Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gouvernement - Page 27

  • Le collège-lycée Ibn Khaldoun

    Hier s’est répandue la rumeur selon laquelle Manuel Valls, en visite aujourd’hui à Marseille, allait acter la reconnaissance par l’Etat d’un établissement scolaire musulman.

    En réalité, Manuel Valls est à Marseille pour un comité interministériel délocalisé, pour la signature d’un contrat de plan Etat-région, et il doit visiter Eurocopter : son agenda ne signale pas la visite d’une école musulmane. Du reste, selon certains, la chose devait se faire hier jeudi, ce qui était encore plus impossible.

    De toute façon, c’est le mois prochain que sera signé le contrat entre l’école en question et l’Etat.

    Cette rumeur, imprudemment relayée par l’Observatoire de l’islamisation, a permis cependant d’en savoir plus sur l’école en question. C’est en effet l’Observatoire qui a indiqué qu’il s’agissait du collège-lycée Ibn Khaldoun, lequel est sous influence directe du Qatar et de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    Le 22 mai dernier avait lieu en effet la « pause » (sic) de la première pierre des nouveaux bâtiments de l’institution. Avec Amar Lasfar, président de l’UOIF, flanqué des ambassadeurs du Qatar et du Koweit. Au moins on sait d’où vient l’argent…

    Et dans son discours, le directeur a indiqué que le contrat signé en juin sera une nouvelle étape.

    La femme en rose est Samia Ghali, maire du 8e secteur de Marseille et sénatrice PS de Marseille.

    A propos de Ibn Khaldoun, il a écrit ceci, qui n’émeut pas la République :

    « Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal. »

    ceremonie34.jpg

    ceremonie37.jpg

    ceremonie45.jpg

  • L’euthanasie au Sénat

    La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté hier 12 amendements à la proposition de loi sur la fin de vie.

    Le plus important est assurément que l'hydratation et l'alimentation artificielles ne sont plus assimilées à des traitements.

    D’autre part l’euthanasie (la « sédation profonde et continue ») ne pourra être pratiquée qu'en cas de « souffrance réfractaire ».

    Mais, à supposer que ce soit voté par le Sénat, il n’en restera rien au retour à l’Assemblée.

    Et en sens inverse, en ce qui concerne les « directives anticipées », la commission limite les cas dans lesquels le médecin n’est pas tenu de s’y conformer.

  • En européen, “quota” se dit “clé”

    La Commission européenne a présenté hier son plan de répartition contraignante des « demandeurs d’asile » par pays, selon un système de quotas prenant en compte divers critères (nombre d’habitants, PIB, taux de chômage, nombre de demandes d’asile déjà reçues et nombre de réfugiés déjà accueillis).

    Il s’agit de répartir sur deux ans 40.000 Syriens et Erythréens. La France devrait en accueillir 4.051 venant d’Italie et 2.701 venant de Grèce. Soit 6.752 en tout. Pas un de plus, pas un de moins… Pour le moment.

    Il n’y a eu aucune réaction française. On sait pourtant que la France était opposée à cette politique de quotas.

    Mais ce ne sont pas des quotas : la Commission met en œuvre une « clé » de répartition. Ça change tout…

  • « Community managers »

    Le Premier ministre de la France, Manuel Valls, annonçait hier une « nouvelle étape » dans la lutte contre l’endoctrinement jihadiste sur internet. Il va mettre en place un « bataillon de community managers de l'État, pour opposer une parole officielle à la parole des jihadistes et ne pas leur laisser l'espace numérique ».

    Certains vieux croûtons irrécupérables, comme moi, ne savent pas ce que sont des « community managers ». Alors j’ai demandé à mon moteur de recherche. Et celui-ci, dont la langue maternelle est pourtant l’anglais, m’a répondu par des articles sur le « gestionnaire de communauté ».

    Parce que les « worldwide » Google et Wikipedia parlent français, tandis que notre Premier ministre, pour faire branché, parle le sabir international.

    Cela pour la forme. Quant au fond, il va de soi que dans les états-majors jihadistes on est tordu de rire devant la menace de ces « gestionnaires de communauté », ignorant volontairement tout de l’islam, que Manuel Valls va lancer sur la toile pour contrer leur propagande…

  • La mosquée préfectorale

    Conformément à ce que le préfet lui avait demandé, la communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (Camy) a autorisé la vente de l’ancienne trésorerie de Mantes-la-Ville à une association musulmane, en passant par dessus l’autorité du maire FN.

    Le maire, Cyril Nauth, souligne que « c'est inacceptable », et envisage d’user de son droit de préemption, ou d’attaquer le permis de construire : il y aura des problèmes de circulation et de stationnement, sans parler d'éventuels « troubles à l'ordre public ».

  • C’était historique

    En 2006 avait été votée une loi généralisant le CV anonyme. Ce n’était pas la gauche, c’était la droite (Chirac-Villepin, avec Sarkozy ministre d’Etat) qui était au pouvoir, et qui mettait en œuvre cette avancée historique contre les discriminations. Pendant des mois on nous avait bassiné avec cette réforme fondamentale permettant de lutter contre le racisme des chefs d’entreprise et le sous-emploi des banlieues, et bla-bla-bla.

