Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gouvernement - Page 36

  • Le cynisme en plus

    Najat Vallaud-Belkacem sur la circulaire demandant aux préfets d’interdire les spectacles de Dieudonné :

    « Il n’y a pas d’interdiction de principe, l’Etat ne demande pas une interdiction générale et absolue. Ça ce serait illégal. »

  • Et vlan pour Valls

    Le tribunal administratif de Nantes a suspendu l’arrêté préfectoral d’interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes.

    Ce n’est pas vraiment une surprise.

    Mais ce qui est remarquable est que le tribunal reprend la jurisprudence Benjamin que Valls avait cru malin d’exhumer pour justifier son minable diktat.

    Le tribunal souligne en effet que le spectacle de Dieudonné n’est que la reprise en province d’un spectacle donné depuis des mois à Paris et qui n’a jamais donné lieu à des troubles à l’ordre public. Et s’il y a étrangement risque de troubles publics à Nantes, le préfet doit avoir les moyens de les contenir… « Le risque de troubles publics causés par cette manifestation pour lesquels il n'est pas établi que le préfet ne disposait pas des moyens nécessaires au maintien de l'ordre public ne pouvait fonder une mesure aussi radicale que l'interdiction de ce spectacle ».

    Manuel Valls a aussitôt fait appel devant le Conseil d’Etat…

    Addendum.

    Le Conseil d'Etat, avec une rapidité inédite, ventre à terre devant le gouvernement, valide l'arrêté préfectoral d'interdiction, alors que l'équipe technique de Dieudonné est déjà à l'intérieur du Zenith de Nantes...

    Addendum 2.

    La décision a été prise par un seul magistrat du Conseil d'Etat, Bernard Stirn, dont la notice sur wikipedia commence ainsi: "Arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus....", et qui est le frère de l'ancien ministre Olivier Stirn, membre du comité directeur de l'association France-Israël - tous deux étant (à ce qu'on dit) membres de la Grande Loge nationale française.

  • La dictature hollandienne de plus en plus immonde

    Avec l’affaire Dieudonné, la dictature holandienne franchit un nouveau degré dans l’immonde. Déjà il était insupportable que des Français se fassent arrêter parce qu’ils portent un vêtement orné d’une image de la famille, alors que des créatures étrangères ne sont pas inquiétées lorsqu’elles profanent des lieux sacrés en exhibant leur triste anatomie et en se livrant à des actes obscènes, mais aujourd’hui on bannit la liberté d’expression sous la seule accusation d’« antisémitisme » alors que les pires ignominies sont adulées et subventionnées par la pourriturocratie régnante.

    Ainsi voit-on le ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, soutenir sans réserve la circulaire Valls et s’ériger en commissaire des arts et lettres, façon bolchevique, en décrétant que Dieudonné « n’est plus un comique », « n’appartient plus au monde du spectacle ». Sic.

    C’est la même Aurélie Filippetti qui vient de nommer directeur du « centre dramatique national » de Montpellier Rodrigo Garcia, l’auteur de l’ignoble Golgota Picnic. Un « spectacle » qui aurait dû être interdit selon les critères mêmes d’Aurélie Filippetti : « Le rappel de la jurisprudence est essentiel : le respect de la dignité humaine fait partie de l'ordre public. » Non seulement la dignité humaine est horriblement bafouée dans Golgota Picnic, mais c’est aussi la dignité de tous chrétiens qui est piétinée de la plus ignoble façon. Mais on fait de Rodrigo Garcia un directeur de scène nationale, tandis qu’on interdit Dieudonné parce qu’un certain lobby veut sa peau.

    Et Golgota Picnic n’est qu’un exemple. Le théâtre subventionné regorge de soi-disant « spectacles » qui sont des exhibitions scatologiques et pornographiques, où l’on copule sur scène, où l’on pisse sur un public de bobos ébahis, où le « respect de la dignité humaine » est autrement plus bafoué que dans les spectacles non subventionnés de Dieudonné.

    Et François Hollande en personne, lors de ses vœux aux corps constitués, a avalisé la circulaire liberticide de son ministre de la Police idéologique et appelé les préfets à être « inflexibles ». Donc à être les relais diligents de la dictature qui s’abat sur le pays.

