très supérieur. Et surtout, quand la France s’engage à rétablir l’équilibre, et que le déficit passe de 2,4 à 2,7% d’une année sur l’autre, c’est qu’on va dans la direction exactement opposée.

  • Les dépenses de Rachida

    Le site Mediapart faisait état mercredi des « folles dépenses de la ministre Rachida Dati » : elles ont « grimpé de manière vertigineuse pour finalement atteindre 270.000 euros en décembre 2007, soit un dépassement de 30% par rapport au plafond prévu ».

    Au cours de son point de presse hebdomadaire, hier, le porte-parole de la Chancellerie a confirmé le dépassement, montrant qu’il est même plus important encore : chaque ministre a 200.000 euros pour ses frais de représentation, et une rallonge de 100.000 euros a dû être donnée au garde des Sceaux.

    Mediapart ajoutait que fin mars le montant des factures à honorer était déjà de plus de 112.000 euros. Le porte-parole n’a pas contesté ce chiffre.

    Il a tenté de justifier ces énormes dépassements par l’organisation de la réception du 14 juillet, pour 2007, et des vœux, pour les premiers mois de 2008...

    Il a assuré que le ministère ferait preuve de vigilance, ajoutant que les buffets dressés pour les réceptions « sont extrêmement modestes ». Sic.

  • Fillon admet...

    François Fillon admet que la croissance ne pourra pas être de 2,25%, hypothèse du budget 2008 tenue jusqu’ici bec et ongles, mais se situera « entre 1,7 et 2% ». ( La Commission européenne prévoit 1,7%, le FMI 1,5%, l’OCDE 1,8%.)

    Mais, ajoute-t-il, « cette révision n’aura aucun effet sur le budget 2008, construit pour résister à une variation de croissance de cet ordre-là ».

    Ah bon.

    François Fillon admet d’autre part que le montant des déficits publics pour 2007 sera « sans doute un peu supérieur aux 2,4% du PIB initialement prévus », et que le gouvernement devra donc « nécessairement » réviser son objectif pour 2008, fixé jusqu’ici à 2,3%. Reste à baisser la tête en attendant le coup de bâton de la Commission européenne...

  • Wallerand de Saint Just sur l’affaire Bruno Guigue

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice-président du FN

    Un fonctionnaire a le droit de publier, en dehors de ses strictes fonctions, des analyses politiques. Beaucoup ne s’en privent pas, on songe aux magistrats animant le très gauchiste Syndicat de la magistrature ; la tolérance est alors très grande. Sauf si ce fonctionnaire critique la politique de l’Etat d’Israël. Alors, les dénonciations et les foudres ministérielles s’abattent sur lui en extrême urgence. Le Front National proteste contre la servilité et la brutalité de Mme Alliot Marie.

  • Le sous-préfet limogé

    Bruno Guigue, normalien, énarque, sous-préfet de Saintes depuis septembre dernier, a été limogé après avoir publié sur le site internet oumma.com une tribune intitulée Quand le lobby pro-israélien se déchaîne. Le ministère de l’Intérieur a fait savoir samedi (le 22 mars) que Michèle Alliot-Marie avait eu connaissance de ce texte « mercredi » (le 19), et avait « immédiatement décidé de mettre fin aux fonctions » du sous-préfet... La tribune date du 13 mars. Elle avait été dénoncée le 18 par Luc Rosenzweig sur RCJ (la radio de la communauté juive).

    Le préfet de Charente-Maritime martèle un seul argument : Bruno Guigue a « enfreint le devoir de réserve », l’« obligation de neutralité ». « Même s’il voulait publier un ouvrage sur les vases Ming, il devrait en référer. » Quelle triste blague...

    Bruno Guigue a écrit deux livres sur Israël et les Palestiniens, où il ne s’exprime pas autrement que dans sa tribune. Laquelle n’était d’ailleurs pas contre Israël, mais contre le « lobby pro-israélien » (citant nommément les intellectuels français signant une tribune du Monde). C’est cela qui ne pardonne pas.

    Ses deux livres sont disponibles en librairie. Ils sont publiés sous son nom. Ces deux livres enfreignent donc quotidiennement le devoir de réserve. D’autre part, Bruno Guigue avait déjà publié sur oumma.com pas moins de sept chroniques du même acabit. Il est donc grotesque de feindre la surprise.

    On n’est pas obligé d’être d’accord avec les outrances polémiques de Bruno Guigue. On n’est pas obligé non plus de juger judicieux de les publier sur un site islamiste. Il n’empêche qu’il s’agit de quelqu’un qui a longuement réfléchi à la question, et dont les arguments méritent d’être connus. Et débattus. Mais c’est précisément le débat sur cette question qui est interdit quand l’auteur appartient à un rouage de l’Etat, même s’il prend soin de ne pas indiquer sa fonction.

  • Kouchner ou l’apprenti sorcier de la politique étrangère

    Communiqué de presse du Front National

    Nous apprenions ce lundi que des soldats français étaient blessés par des citoyens serbes en voie d'épuration ethnique au Kosovo, berceau de leur Nation.

    M. Kouchner est pour l’indépendance du nouvel Etat kosovar, corrompu et créé en violation flagrante du droit international. Nos alliés traditionnels serbes et nos soldats en paient et continueront à en payer le prix fort.

    L’Irak, au temps de Saddam Hussein, était un régime autoritaire, mais tous ses habitants pouvaient y vivre sans oppression religieuse. M. Kouchner a soutenu l’invasion de l’Irak par des troupes étrangères. Nous apprenons aujourd’hui qu’il compte faire venir en France 500 Chrétiens d’Irak persécutés.

