« Les générations futures vont se demander, avec un étonnement perplexe, pourquoi le monde du début du XXIe siècle développé est tombé dans une panique hystérique en raison d'une augmentation de la température moyenne mondiale de quelques dixièmes de degré. »
Le propos est de Richard Lindzen, qui a été l'un des principaux auteurs du troisième rapport du GIEC…
C’est par ce propos que Riccardo Cascioli commence un article de La Nuova Bussola, où l’on peut lire aussi :
« Un nombre non négligeable de catholiques, en Italie aussi, se sont vus refiler dans l'homélie du premier dimanche de l'Avent une conférence sur le changement climatique. De sorte que cette période d'attente pour la naissance du Christ a été transformée en attente de l'accord de Paris, les espoirs pour le salut de la planète sont placés dans les chefs d'Etat au lieu de l'être dans notre Sauveur, pauvres humains que nous sommes. A renforcer ce message, à propos du changement climatique, le Pape François lui-même s'y est mis, disant que “nous sommes au bord du suicide”. »
*
Présentation du livre L’idéologie du réchauffement, de Rémy Prud’homme, que j’évoquais déjà hier :
Cet essai ne nie pas le réchauffement de la planète. Au cours du XXème siècle, la température moyenne de la terre a augmenté de 0,6 à 0,8 degrés. Il s’intéresse plutôt au « réchauffisme », néologisme qui rapproche le « réchauffement » et « l’alarmisme » en une certitude que la hausse des température est anthropique.
Rémy Prud’homme montre que ce mouvement d’idées présente les cinq caractéristiques d’une idéologie, selon les critères établis par Hannah Arendt :
-il est monocausal : les rejets de CO2 issus de l’activité humaine expliqueraient à eux seuls le réchauffement de la planète.
-il est scientifiste : il prétend s’appuyer sur une science unique, irréfutable.
-il est étatique : le GIEC, l’ONU et les états ont immédiatement capturé et instrumentalisé cette idée
-il est révolutionnaire : il faut tout changer pour « sauver » la terre.
-il est populaire : les peuples sont facilement convaincus de la responsabilité de l’homme dans les changements du climat.
Comme dans toute idéologie, l’auteur démasque au cœur de ce « réchauffisme » les germes puissants d’une tendance dangereusement totalitaire.
Commentaires
bref, le réchauffisme, c'est du suicide au premier degré.
Non au "deuxième degré" c'est la limite du suicide (pour le moment).
C'est un bobard comme les peuples décérébrés les aiment. "Tous unis contre!" Et on pourra faire la chasse aux "mal-pensants", c'est à dire ceux qui en réalité pensent et réfléchissent. Le Diable et ses démons doivent se vautrer de rire!
Il n'y a pas encore d'union sacrée contre la connerie (CON22), car nous sommes gouvernés par 1) une minorité de salauds assistés 2) d'une majorité de cons
Il est quand même regrettable que l'anti-réchauffisme (justifié s'il s'agit de contredire l'idée d'une responsabilité exclusive de l'homme dans le réchauffement, lui-même pour le coup incontestable quoique désormais moins marqué - c'est précisément là qu'est l'os) masque le discours authentiquement conforme à la doctrine de l'Eglise en faveur d'une écologie politique dans laquelle l'homme ferait un usage tempéré de la Création (cf. ce que Benoît XVI a admirablement écrit sur ce sujet).
Il faudrait quand même, y compris parmi les lecteurs de ce blog (je n'ose dire l'auteur) sortir du complotisme généralisé. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un plan ordonné et raisonné ; je crois plus trivialement que la connerie est contagieuse et l'humanité prompte à sombrer dans le moutonnisme et ses modes.
Il est certain qu'avec ce Pape (???) nous sommes "'au bord du suicide aussi ! (Pour rebondir sur sa "pensée (bien grand mot pour un si petit homme !)
Joli mot que le" moutonisme "de l'humanité! N'oublions pas que les brebis du Seigneur, de par leur nature meme, ne peuvent rien faire d'autre que de suivre le mouvement du troupeau ! C'est le choix du berger que l'on suit qui fera toute la différence!
Je suis le bon Beger...
Ce qui est amusant, c'est que nous soyons à l'aube d'une nouvelle ère glaciaire. Ce qui veut dire qu'à long terme les temperatures devraient chuter.
Pour ma part, je suis refroidiste, et j'ai toujours autant de plaisir à voir la tête des gens quand je l'annonce : ils me prennent pour un fou. :-)
Les Touaregs sont réchauffistes le jour et refroidistes la nuit. Et, dans les deux cas ils portent leur épais vêtement de laine, noir ou bleu foncé. C'est dire qu'ils n'ont pas besoin des (faux-) experts du GIEC pour vivre, ni de l'avis des scientifiques-qui-savent-tout-même-ce-qu'ils-ignorent
Certes. Mais cela n'a rien d'amusant tant il est vrai que cette question climatique ne provient pas du "CO2 new business" mais de la destruction systématique des terres cultivables les plus fertiles !
Je suis absolument terrifié par la disparition de 90000 ha de terres chaque année en France car personne, personne ne moufte, personne ... sauf lorsqu'il s'agit de territoires sans intérêt agronomique.
Voir l'hystérique liesse des journalistes à la signature de l'accord de la COP 21.
Les journalistes dans la salle de presse de la COP 21 se soulèvent et applaudissent dans une liesse généralisée à la signature de l’accord. Ces reporters sont les garants d’une information scientifique, sobre, neutre et impartiale... »
Vidéo DailyMotion (0:13 min.) : http://www.dailymotion.com/video/x3i5j29_journalistes-hysteriques-a-la-signature-de-l-accord-de-la-cop21_news
On peut, en effet, se demander si c’est là le comportement de reporters qui doivent savoir rester impartiaux quand ils rapportent des événements. Vidéo prise par la journaliste spécialisée en environnement de l'hebdomadaire The Economist de Londres, Miranda Johnson.
Le sol fait le climat. Rien que les brûlages de chaumes après les moissons influencent péjorativement les microclimats locaux, c'est dire !
Aujourd'hui, la France "Artificialise", c'est à dire rend impropre à toute culture pour l'éternité, plus de 80000 hectares d'excellentes terres chaque année, ce qui est inqualifiable tellement c'est monstrueux !
Ces parkings de supermarchés additionnés aux entrepôts géants ou autres zones dites d'activités pléthoriques qui infestent nos plus riches zones cultivables (Une étude l'atteste) changent radicalement le climat et nous priveront à terme de notre autonomie alimentaire. Et ce dans l'indifférence générale ...