L’église Old St. Mary de Chinatown à Washington était dédiée à la messe traditionnelle. Quand François a édicté que l’unique lex orandi était la messe de Paul VI, son petit mouton docile le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, s’est mué en loup romain et a interdit la messe traditionnelle sur le territoire de son diocèse, donc aussi dans cette église où quelque 400 fidèles avaient l’habitude de venir chaque dimanche.
Dimanche dernier, le cardinal Gregory est venu à Old St. Mary célébrer une messe, de Paul VI, naturellement. Et voici l’affluence pour l’accueil de l’archevêque :
Commentaires
Notez que le drapeau états-unien présent dans le choeur sur la première image a disparu dans la seconde. Ils ont abandonné la patrie en même temps que la liturgie ?
Je ne veux pas vous contredire tout le temps, mon cher Luc', mais les machins pseudo-gothiques bleus de part et d'autre de l'abside sont visiblement amovibles façon décor hollywoodien, et le drapeau amerloque les remplace le jour de la Marche pour la vie.
Tout le monde ne peut pas avoir construit Chartres, Reims ou la Sainte Chapelle... Mais saint Louis n'est pas non plus allé sur la Lune avec des porte-jarretelles en papier d'alu jaune :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b6/Apollo_16_LM.jpg
Vous avez peut-être raison, Luc', mea culpa. Les tentures gothiques bleues à frange pourpre semblent avoir remplacé le drapeau en même temps qu'on a installé un autel de fortune pour faire face au peuple. Un genre d'ultramontanisme amerloque très très mal placé ? En même temps, je ne vois pas ce que des traditionalistes ont à faire d'un drapeau amerloque dans une église, surtout que le "pseudo-pape" et le gouvernement démocrate de leur pays marchent main dans la main.
Ne vous inquiétez pas , vous allez bientôt voir apparaître le drapeau arc-en-ciel, Gregory va faire les choses progressivement, comme tous les "progressistes". Les méchants pélagiens l'ont boycotté, le pauvre.
Le retour à la célébration "face aux fidèles" nécessairement (?) ininterrompue et l' abandon pénible du maître-autel