    Le chaos engendré par l’occupation de l’Irak depuis 5 ans, au prétexte de la démocratie, ce sont les Irakiens dans leur ensemble, et les Chrétiens en particulier, qui en font les frais.

    De la guerre du Viet-Nam à aujourd'hui, M. Kouchner s'est fait une spécialité : choisir le mauvais camp d'abord, gémir sur les victimes de ses choix politiques ensuite. C'est l'incendiaire qui se fait pompier.

  • Remaniement : une ouverture à gauche

    Communiqué d’Huguette Fatna

    Nicolas Sarkozy, Président de la République élu avec les voix des électeurs de droite, nomme Monsieur Yves Jégo qui incarne l’aile gauche de l’UMP, Secrétaire d’Etat à l’outre-mer français.

    Une nomination scandaleuse quand on sait qu’Yves Jégo est un immigrationniste forcené, partisan notamment du droit de vote des étrangers et défenseur acharné du droit du sol.

    Ce même droit du sol remis en cause par les politiques à Mayotte et en Guadeloupe, puisque responsable du déferlement migratoire, de la préférence étrangère et du surpeuplement dans les maternités. 

    Par cette nomination, qui ne prend pas en compte les problèmes posés par l’immigration dans les DOM-TOM, le Président nous démontre encore une fois son détachement pour les Français d’outre-mer.

    Huguette Fatna, Secrétaire Nationale aux DOM-TOM et Conseillère Régionale d’Ile de France, demande à ses compatriotes  du bout du monde de prendre acte du mépris affiché par le Président de la République pour l’avenir des départements et territoires français d’outre-mer et rappelle que Jean-Marie Le Pen et le Front National sont désormais les seuls à défendre la France, toute la France.

  • « Remaniement »

    Nicolas Sarkozy avait promis un gouvernement « resserré », comprenant seulement 15 ministres, auxquels s’adjoindraient quelques secrétaires d’Etat de rang très inférieur, puisqu’ils ne participeraient pas au conseil des ministres. Il a en effet nommé 15 ministres et quelques secrétaires d’Etat, lesquels n’ont cessé d’être plus nombreux. En voici six autres, ce qui porte le total du gouvernement à 38 membres Au fil du temps, on a constaté que plusieurs secrétaires d’Etat participaient bel et bien au conseil des ministres, et pas seulement quand on discutait de sujets les concernant. Cette fois, l’Elysée prévient que « Luc Chatel et Yves Jégo participent à tous les conseils des ministres ».

    Les changements d’attributions et d’intitulés donnent le tournis. C’est tellement compliqué qu’il faut un très long exposé pour démêler l’écheveau. Et c’est sans intérêt. D’une part, parce qu’il s’agit essentiellement de mots, d’autre part parce que, comme le souligne Jean-Marie Le Pen dans son communiqué, « ce qui reste de politique française autonome ne se décide pas au gouvernement mais à l’Elysée ».

    Tout au plus remarquera-t-on le mauvais coup du secrétariat à la famille. Là aussi, c’est un mot qu’on ajoute, mais en ce qui concerne la réalité, c’est tout différent. La titulaire du portefeuille, Nadine Morano, battue à plates coutures à Toul, mais grande amie du président, n’a jamais défendu la famille. Bien au contraire, elle s’est fait remarquer par ses prises de position constantes et médiatisées en faveur du lobby homosexuel (« mariage », adoption, procréation assistée) et en faveur de l’euthanasie. Pauvre famille...

    Mais son arrivée nous vaudra sans doute quelques intermèdes réjouissants. Sa collègue Fadela Amara disait récemment d’elle : « Nadine Morano, c’est la Castafiore. Elle est sympa mais elle énerve tout le monde et tout le monde la fuit »...

  • La vaine inflation des ministres et des intitulés

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le « gouvernement resserré » qu’avait promis Nicolas Sarkozy est de plus en plus dilaté. Avec la nomination de six nouveaux secrétaires d’Etat, il comprend désormais 38 membres.

    Sans doute est-ce pour brouiller la perception de cette inflation que les nominations s’accompagnent d’un savant jeu de chaises musicales et d’une valse des attributions, lesquelles sont également victimes de l’inflation, avec sept nouveaux intitulés.

    On aimerait se réjouir de voir la famille faire enfin son apparition dans l’organigramme gouvernemental. Mais confier le poste à Nadine Morano relève de la provocation. Cette personne, qui vient d’être sévèrement rejetée par les électeurs de Toul, n’est pas connue pour défendre la famille, mais pour militer en faveur du mariage homosexuel, de l’adoption par les couples homosexuels, de la procréation assistée pour les homosexuels, et de l’euthanasie.

    Sans doute échappe-t-on à une nouvelle ouverture à la gauche socialiste. Mais c’est une piètre consolation.

    Et en définitive ce très modeste remaniement ministériel, sans rapport avec l’ampleur de la crise, est sans importance : ce qui reste de politique française autonome ne se décide pas au gouvernement mais à l’Elysée.

  • Les petits patrons n’ont pas le moral

    Selon le baromètre trimestriel Fiducial-Ifop, 67% des petits patrons (moins de 20 salariés) n’ont « pas le moral », contre 46% en juillet.

    « Ils ne sont plus que 33% à être optimistes sur la situation en France », contre 40% en octobre et 54% en juillet.

    Ils ne sont plus que 17% à souhaiter se développer en 2008 en augmentant leurs effectifs, contre 25% l’an dernier. Parmi les handicaps, 75% d’entre eux évoquent le poids des charges.

    La création nette d’emplois dans ces entreprises a été de 0,3% par trimestre en 2007, contre 3% en 2006.