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Gouvernement - Page 23

  • Dernières nouvelles de la République islamique de France

    Le ministre de l’Intérieur de la République islamique de France, Bernard Dhimmi Cazeneuve, s’est rendu aujourd’hui à la « salle de prière » musulmane qui avait été « saccagée » par des Corses après les émeutes arabes d’Ajaccio.

    Il a déclaré que « la République laïque continuera à protéger l’exercice de tous les cultes ».

    Rappelons qu’il s’agit d’une salle de prière clandestine, enregistrée comme siège social de l’Association marocaine, sportive et culturelle des musulmans de Corse. Autrement dit elle contrevient à plusieurs lois de la République, et d’abord à la loi de 1905.

    La République protège les lieux de culte clandestins, s'ils sont musulmans.

    Et il a osé en remettre une couche sur Twitter :

    Caez.jpg

    Ni dignes ni républicains, mais hors la loi. Et donc le ministre aussi. Mais il est vrai que c’est le ministre qui considère que « ce n’est pas un délit de prôner le jihad »…

  • Une belle victoire des islamistes

    Les chaînes de télévision nous ont montré avec insistance et complaisance des entrées d’églises gardées par des soldats en armes (en tout 120.000, nous dit-on, policiers et militaires confondus) pour les messes de Noël. Et l’on nous montrait les fidèles tout heureux d’être ainsi « protégés ».

    Donc, l’histoire retiendra que Noël 2015, en France, fut le premier Noël où les églises furent gardées par crainte des attentats. Comme au Caire. Comme à Bagdad. Comme dans un pays musulman.

    Avec cette énorme différence que dans les pays musulmans les chrétiens déplorent cet état de fait, s’en désolent, et non s’en réjouissent.

    Pus fort encore, en divers lieux, de Béziers à Lens, il y avait une garde musulmane à l’entrée de l’église. Et le ministre de l’Intérieur en personne, Bernard Cazeneuve, au lieu de condamner la formation de milices confessionnelles, de s’émerveiller de cette initiative : « Respect pour les musulmans qui ont protégé les églises pour Noël. Concorde et fraternité dans la République. »

    « Les musulmans qui ont protégé les églises », dit-il. C’est une autre première que l’histoire pourra retenir : la première fois qu’un ministre de l’Intérieur de la République française s’exprime officiellement en ministre de la dhimmitude.

    Dans les pays musulmans, quand on veut humilier les chrétiens, on les appelle « nazaréens », d’où le désormais célèbre noun. Quand on veut leur donner leur nom selon le droit musulman (comme le fait toujours l’imam d’al-Azhar, par exemple), on les appelle « ahl al dhimma », littéralement « les gens de la protection », ceux que l’on protège. Une protection analogue à celle de la mafia. C’est-à-dire que d’une part elle est arbitraire, pouvant cesser à tout moment, d’autre part elle n’est pas gratuite. Cette protection qu’assurent les musulmans contre des musulmans ne peut exister que moyennant une contrepartie, appelée jizya (strictement appliquée dans l’Etat islamique, de façon plus ou moins déguisée ailleurs).

    En bref, les musulmans qui ont fait mine de garder des églises, et dont on sait que ce sont, bien sûr, des salafistes et des proches des Frères musulmans, ne l’ont pas fait pour les beaux yeux des chrétiens, mais pour affirmer que la France est un pays islamique, et que si la jizya n’a pas été payée d’avance on saura présenter la facture, d’une façon ou d’une autre.

    En d’autres termes, c’est affirmer que la France est un pays islamique. Et dans ce contexte, le tweet de Cazeneuve en est une confirmation.

  • Nous y voilà

    Le ministre de l’Intérieur craint que les messes de Noël ne soient prises pour cibles par des terroristes. Il a donc envoyé des instructions précises aux préfets et aux directeurs de la police et de la gendarmerie pour que soient protégées les églises les 24 et 25 décembre.

    Comme au Caire ou à Bagdad…

  • Baisses d’impôts…

    Dans l’étude annuelle de l’OCDE, la France se classe toujours en deuxième position parmi les pays développés pour le niveau des prélèvements obligatoires en 2014, derrière le Danemark.

    Alors que le taux de prélèvements obligatoires est en moyenne de 34,4%, celui de la France est de 45,2%.