    En fait, le décret d’application… ne vit jamais le jour. Mais le CV anonyme fit l’objet d’une expérimentation, par des entreprises volontaires particulièrement citoyennes…

    En 2009 fut établi un « bilan d’étape ». La conclusion était que le CV anonyme avait… l’effet inverse de celui qui était escompté.

    La secrétaire nationale du PS aux questions de société avait rejeté ces conclusions, mettant en cause la méthodologie de l’enquête. Il s’agissait d’une certaine Najat Vallaud-Belkacem.

    Aujourd’hui, son collègue au gouvernement le ministre du Travail François Rebsamen a déclaré que la loi de 2006 va être abrogée, conformément aux conclusions du nouveau rapport qui lui a été remis.

  • Mythologie

    Manuel Valls :

    « La République a fait l’école, et l’école a fait la République. »

    Si l’on quitte la mythologie et le négationnisme pour se tourner vers l’histoire vraie, cela donne :

    « La Troisième République a fait l’école laïque et laïciste, et a expulsé les congrégations enseignantes qui faisaient l’école depuis très longtemps, et l’école laïque a perpétué une République laïcarde qui ne cesse de s’écrouler au fur et à mesure qu’elle bafoue davantage l’identité française qu’elle méprise et détruit. »

  • Enfants de la République

    Grosse campagne contre Robert Ménard, orchestrée par le gouvernement qui n’a rien d’autre à faire (Hollande en tête), parce que le maire de Béziers constate qu’il y a beaucoup de prénoms musulmans (une majorité) dans les écoles de la ville.

    C’est comme pendant les heures les plus sombres de notre histoire, dit le ministre de l’Intérieur, très inspiré…

    « Honte au Maire de Béziers. La République ne fait AUCUNE distinction parmi ses enfants », touitte le Premier ministre.

    Mais il n’existe pas d’enfants de la République. Nous sommes enfants d’un père et d’une mère. Et le catholiques sont enfants de l’Eglise, parce que l’Eglise les fait enfants de Dieu par le baptême. Mais la République n’a jamais engendré personne.

    Je ne suis pas enfant de la République. Et Manuel Valls encore moins, si c'était possible, lui qui est né en Espagne sous une dictature…

    Najat Belkacem « condamne très fermement le fichage religieux des élèves des écoles de Béziers » et demande au recteur de saisir le procureur de la République… Parce que ce « fichage » est « non seulement illégal mais aussi profondément antirépublicain ». Ce qui est savoureux aussi dans sa bouche, elle qui est marocaine, née dans un royaume, et toujours conseillère du roi...

  • Holllande et Valls tiennent à leur provocation

    Au conseil des ministres du 5 janvier dernier, Laurent Stefanini, chef du protocole de la République, a été nommé ambassadeur de France près le Saint-Siège. Laurent Stefanini est certes un diplomate chevronné, mais aussi un homosexuel déclaré. Et c’est évidemment une provocation que de proposer au Vatican un ambassadeur homosexuel, même si François n’est pas homme à juger…

    A vrai dire, c’est Sarkozy qui avait commencé, en nommant un autre diplomate ouvertement homosexuel, Jean-Loup Kuhn-Delforge, à ce même poste. Sans doute pour embêter Benoît XVI. Mais c’est la France qui fut embêtée, et qui finit par céder après une vacance de 13 mois.

    Aujourd’hui, François ne juge certes pas Laurent Stefanini, mais la Curie ne veut pas d’un ambassadeur de France homosexuel. Donc, depuis le 5 janvier, c’est le silence absolu du côté du Vatican. Ce qui veut dire qu’on rejette, sans discussion possible, la nomination.

    Vendredi dernier, l’Elysée a fait savoir que l’on attendait toujours la réponse à la demande d’agrément… En attendant, depuis le 1er mars il n’y a plus d’ambassadeur de France près le Saint-Siège.

    Le pire dans cette histoire, ce n’est pas la grossièreté militante de la République laïque – on ne la connaît que trop -, c’est la scandaleuse intervention du cardinal André Vingt-Trois, qui a osé écrire à la Curie pour soutenir la nomination de Stefanini…

  • Manuel Valls a disjoncté pour de bon

    Dans une démocratie, un responsable politique qui s’engage à fond dans une campagne électorale et qui subit une cuisante défaite présente aussitôt sa démission s’il n’avait pas de mandat à perdre.

    Qui donc plus que Manuel Valls s’est engagé dans la campagne ? C’est au point que, le 26 mars, il avait refusé de répondre à une question sur le chômage en disant : « Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faut vous y habituer. » Sic.

    Or cet homme qui était à 100% en campagne a subi une écrasante défaite. Sa campagne a été méchamment sanctionnée par les électeurs. Mais il n’est pas question qu’il quitte Matignon.

    Il a même osé dire ce matin :

    « Les Français me demandent de rester en poste pour redresser l'emploi et le pays. »

    Et pour faire bonne mesure il n’a pas écarté l’idée que des Verts entrent au gouvernement s’il y a un « pacte » entre le PS et eux.

    En effet, quand un gouvernement est ultra-minoritaire, il n’y a pas de raison qu’il ne fasse pas ministres des représentants d’un parti ultra-groupusculaire : les candidats EELV ont obtenu 0,16% des voix aux départementales.