    (Quant à Marine Le Pen, qui se dit « choquée » par Dieudonné, cela ne peut que faire sourire ceux qui ont connu l’époque, quand même pas si lointaine, du grand amour entre la direction du Front national et « Dieudo », quand des gens du siège national du FN collaient les affiches de « Dieudo », quand l’état major du FN assistait à son spectacle, quand on – mais oui, moi-même dans National Hebdo… - faisait la promotion croisée du voyage humanitaire de « Dieudo » et de Janny Le Pen en Afrique, quand Jean-Marie Le Pen était le parrain du dernier enfant de « Dieudo »… Personnellement cela m’est indifférent et m’amusait à l’époque – d’autant que l’un de mes premiers articles dans National Hebdo avait été une charge contre Dieudonné… Mais faire semblant aujourd’hui d’être outré par « Dieudo », c’est ridicule…)

  • Il a osé !

    Le petit dictateur Valls a osé signer une circulaire demandant aux maires et aux préfets d’interdire des spectacles. En France. En 2014. C’est une atteinte grave aux libertés et traditions françaises.

    Il est vrai que le petit monsieur Valls n’est pas français depuis longtemps.

    Mais il est politicien depuis assez longtemps pour savoir que la devise de la République est à géométrie variable et que certains sont plus égaux que d’autres.

    Ainsi s’arroge-t-il le droit d’interdire des spectacles qu’il qualifie d’antisémites. Au motif absurde qu’il y aurait « risques graves de troubles à l’ordre public ». Alors qu’il n’y a jamais eu de troubles à l’ordre public lors des spectacles de Dieudonné, et que s’il devait y en avoir à l’avenir ce serait uniquement à cause des provocations de ce monsieur Valls.

    En revanche il y a eu des troubles à l’ordre public lors de spectacles violemment antichrétiens (dont ceux du même Dieudonné…). Mais cela ne concerne pas monsieur Valls, pas plus que ne le concernent les profanations d’églises. Il n’y a que lorsqu’on s’en prend aux musulmans et aux juifs, et à la loi détruisant le mariage, qu’il se réveille au point de prendre des mesures dictatoriales.

    Dans la République dictatoriale de Manuel Carlos Valls, né à Barcelone (Espagne) et français depuis 1982, il n’y a plus ni liberté, ni égalité, ni fraternité. Certes, on le savait déjà. Mais on peut dire qu’il en rajoute une sérieuse couche…

    N.B. La circulaire Valls fait mention de « l’arrêt de principe du Conseil d’Etat Benjamin du 19 mai 1933 ». Cet arrêt est mentionné de façon à faire croire que c’est lui qui a réglé la question et qui permet d’interdire les spectacles de Dieudonné. OR C’EST TOUT LE CONTRAIRE. En 1933, le maire de Nevers avait interdit une conférence de René Benjamin sous pression des syndicats d’instituteurs qui reprochaient à l’écrivain de les ridiculiser à chacune de ses interventions. Le 19 mai 1933, le Conseil d’Etat annula la décision du maire de Nevers "au motif que les risques de troubles à l’ordre public allégués par le maire pour interdire cette réunion n’étaient pas tels qu’ils aient pu justifier légalement l’interdiction de cette réunion, alors que la liberté de réunion est garantie par les lois du 30 juin 1881 et du 28 mars 1907".

    Voici les considérants essentiels de l'arrêt Benjamin:

    Considérant que s’il incombe au maire, en vertu de l’article 97 de la loi du 5 avril 1884, de prendre les mesures qu’exige le maintien de l’ordre, il doit concilier l’exercice de ses pouvoirs avec le respect de la liberté de réunion garantie par les lois des 30 juin 1881 et 28 mars 1907.

    Considérant que, pour interdire les conférences du Sieur Benjamin, (...) le maire s’est fondé sur ce que la venue du Sieur Benjamin à Nevers était de nature à troubler l’ordre public.