    Les charges sociales représentent près de 37% des prélèvements obligatoires, alors que la moyenne de l’OCDE se situe à 8%.

    La pression fiscale s’est reportée des entreprises vers les ménages depuis le début de la crise. La charge fiscale a fortement augmenté pour les particuliers depuis 2007, alors qu’elle a baissé pour les entreprises.

    Plus de précisions dans Les Echos.

  • On va leur donner notre mosquée…

    Le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, annonce que l’Algérie a entamé les procédures « visant à faire de la Grande Mosquée de Paris une propriété de l'Etat algérien ».

    La Mosquée de Paris a été construite en hommage aux soldats musulmans morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. C’est un monument français. Et un monument aux morts français. Il est scandaleux que l’Etat français le donne à l’Algérie.

    Selon Mohamed Aïssa, une loi française stipule qu'« un pays étranger qui finance une association de droit français peut, passés 15 ans, prétendre à la propriété de cette entité ». Or l’Algérie finance en effet les activités de la Grande Mosquée de Paris. (La fédération de la Grande Mosquée de Paris étant une composante importante du CFCM : l’islam de France…).

    Mais l’affaire fait tiquer au Maroc. Car c’est le sultan du Maroc qui en avait posé la première pierre et était revenu l’inaugurer au côté de Gaston Doumergue. Les Marocains considèrent donc que la Mosquée de Paris est marocaine…

    Addendum

    Dalil Boubakeur a démenti cette procédure, soulignant que toutes les activités de sa mosquée “s'inscrivent dans le cadre de la loi française” et que “son statut n'a actuellement subi aucune modification”. “Toutes spéculations ou informations contraires ne sont qu'une vue de l'esprit journalistique (sic !), et donc nulles et non avenues”, a-t-il affirmé.

  • C’est difficile…

    Donc, le terrorisme jihadiste n’a rien à voir avec l’islam. OK. Même si je n’arrive quand même pas à comprendre comment le « jihad », mot du Coran, n’a rien à voir avec l’islam.

    Le ministre de l’Intérieur, pour qui « ce n’est pas un délit de prôner le jihad », déclare qu’il a fermé trois mosquées où l’on prône le jihad. OK. Si on commençait à vérifier la cohérence des paroles et des actes des gouvernants, on n’en sortirait pas.

    Mais le problème se complique. Car il faut donc désormais comprendre que ces mosquées où l’on prêche l’islam n’ont rien à voir avec l’islam. Et même Bernard Cazeneuve parle d’une école coranique clandestine dans une de ces mosquées. Une école où l’on apprend le Coran qui n’a rien à voir avec l’islam.

    Là ça devient vraiment difficile.

    C’est comme ce mot de « radicalisation » et de « radicalisés ». Il semble qu’il ne s’agisse ni des radicaux de gauche ni des radicaux valoisiens, qui sont pourtant les radicalisés historiques, essentiellement des radicalisés du laïcisme. Qui sont donc les « radicalisés » que l’on recherche ? Car s’ils n’ont rien à voir avec l’islam, qu’est-ce qu’ils peuvent bien radicaliser ? On ne radicalise pas le rien, on ne peut radicaliser qu’une doctrine. Or ça n’a rien à voir avec l’islam, nous affirme-t-on. Quel mystère…

  • Nous, nous mettons en berne

    Un excellent communiqué de l’AGRIF, qui me dispense de tout autre commentaire (qui risquerait de dépasser ma pensée, parce que trop c’est trop…) :

    L’AGRIF, qui se porte partie civile dans l’action judiciaire contre les terroristes, s’associe pleinement au deuil, que l’on voudrait être celui de tous les Français de toutes religions ou idéologie politico-religieuse, à la pensée des victimes de la barbarie des assassins anti-français, anti-chrétiens, anti-juifs et anti-humains de l’État islamique.

    Le gouvernement a voulu marquer ce deuil par un pavoisement généralisé, à la manière américaine, à la différence de notre tradition nationale qui en pareil cas consiste plutôt à mettre nos drapeaux en berne.

    Le recueillement et les prières pour les victimes ne sauraient en effet empêcher l’indignation et même la colère contre ceux qui portent une lourde responsabilité dans la nouvelle éruption du séculaire fanatisme salafiste.

