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On va leur donner notre mosquée…

Le ministre algérien des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, annonce que l’Algérie a entamé les procédures « visant à faire de la Grande Mosquée de Paris une propriété de l'Etat algérien ».

La Mosquée de Paris a été construite en hommage aux soldats musulmans morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale. C’est un monument français. Et un monument aux morts français. Il est scandaleux que l’Etat français le donne à l’Algérie.

Selon Mohamed Aïssa, une loi française stipule qu'« un pays étranger qui finance une association de droit français peut, passés 15 ans, prétendre à la propriété de cette entité ». Or l’Algérie finance en effet les activités de la Grande Mosquée de Paris. (La fédération de la Grande Mosquée de Paris étant une composante importante du CFCM : l’islam de France…).

Mais l’affaire fait tiquer au Maroc. Car c’est le sultan du Maroc qui en avait posé la première pierre et était revenu l’inaugurer au côté de Gaston Doumergue. Les Marocains considèrent donc que la Mosquée de Paris est marocaine…

Addendum

Dalil Boubakeur a démenti cette procédure, soulignant que toutes les activités de sa mosquée “s'inscrivent dans le cadre de la loi française” et que “son statut n'a actuellement subi aucune modification”. “Toutes spéculations ou informations contraires ne sont qu'une vue de l'esprit journalistique (sic !), et donc nulles et non avenues”, a-t-il affirmé.

Commentaires

  • parfait ! Vu que les deux pays se bouffe le croissant, ça peut durer longtemps, et la grande mosquée reste française, pendant ce temps...

  • "Au lendemain de la guerre de 1870, les catholiques français avaient édifié – grâce à leurs aumônes – la basilique de Montmartre.
    Au lendemain de la guerre de 1914-1918, c’est une mosquée que les loges maçonniques décident d’édifier – sur fonds publics.
    Leur but n’est pas de satisfaire les musulmans (qui, à l’époque, ne demandent rien de tel), mais d’humilier les catholiques.
    Née dans les loges, l’idée est aussitôt adoptée par le Gouvernement français et par Jules Cambon (gouverneur général de l’Algérie)."

    Edouard Herriot présente le projet (juin 1920)

    Les frais de construction sont énormes, mais Edouard Herriot lui-même s’en occupe. Le 30 juin 1920, le député anticlérical (qui milite au même moment pour l’expulsion des moines et la confiscation des écoles catholiques) présente à la Chambre des députés un projet de loi accordant une subvention de 500 000 francs « pour la construction d’une mosquée, d’une bibliothèque, d’une salle d’études et de conférences (…), une vraie maison de l’islam. »
    (...)
    https://bibliothequedecombat.wordpress.com/2015/11/10/la-grande-mosquee-de-paris-a-ete-financee-p

  • Vous faites bien de rappeler cet aspect des choses. Plus important encore me paraît le fameux texte quasiment visionnaire de Maurras, surtout si l’on se souvient qu’il fut le seul à dire cela :

    (…) Nous sommes probablement en train de faire une grosse sottise. Cette mosquée en plein Paris ne me dit rien de bon. Il n'y a peut-être pas de réveil de l'Islam, auquel cas tout ce que je dis ne tient pas et tout ce que l'on fait se trouve aussi être la plus vaine des choses. Mais, s'il y a un réveil de l'Islam, et je ne crois pas que l'on en puisse douter, un trophée de cette foi coranique sur cette colline Sainte-Geneviève où enseignèrent tous les plus grands docteurs de la chrétienté anti-islamique représente plus qu'une offense à notre passé : une menace pour notre avenir. On pouvait accorder à l'Islam, chez lui, toutes les garanties et tous les respects. Bonaparte pouvait se déchausser dans la mosquée, et le maréchal Lyautey user des plus éloquentes figures pour affirmer la fraternité de tous les croyants : c'étaient choses lointaines, affaires d'Afrique ou d'Asie. Mais en France, chez les Protecteurs et chez les Vainqueurs, du simple point de vue politique, la construction officielle de la mosquée et surtout son inauguration en grande pompe républicaine, exprime quelque chose qui ressemble à une pénétration de notre pays et à sa prise de possession par nos sujets ou nos protégés. Ceux-ci la tiendront immanquablement pour un obscur aveu de faiblesse. Quelqu'un me disait hier : — Qui colonise désormais ? Qui est colonisé ? Eux ou nous ? (…)
    Nous venons de transgresser les justes bornes de la tolérance, du respect et de l'amitié. Nous venons de commettre le crime d'excès. Fasse le ciel que nous n'ayons pas à le payer avant peu et que les nobles races auxquelles nous avons dû un concours si précieux ne soient jamais grisées par leur sentiment de notre faiblesse.

  • "Le bulldozer est un tracteur à chenilles muni d'une lame frontale. L'outil de terrassement est une lame profilée portée par deux bras articulés qu'un mécanisme hydraulique permet de rabaisser ou de relever. Si la lame est en position basse, l'engin fait un terrassement par raclage avec une profondeur de coupe de 20 à 30 centimètres. En mettant la lame en position intermédiaire, on peut régler des tas de déblais en couches d'épaisseur de 20 à 30 centimètres également. La position haute est une position de transport."

    PS Nous avons ce petit coté Jugement dernier .

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