    Considérant qu’il résulte de l’instruction, que l’éventualité de troubles, alléguée par le maire de Nevers, ne présentait pas un degré de gravité tel qu’il n’ait pu, sans interdire la conférence, maintenir l’ordre en édictant les mesures de police qu’il lui appartenait de prendre ; que dès lors, (...) les requérants sont fondés à soutenir que les arrêtés attaqués sont entachés d’excès de pouvoir ; (…). [Annulation des arrêtés.]

    Il est donc bien clair, d'après cet arrêt, qu'un maire n'a pas à interdire le spectacle de Dieudonné, mais qu'il est de son devoir de maintenir l’ordre en édictant les éventuelles mesures de police qu’il lui appartient de prendre pour contenir les trois excités qui viendraient perturber l'ordre public à l'appel du ministre et de quelques lobbies.

    *

    La réaction de l'AGRIF

    Action pénale contre le ministre des cultes pour provocation à la discrimination envers les chrétiens

    "Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».

    "On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

    "Cette discrimination est aussi significative qu’intolérable en une période où les attaques contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, et notamment à Paris où deux profanations abominables ont été récemment perpétrées dans l’église Sainte-Odile et l’église de la Madeleine. Mais manifestement Monsieur Manuel Valls n’a cure de ce que font les Femen ou le dévastateur de Sainte-Odile. Il se rend donc lui-même coupable d’une odieuse discrimination envers les chrétiens et enjoint ses préfets de discriminer de même.

    "Pour lui, à l’évidence, les chrétiens et leurs lieux de culte ne doivent manifestement pas être protégés à l’instar des autres communautés.

    "L’ AGRIF entend saisir la Cour de Justice de la République et a confié cette procédure à son avocat maître Jérôme Triomphe du barreau de Paris."

  • Le divorce sans juge

    Un rapport remis à Christiane Taubira préconise de supprimer le passage devant le juge pour le divorce par consentement mutuel. Et bien entendu le ministre appelé par antiphrase « de la Famille », Dominique Bertinotti, approuve cette « simplification ».

    Au fond, il n’y a rien à dire : quand on a détruit le sens même du mot mariage, il est logique qu’il puisse être rompu comme n’importe quel autre contrat.

  • « Partenaire de référence »

    La nouvelle visite de François Hollande à Ryad, avec quatre ministres et une trentaine de chefs d’entreprises, a montré que l’Arabie saoudite est un « partenaire de référence » de la France, dit l’Elysée.

    A  priori cette qualification paraît aussi grotesque que répugnante. Mais à la réflexion on comprend qu’un pays où toute opposition est interdite et où le christianisme est puni de mort soit une référence pour ce gouvernement.

  • L’affront d’Aurélie Filipetti à la France et aux chrétiens

    Le ministère de la Culture a nommé l'hispano-argentin Rodrigo Garcia à la tête du Centre dramatique national – Théâtre des 13 vents de Montpellier.

    Pour rappel, Rodrigo Garcia est l’auteur de Golgota Picnic, qui était ainsi présenté par le Théâtre du Rond-Point, et qui fut l’objet de plusieurs manifestations :

    "Partout sur le sol, des hamburgers. Jésus est passé par là, il a multiplié les pains. Le Christ, qu’on appelle ici « el puto diablo », finira par voir sa plaie ultime de crucifié remplie de billets de banque. Plasticien, orchestrateur d’images chocs et de tableaux vivants aux provocations assumées, Rodrigo García interroge le monde et ses modèles, bouscule le cours de l’Histoire et de ses mythes. Toutes mesures dépassées, il fait du Messie et de ses acolytes une proie idéale. Machine de guerre lancée contre un monde d’hyperconsommation bovine, Golgota picnic met en scène une crucifixion tragique et trash. L’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la « terreur et de la barbarie ».

    "Dans cette épopée drôle, décalée, débordante, Jésus devient la cible, lui qui « multiplia la nourriture pour le peuple au lieu de travailler avec lui ». Le chef d’orchestre italien Marino Formenti vient interpréter la partition intégrale pour piano des Sept Dernières Paroles du Christ sur la croix de Joseph Haydn. Apaisement possible dans une fresque grandiose, scandaleuse et agitée. Après Versus, ou Et balancez mes cendres sur Mickey au Rond-Point, Rodrigo García et sa bande de fous furieux espagnols déchiffrent les évangiles à la machette. Ils font tomber des murs d’angoisses et de culpabilités héritées. Performeurs, danseurs, vociférateurs, anges chutés du ciel ou provocateurs enragés, ils s’attaquent aux peurs de deux mille ans de christianisme."