    L’État islamique est en effet le monstre qui a initialement grandi avec la complicité conjointe de l’Arabie saoudite, son exact modèle, du Qatar et aussi de la Turquie dont l’islamisme n’est nullement « modéré », comme n’ont cessé de le présenter les professionnels de la désinformation et du déni de la réalité islamique.

    François Hollande, Manuel Valls, Laurent Fabius s’efforcent aujourd’hui, avec des accents de deuil que l’on veut croire sincère, mais avec une grandiloquence cocardière, de faire oublier leur impardonnable aveuglement sur le fanatisme de ces États soi-disant alliés et amis.

    Ces dirigeants sont à la fois incultes et aveugles sur la réalité millénaire de la théocratie totalitaire islamique. Ils sont incapables de l’analyser comme le très lucide et courageux Maréchal Sissi.

    De plus, aux arguments séducteurs de leur puissance économique et financière, les diplomates de ces États ajoutent leur habileté à berner les nôtres selon leur séculaire pratique de la Taqiya, l’art du double ou triple langage.

    Mais la médiocrité accablante de nos actuels dirigeants ne saurait faire oublier celle des précédents. Il faut se souvenir des stupéfiants propos de complaisance du ministre des Affaires Étrangères Alain Juppé, pour les Frères Musulmans. Et pire encore on ne saurait oublier l’irresponsable action aux conséquences infiniment chaotiques et tragiques qui a été directement menée en Libye par Nicolas Sarkozy sous l’influence aberrante d’un Bernard-Henri Lévy.

    L’alternance par François Hollande d’une pitoyable grandiloquence dans la compassion et de la rodomontade avec de mâles accents guerriers est aujourd’hui insupportable. On attendrait pour le moins l’expression d’une élémentaire repentance pour les aberrations d’une indigente politique idéologique et de déni de réalité aux conséquences criminelles.

    Messieurs Hollande, Valls, Fabius, madame Taubira, et quelques autres, devraient pour le moins avoir la décence de démissionner. De même, messieurs Sarkozy, Juppé et quelques autres devraient avoir celle de ne plus solliciter les suffrages des Français.

  • Les amis de Fabius soutiennent les tueries

    Le Front al-Nosra (al-Qaida en Syrie, adversaire de l’Etat islamique) a twitté à propos des tueries parisiennes :

    « Nous sommes heureux de constater qu’une secte déviante a été capable de mettre en œuvre une opération, couronnée de succès, à l’encontre des koufars. »

    Laurent Fabius a dit à propos d’al-Nosra : « Sur le terrain, ils font du bon boulot. »

  • Quel argument…

    Plusieurs recours contre les décrets d’application de la loi Taubira et de la circulaire Valls sur l’objection de conscience des maires sont – enfin – examinés au Conseil d’Etat. Hier, le rapporteur public a demandé leur rejet, « et souligné le caractère secondaire de ces recours face aux événements qui secouent la France depuis le 13 novembre ».

    Parce que depuis le 13 novembre, comme chacun sait, le Conseil d’Etat ne s’occupe plus que des actes terroristes…

    Et depuis le 13 novembre les autres sujets n’ont plus d’importance. Du moins celui-là…

  • France Inter c’est le ministère de l’Intérieur

    France Inter reconnaît ouvertement que ses « informations » sont la propagande du ministère de l’Intérieur.

    On avait vu sur plusieurs sites qu’un article du 14 septembre intitulé « Des terroristes parmi les migrants ? » était devenu « Réfugiés : le fantasme de l’infiltration terroriste ». Le début de l’article première version disait que selon Christian Estrosi des terroristes se cacheraient parmi les migrants mais qu’au ministère de l’Intérieur « on semble ne pas y croire ». Le début de l’article deuxième version après avoir cité Christian Estrosi disait : « Mais est-il crédible ? Autant le dire tout de suite : non, et on vous explique pourquoi. »

    Le directeur de la rédaction de France Inter a fini par répondre :

    Ce n’est pas notre journaliste qui a mal fait son boulot. Elle s’est appuyée sur le ministère de l’Intérieur : dans un échange en off avec d’autres collègues, il se disait alors très peu préoccupé par ce risque.

    Et l’on voit aujourd’hui à quel point le ministère de l’Intérieur était perspicace… et que France Inter avait bien raison de lui obéir…