  • Le monde entier est dithyrambique sur Hollande

    Yamina Benguigui, qui est ministre de je ne sais quoi, a été invitée par i>télé pour faire l’éloge de Mandela, qui est l’exercice obligé du jour. Elle en a profité pour faire aussi l’éloge de son patron, en bon petit soldat qui ne crache pas dans la soupe.

    Expliquant que François Hollande « fait aussi partie de cette école Nelson Mandela », elle a ajouté :

    « J’ai fait plus de 50 pays cette année. Quand j’arrive, quel que soit le pays, même anglophone, on est dithyrambique sur ce qu’est François Hollande dans son regard à hauteur d’homme, ce côté égalitaire. »

    A ce point-là, on se demande quand même si le propos est sérieux. Ou si l’on est en Corée du Nord.

  • La TVA équine : typique de la politique européenne

    Toute la France hippique est révoltée, à juste titre, contre la hausse de la TVA de 7 à 20%, qui risque d’entraîner la fermeture de très nombreux centres équestres, alors que cette activité s’était « démocratisée », comme on dit, pour le plus grand plaisir de très nombreux enfants.

    Le gouvernement répond qu’il n’y peut rien : il s’agit d’une directive européenne, et la France a été condamnée par la Cour de Justice de l’Union européenne en mars 2012 pour ne pas l’avoir appliquée.

    En effet.

    Le jugement du 8 mars 2012 stipule qu’en l’espèce « la République française a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu des articles 96 à 99 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006, relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée, lus en combinaison avec l'annexe III de celle-ci ».

    Cette directive a été élaborée par la Commission européenne en 2004. Elle a été adoptée par le Parlement européen le 10 mai 2005, par un vote à main levée, par des députés qui évidemment n’avaient pas lu ses 414 articles, ni à plus forte raison ses 12 annexes, et s’en remettaient à leur commission des Finances qui trois semaines avant l’avait adopté les yeux fermés… Et puis la directive fut adoptée par le Conseil européen, c’est-à-dire les ministres des Finances, le 28 novembre 2006.

    On peut supposer que certains fonctionnaires des Finances ont vu que la TVA sur les sports hippiques allait monter de 7 à 20%. Mais ils n’ont rien dit, parce que leur métier est de faire rentrer de l’argent, pas de limiter les rentrées…

    Mais on peut gager que ni le président de la République Jacques Chirac, ni le Premier ministre Dominique de Villepin, ni le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, ni son adjointe hyper-européiste aux Affaires européennes Catherine Colonna, ni même le ministre des Finances Thierry Breton, qui a signé la directive, n’ont été au courant de cette augmentation. Quelle surprise, quand la France a été mise en demeure, puis renvoyée devant la Cour de Justice, puis condamnée… Mais on était alors six ans plus tard, sous un autre gouvernement… Et c’est les socialistes qui prennent, alors que sur ce coup-là ils n’y sont pour rien…

  • L’imitation jusque dans le vocabulaire

    Chacun constate à quel point Manuel Valls imite les attitudes, les procédés, les discours de Nicolas Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur. (Manuel Valls croit qu’ainsi il deviendra lui aussi président de la République, ce qui n’est pas stupide.)

    Après l’arrestation d’Abdelhakim Dekhar, il a évoqué le « présumé coupable ».

    Or c’est Nicolas Sarkozy (mais alors chef de l’Etat) qui avait inventé cette expression, en 2011, lorsqu’il avait critiqué la remise en liberté du « présumé coupable » Tony Meilhon, principal suspect dans l'affaire Laetitia.

    Une expression naturellement strictement illégitime et qui pourrait valoir au ministre de l’Intérieur d’être condamné pour atteinte à la… présomption d’innocence, si quelqu’un se préoccupait encore du droit dans notre pays.